Il devait être dans les alentours de huit heures du matin. Une fin de semaine plutôt tranquille se déroulait, et enfin j'étais en congé. J'avais passé une semaine de folie, entre une révélation dès plus étrange et la relecture de mon livre de Grimm, j'avais eu la tête ailleurs. Allongée sur le lit, je fixais le plafond, je ne m'imaginais pas qu'un jour, que ce que je voyais, était en faîte le fait que j'étais une Grimm. C'était encore pour moi, du grand n'importe quoi, mais à vrai dire, tout s'expliquait. Moi qui avait pensée pendant un moment que je disjonctais en voyant mes dessins sur la tête des gens. J'avais fini par réussir à traduire le message à la fin du livre. Ce dernier était en allemand, laissé par mes parents, j'en avais un peu compris le sens malgré une traduction pas terrible. Il disait de ne faire confiance à personne, que j'étais unique et qu'un jour j'apprendrais ce que je suis, que ce livre m'apprendrait les choses que je voudrais savoir sur ce que je suis... Tout cela était bien jolie, mais j'avais encore du mal avec tout cela, le fait d'être Grimm. La plupart des passages étaient dans une autre langue, comment je pouvais m'en sortir avec ce livre. Je soupirais et me levais enfin. Je pense qu'aucuns livres en boutiques ou en bibliothèques ne m'aideraient ou répondraient à toutes mes questions. J'attrapais l'unique livre en ma possession et l'ouvrais. Tout d'un coup je le voyais d'un autre œil. Les histoires à l’intérieur étaient tout à coup différente, puisqu'elles étaient réelles. Même si je ne lisais que cinq histoires sur une dizaine qui si trouvait. Pourquoi j'avais un livre de contes réels en ma possession et non pas un de ceux trouvés en magasin ? Mes parents biologiques pensaient certainement que les personnes chez qui ils m'ont laissés allez me faire apprendre d'autre langue et que j'allais comprendre leur message. Ce qui, par ailleurs, n'était pas du tout le cas, puisque je n'ai pratiquement pas comprit le message en allemand. Donc les wesen existent et les Grimm les chassent. Je secouais la tête et reposais le livre, je ne m'y ferais pas je pense.
Je pris ma veste et sortais finalement prendre l'air, je ne voulais pas me tarauder l'esprit encore avec tout cela. J'avais envie de marcher un peu, quand on vous annoncez ça, vous prenez la personne devant vous pas du tout au sérieux. Pourquoi me l'avoir dit d'ailleurs ? Il aurait pu le garder pour lui. Et étais-je la seule à être ça ? J'étais unique... C'était écrit dans le message de ma mère. Vivre ça, toute seule, c'était pas du tout un don mais une malédiction. Je soupirais, c'est n'importe quoi. J'y croyais sans vraiment y croire, mais après tout qu'est-ce qui m'empêchais de ne pas le croire ? Il avait tout de même changé devant moi. J'eus un frisson à toutes ses pensées étrange et tournais machinalement dans une ruelle. Une altercation policière, j'allais partir quand je vis un des hommes interrogés par les inspecteurs se transformer devant moi. Super, comment je dois réagir à ça, le tuer devant la police, attendre qu'ils s'éloignent pour le faire ou encore les laissaient s'en tirer ? Je restais là, sans bouger.
Spoiler:
désolé des fautes et de ne pas avoir mit de codage, pas le temps !
Dernière édition par Casey Donovan le Dim 19 Avr - 19:23, édité 3 fois
Nick Burkhardt
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Dim 19 Oct - 19:07
Pas la seule
Feat Casey Donovan
Des affaires de Wesen, j'en voyais tous les jours et cela, j'avais fini par mis habitué. Cependant, cela n'était pas toujours facile de faire des fautes majeures au code pénal juste pour éviter que mes chers collègues n'ayant pas cette faculté n'apprennent la vérité. Ce jour là était plutôt tranquille, il faisait un peu frais à cause du vent d'ouest et les feuilles virevoltaient sur la route. Alors que nous finissions à peine de manger avec mon collègue, nous partons en renforts sur une altercation qui a eu lieu non loin de là où nous nous trouvions. Je prenais l'appel en confirmant que nous allions nous rendre sur les lieux le plus vite possible. Nous n'avions pas plus d'informations sur cette intervention, sans doute en apprendrions plus une fois sur place. Je mis les gyrophares pour prévenir et que la route se dégage devant nous. Je ne lésinais pas sur l'accélération pour nous rendre sur les lieux le plus vite possible.
Portland, je la connaissais comme ma poche comme toutes les villes dans lesquelles j'avais vécu. Je me repérais assez rapidement ce qui était une de mes qualités majeures lors des interventions. Nous arrivons enfin sur place. Nous étions pas les premiers mais l'enquête venait à peine de débuter, il n'y avait pas encore la délimitation de la zone d'investigation. Je descendais alors sans plus attendre du véhicule et je vis une jeune femme, perdue dans ses pensées. Je reviendrais la voir dès que je me serais mis au courant de l'affaire. Le suspect était un wesen, je n'en étais même plus étonné. C'était un Hundjäger. Je me renseignais auprès de mes collègues, c'était un meurtre d'un personne âgé et le Hundjäger était l'un de ses voisins. On relevait les indices dans l'appartement, on me dit que je pouvais aider pour l'enquête de voisinage. Je hochais la tête en guise de réponse et je revenais voir cette jeune femme déboussolée. Je m'approchais d'elle mais son regard semblait focalisé sur quelque chose d'autre, je me retournais mais ne voyait que mon collègue interroger le voisin. Mon regard revenait sur elle.
- Bonjour mademoiselle, Lieutenant Burkhardt, je fais parti de la police de Portland, vous êtes une voisine ? Vous avez l'air d'avoir vu une monstre . . . Mademoiselle ? ...
J'allais certainement passé la pire journée de ma vie. Je ne sais pas, j'avais cru comprendre que j'allais passer une bonne journée, puisqu'elle avait bien démarrée. Je m'étais levé à huit heures, je ne travaillais pas aujourd'hui et je m'étais dit d'aller marcher. Comment réagir à présent, je passe dans la ruelle comme si de rien était, genre une passante curieuse ou alors je fais demi-tour ? J'hésitais de faire quoi que ce soit et de me faire embarquer. J'avais déjà donné pour la prison et la garde-à-vu. Et s'il s'en prenait aux policiers, je n'avais rien à voir là dedans, je n'y connaissais rien et je n'avais jamais vue cette créature avant, même pas dans le livre. Je ne savais pas de quoi elle était capable, décapitation, morsure ou autre, et je la tuais avec quoi ? À main nue ? Non merci, je préférais mille fois passer mon chemin. J'avançais tout de même de quelques pas, je n'étais pas vraiment curieuse mais pourquoi ne pas savoir ce que cet homme avait fait. C'était un wesen, j'en étais sûr à présent. Autant savoir ce qu'elle savait faire, apprend de ton ennemi avant de l'attaquer. La délimitation de la zone de l'enquête avait été mise en place depuis quelques minutes et on demanda aux voyeurs de reculer pour ne pas gêner les enquêteurs. Des véhicules arrivaient, j'avais du mal à détourner les yeux du suspect qui étaient menotté. Qu'est-ce qu'ils attendaient pour l'embarquer en voiture ?
Je ne remarquais pas tout de suite que quelqu'un s'approchait de moi. Je plissais des yeux, comme si j'allais finir par entendre ce que les enquêteurs se disaient entre eux. Et puis quoi encore, je n'avais pas ce genre de don en moi, je n'entendais rien du tout. Je finis par comprendre que quelqu'un s'adressait à moi. Je pris alors mon attention sur le nouveau venu avant de remarquer que c'était un flic. Mon cœur fit un bon dans ma poitrine. Et s'il venait m'interroger ou m'arrêter ? Je roulais des yeux, je n'avais rien à me reprocher pour cette fois-ci alors pourquoi je ne me sentais pas à l'aise avec cet enquêteur.
« - Donovan ! Je ne suis pas d'ici, donc je n'ai rien vue et rien entendue... Je passais juste par là pour me rendre au parc un peu plus loin... Je ne me doutais pas qu'il y avait eu quelque chose dans cette ruelle, je vais faire demi-tour ! »
Autant ne pas me mettre à dos un flic. J'avais certainement l'air étrange à me justifier de la sorte et passais moi aussi pour une suspect, surtout la façon dont je regardais l'homme arrêté. Le lieutenant allait pensé que c'était une de mes connaissance. La façon dont il m'avait demandé si j'avais vu un monstre, il avait raison, mais j'allais passer pour une dingue. Il regardait dans notre direction et je revis son côté wesen. J'eus un mouvement de recule sur le moment et un frisson me parcouru. Qu'est-ce que c'était que ce wesen ? Un chien de l'enfer ou quoi ? J'avais dit que j'allais partir mais pourtant je restais là à fixer le wesen sans bouger. Ils finirent par l'embarquer en voiture, main derrière le dos, baisser la tête et hop en voiture. Je connaissais que trop bien cette procédure pour l'avoir déjà vécue une fois. Salle d'interrogatoire, puis un avocat commis d'office débarque pour vous aider. Mais ça ne change rien, on finit tout de même à faire un petit tour en prison.
Dernière édition par Casey Donovan le Jeu 23 Oct - 21:49, édité 1 fois
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Jeu 23 Oct - 19:37
Pas la seule
Feat Casey Donovan
Donovan, telle qu'elle s'était nommée, réagissait d'une manière très étrange. Je voyais que son regard n'était pas posé sur mon visage mais plutôt à l'horizon, elle ne me regardait pas et je trouvais cela étrange. J'avais l'impression qu'elle trouvait quelque chose de spécial au suspect. Un moment me traversa à l'esprit qu'elle pouvait être pour moi, malheureusement, je sais que c'est impossible, je suis le seuil descendant de Grimm. Par contre, ce qui était probable c'est qu'en situation d'angoisse la forme woge du suspect et put lui échapper et la laisser apparente aux yeux d'une humaine. Si c'était le cas, il fallait que je lui dises qu'elle aille se reposer ou une autre astuce de la sorte. Je regardais alors mes collègues embarquaient le suspect pour une interrogation plus approfondie aux postes. Les experts étaient en train de ranger le matériel, l'heure était venue de continuer l'enquête au poste. Je n'avais pas affectée à cette enquête, je proposais donc à la jeune femme de venir avec moi, je pouvais la raccompagner chez elle.
Il faisait assez froid et je me montrais suffisamment convaincant et sympathique pour qu'elle accepte ma proposition. En fait, j'étais juste curieux de savoir ce qui avait bien pu la choquer à ce point. Le seul problème c'est que je ne savais pas commencer la discussion. Autant je suis doué pour soutirer une information en milieu de conversation, autant je ne saurais lui demander de but en blanc si elle était Grimm ou juste humaine qui aurait vu un wesen. Et puis me vient une idée, je décidais de l'exploiter.
- Vous connaissiez le suspect ? Vous l'avez regardé avec insistance, à moins qu'il vous est paru étrange, . . .
Je laissais descendre mon ton de voix, en laissant un côté un peu mystique planer dans la voiture. Je démarrais alors le moteur et je ne disais plus rien en espérant qu'elle me réponde dans le sens que je l'entendais mais en tant qu'humain, je pense que ça peut s'avérer un peu difficile de dire cela. D'autant plus que j'étais agent de police, il était évident que voir une personne se transformer tiendrait de drogues hallucinogènes, et pourtant si elle me le disait, je la croirais. Elle me faisait penser au jeune Grimm débutant que j'étais il n'y a pas si longtemps avec ces regards étranges et dubitatifs sur les créatures que je pouvais voir durant une journée. J'ai appris par moi même et dans les livres, et si je n'étais pas vraiment l'unique descendant des Grimm. C'est alors qu'une parole m'échappa par curiosité et une si grande envie de savoir. Une phrase qui était totalement étrange pour quelqu'un qui ne serait pas au courant de l'existence des wesens.
J'avais cette envie de faire demi-tour et de suivre la voiture dès que cet inspecteur se serait éloigné. Bon d'accord, j'aurais peut-être du mal à la suivre, je suis à pied, mais en faisant tous les postes de police je finirais par le retrouver. J'avais soudainement envie d'en savoir un peu plus sur ce que je voyais. En même temps, je pense que c'est à cause de ce livreur, il m'avait mis des idées e tête depuis qu'il m'avait confié le fait que j'étais une étrange personne doté d'un don particulier. Bon, étrange était le mot, mais je voyais des gens changer, prendre une autre apparence et je n'avais plus à avoir peur de voir l'invisible. Je voulais comprendre ce que cette chose été, savoir de quoi elle était capable. Par contre, je ne pourrais jamais la combattre, je n'avais aucune arme, mise à part des couteaux de cuisine, je n'avais rien d'autre. Je soupirais en croisant les bras et en fronçant les sourcils, l'inspecteur me demander de me raccompagner chez moi. Depuis quand la police était devenu des gentlemans ? Je le détaillais longuement, apparemment je n'avais pas le choix, je regardais une dernière fois la voiture où était le suspect et suivais l'inspecteur. Une fois en voiture, il me demanda si je connaissais le suspect. J'eus un sourire, je m'en étais douté, il voulait me soutirer des faits, savoir ce que je savais.
« - Non, non, vous n'y êtes pas du tout, je ne le connais pas, je ne sais même pas pourquoi on l'arrête ! Comme je vous l'ai déjà dit : Je passais tout simplement par là. J'habite pas très loin et je prends souvent cette ruelle pour me rendre au parc ou au restaurant où je bosse... Mais attend, tu m'interrogeais ? C'est un interrogatoire non ? Je ne sais même pas pourquoi je me justifie, j'ai le droit de me balader dans les rues de Portland ! »
Et voilà, je continue à me justifier mais en même temps je voulais savoir, sans qu'il ne s'en rende vraiment compte, le pourquoi l'homme avait été arrêté. Je regardais droit devant moi, pour une fois je ne me faisais pas emmené au poste, mais chez moi. C'était étrange comme situation, de voyager à l'avant d'un véhicule de fonction alors que la première fois c'était à l'arrière. Je soupirais en me passant une main dans les cheveux. Le silence plana pendant que j'attendais quoi que ce soit de sa part quand il finit par parler allemand. Je me tournais vivement vers lui surprise soudain. Je n'étais donc pas la seule à voir ces choses étranges ? Je n'étais pas sûr d'avoir compris. De qui il parlait et qu'est-ce qu'il m'avait dit ?
« - Attend, tu as parlé en allemand n'est-ce pas ? Tu parles de qui et ça veut dire quoi ? Je n'ai pas de notion de langue étrangère, alors ça serait bien de faire une traduction ! »
La jeune femme était très spontanée et parlait beaucoup. Elle argumentait et essayait de se justifier alors que les réponses à mes questions auraient pu être de simple oui ou non. Je sentais qu'elle avait quelque chose à partager mais elle hésitait. Mon statut d'agent de police la rendait-elle si mal à l'aise. En tout cas, je semblais m'approcher du but. Je fus surpris qu'elle me tutoie, nous n'avions pas un grand écart d'âge pourtant mais cela ne me dérangeait pas. Je souriais simplement quand elle me rappela qu'elle avait le droit de circuler librement dans les rues de Portland. Je faisais simplement mon travail de routine et elle y prenait très au sérieux. Je ne pus m'empêcher de retenir mon rire lorsqu'elle me dit que je parlais allemand. Ce n'était pas très sympa de ma part sachant que j'étais passer par là, il n'y a pas si longtemps que ça.
- Oui, effectivement, c'est de l'allemand. Euh la traduction, je ne sais pas très précisément, en tout cas ce sont des espèces de . . . de . . .
Je réfléchissais alors un peu. Était-elle prête à entendre de pareilles choses ? Je n'en étais pas convaincu mais maintenant que nous avions entamé la conversation . . .
- Vous habitez où ? Il faut que je vous pose au bon endroit.
Elle me dévisagea alors et m'indiquait la route à suivre d'un simple mouvement de la main. Elle attendait la suite de mon explications et face à son regard pesant sur moi, je continuais.
- Des chiens de chasse, oui les personnes peuvent avoir des formes morphologiques changeantes, vous êtes capable de les voir également ?
La situation devenait vraiment très étrange. La ramener chez elle partait d'une bonne intention et puis je lui parlais de différentes formes, des personnes qui changent de visages. Je me disais que je perdais mon temps, j'aurais mieux fait de lui dire qu'elle délirait, les Kehrseite n'ont pas besoin de savoir. J'avais cependant un doute sur son statut. Le suspect semblait tellement serein comment avait-elle pu le voir woge ? La question que je lui avais posé en était pas vraiment une. Au fond de moi, je savais que c'était le cas, qu'il pouvait s'agir d'une Grimm mais cela serait tellement étrange, je pensais être le seul. La conversation était très amusante, je la vouvoyais, elle me tutoyait, je lui posais de simples questions, elle se défendait comme devant un tribunal et enfin je lui parlais de choses étranges en coupant la conversation pour savoir où nous nous rendions. J'espère qu'elle allait me donner un coup de main car j'essayais avant tout de l'aider dans cette drôle de découverte sur ses capacités. Nous étions alors bientôt arriver chez elle. Elle ne disait plus rien et semblait très pensive. Je m'arrêtais alors le long de la route dans ce quartier résidentiel faute d'avoir plus d'informations pour continuer. Elle avait le regard dans le vague. Se rendant compte que la voiture s'était arrêtée, elle se tourna vers moi, m'observa et finit par me répondre.
Allait-il répondre à mes questions ? Je pense même qu'il était bien trop malin pour ne pas se rendre compte que j'essayais de le mener vers le suspect. Et bien oui, je voulais en apprendre d'avantage, ce n'est pas interdit, enfin je pense. Mais vu que c'est un inspecteur de Portland, il devait certainement se douter que je me justifiais bien trop vite, que j'essayais aussi de l'embrouiller, genre être amicale ; ce qui, par ailleurs, n'était pas du tout de mon genre. Je voulais qu'il m'en dise un peu plus sur l'enquête, mais je pense que je m'y prenais vraiment mal pour manipuler les gens. Je n'allais tout de même pas l'aguicher, cela aller prendre beaucoup trop de temps et ça ne marche jamais avec moi. Je suis bien trop curieuse avec mes questions et on finit par comprendre que je ne désire qu'une seule chose : Apprendre la vérité sur un fait ! Je roulais des yeux et attendais sagement qu'il daigne répondre à ma dernière question. Il pouvait bien faire ça, il me raccompagnait chez moi. J'aurais pu tout aussi bien dire non et rentrer toute seule. Mais comme on dit : J'ai le don d'attirer les dingues et de me mettre en danger ! Ce qui n'est pas totalement faux, je repensais à ce moment à ce vampire et à ce livreur. Je fronçais les sourcils et écoutais sa réponse, c'était bien de l'allemand mais il ne savait pas de quoi il s'agissait. En clair, il ne me servait à rien, j'avais envie de lui dire d'arrêter la voiture pour que je puisse continuer à pied mais déjà il me demandait où j'habitais. Hésitante, je finis par faire de simple geste après l'avoir détaillé pendant un petit moment. Il reprit la conversation, me disant la signification qu'il venait de me dire. Je le regardais un long moment cette fois attendant plus d'explication. On ne pouvait pas lâcher ça comme ça et ne pas avoir une suite. Il était quoi comme wesen ? Je ne l'avais pas encore vu changer. Il savait canaliser son être pour rester neutre et ne pas changer aussi facilement face à moi. Qui était-il ? Il m'avait alors demandé si j'étais capable de les voir également. J'hésitais pendant un temps, une petite pause, devrais-je me justifier ? Il avait bien répondu à ma question. Je roulais encore des yeux. Je finis par remarquer qu'on était devant mon bâtiment, là où j'habitais.
« - Je ne sais pas, à vous de me le dire, après tout ! Enfin, bon, je viens de voir ce type changer et j'avais voulu savoir ce qu'il était au juste ! Vous êtes quoi comme wesen au juste ? J'ai la possibilité de voir l'invisible mais vous je ne décèle pas encore qui vous êtes réellement ! On ne m'a pas encore vraiment sortie de toutes ses questions que je me pose encore ! Je sais comment cela se passe, comment ils savent que je suis une Grimm une fois formé en une créature ! »
Je respirais librement en soupirant très légèrement. Je ne pouvais pas faire d'erreur, une chose était sûr : il était au courant de ce que j'avais vu.
Elle se posait beaucoup de questions, je le savais car elle s'était arrêtée de parler pendant un petit moment. Je sentais qu'elle avait besoin d'en parler et enfin elle commença à se confier à moi. Cela n'aura pas été chose facile. Elle m'avoua alors qu'elle avait vu cet homme changeait d'apparence, sans vraiment comprendre comment cela était possible. Elle voyait l'invisible comme elle l'avait dit et je souriais à cette expression. Elle croyait que j'étais un wesen et ne comprenait pas pourquoi elle ne m'avait pas encore vu changer d'apparence. Je n'étais pas non plus un wesen, je crois qu'elle comprenait très mal ce que je pouvais être et cela semble normal puisque il est possible que l'on lui ait dit qu'il n'y avait plus qu'un descendant de Grimm. Je me sentais utile que de pouvoir lui expliquer ce qui lui arrivait. J'étais passé par là et je devais à présent lui expliquer. Je coupais le moteur. Je me sentais pas trop à l'aise dans la voiture mais elle semblait bien impatiente de savoir et je comprenais cette volonté de savoir.
- Cela vous dérangerez si on parle de tout ça dans un endroit plus calme ? On serait peut être mieux chez vous, bien sûr si cela ne vous dérange pas.
Elle hésita quelques secondes et puis me montra sa maison. Je mettais garer devant sans le vouloir. Elle accepta sans doute par curiosité plus que pour m'inviter chez elle. Je ne comptais pas non plus rester trop longtemps, je ne voulais pas me montrer intrusif, juste l'aider. Elle analysait tous les environs avant de tourner la clef dans la serrure. Elle allumait la lumière et posait sa veste. J'attendais qu'elle me fasse signe d'entrée. D'un geste de la main, elle m'invitait à entrer et à m'asseoir sur le canapé. Je la remerciais de m'avoir laisser entrer. Je voyais bien qu'elle en avait que faire de mes remerciements, elle attendait des explications et je la comprenais. Elle s’essaya en face de moi avec un air interrogatif.
-Tu es une Grimm comme tu l'as découvert probablement. Je suis également un Grimm. Oui, j'ai appris tout comme toi qu'ils y avaient encore plusieurs descendants de Grimm malgré ce que l'on avait plus nous dire. Notre faculté ? On peut voir les wesens, des personnes avec une apparence humaine et une apparence créature ou wesen. Ils sont partout et dans tous les corps de métiers. On peut voir cette apparence lorsqu'ils angoissent ou qu'ils se sentent en danger. Ensuite tu dois savoir que les Wesens craignent les Grimms parce que l'on doit les tuer. Cependant, si tu ne l'avais pas encore compris, certains wesens sont inoffensifs et d'autres méritent une deuxième chance, c'est pour cela qu'il faut savoir faire la part des choses et ne pas agir sans réfléchir.
Je m'arrêtais pour qu'elle est le temps de réfléchir à tout ce que je venais de dire et également pour qu'elle puisse me posait des questions ou faire part de son expérience en tant que Grimm.
J'avais répondu tout bonnement et tout naturellement. J'aurais pu lui dire que je ne savais pas du tout de quoi il pouvait parler. Je ne sais pas moi, l'envoyé bouler en douceur. Ce que je n'ai pas fait, j'avais cette sensation qu'il pouvait, lui aussi, m'aider dans ce que je traversais. Je me demandais bien ce qu'il était comme wesen. Il devait bien contrôler son côté animal. Je me tournais légèrement vers lui, la main sur la poignée de la portière. Si c'était un flic étrange, j'aurais juste à sortir de la voiture et de rentrer. On était garé juste à côté de la maison à étage. Je jetais un coup dehors pour repérer mon appartement puis repris mon attention sur le détective. Il me demanda de monter à mon appartement pour en parler calmement. OK, là, ça devenait bizarre, tout le monde veut me voir dans des endroits calmes pour discuter. Je soupirais et hésitais pendant un temps, après tout il savait quelque chose et si je voulais en apprendre d'avantage je me devais de faire ce qu'il me demandait. Je finis par hocher la tête et d'ouvrir la portière. Je regardais s'il me suivait et je rentrais dans le bâtiment. On monta au premier étage, j'étais avec un flic et je le ramenais chez moi, si je tombais sur le propriétaire, je pouvais le présenter. Enfin quoi, je me fais harceler pour un seul retard ou oublie, appelez cela comme vous voulez. Je regardais si le propriétaire n'arrivait pas, puis tourner la clé dans la serrure. Je passais devant, allumais les lumières et jetais ma veste. Je l'invitais à s'asseoir dans le divan. Je ne recevais pratiquement personne et il y avait un peu de bordel, je ne voulais pas m'en préoccuper maintenant. Je me laissais alors tomber juste à côté de lui attendant des réponses à mes questions. Savoir ce qu'il était au juste. Il commença son récit, j'avais cette impression que je savais déjà tout cela. Je le laissais parler, m'expliquant le bon et le mauvais côté des wesen.
« - Ok... En faite, tout cela, je le savais déjà, je me demandais juste qui était cet homme que vous avez arrêté, vous avez déjà répondu aussi, donc... Vous êtes un Grimm vous aussi ? C'est totalement étrange, je pensais être la seule... Enfin, un message en allemand était dans un livre que mes parents m'ont laissé, et celui-ci disait que j'étais à présent unique... J'ai rencontré un wesen, un Schwarz Büffeln, je crois, qui a répondu à quelques-unes de mes questions ! Mais une seule reste en suspens : comment on arrête d'être Grimm ? On peut perdre ses « dons » ? »
Je savais qui était le type de tout à l'heure, une sorte de chien de chasse, mais est-ce qu'il serait capable de répondre à ma question ? Elle était très étrange, Robert y avait un peu répondu, mais n'en savait pas grand chose.
« - Je sais comment on devient un Grimm, quand celui qui l'était avant vous, meurt. Ça peut sauter une génération, ce qui n'est pas le cas pour moi. J'avais une chance sur un milliard de l'être et... Bin... Je le suis... Est-ce qu'on a un lien de parenté ? Enfin, je veux dire... Qu'on peut avoir le même don, mais ne pas être aussi proche, enfin être une famille... »
Apprendre que pour être Grimm il fallait qu'un autre meurt, ça m'avait fait réagir quand on me l'avait dit. Je n'avais pas pleuré, mais c'était tout comme. Je l'observais longuement.
J'étais là pour qu'elle se confie à moi mais en fin de compte, c'était l'inverse qui se produisait, je me confiais à elle et cela me faisait un bien fou. À part Eddy, je ne mettais jamais confier ainsi. C'était même une situation assez étrange, je lui avais tout avouer d'un seul morceau alors que je la connaissais à peine alors que j'en avais été incapable avec Juliette et pourtant il aurait tant qu'elle le sache, la pauvre l'a appris d'une manière beaucoup moins tranquille. Après que je finis ma petite présentation de ce que nous sommes, Casey réfléchissait tout haut. Elle était vraiment largué dans cette nouvelle perspective qui s'ouvrait à elle. C'était nouveau pour moi également car apprendre la possibilité que d'autres Grimm puissent vivre ainsi.
Elle soulevait également une autre question qui l'avait effleuré l'esprit. Comment avez-t-elle pu être Grimm sans ayant une descendance ? Je ne savais alors que peu de choses sur comment cela pouvait être possible ? Était-ce le hasard, une mutation ? Cela me paraissait très peu probable. J'écoutais ce qu'elle disait, elle faisait un monologue comme un enchaînement de questions réponses. Certains me fit sourire, d'autres réfléchir. J'attendais un moment de silence avant de répondre réfléchissant à ce que j'allais lui dire.
- Être Grimm n'est pas un métier, c'est ta nature et tu peux difficilement t'en séparer. Nous avons des dons et il est quasiement impossible d'en faire abstraction dans la vie courante. Oui, on peut perdre ses dons et . . . Une courte période de ma vie défilait devant mes yeux, les maux de tête, le ventre qui se sert, le flou, un grand blanc, de grande douleur. Je serrais des dents et reprenait une grande inspiration. . . mais ce n'est pas quelque chose de très agréable et surtout c'est contre nature et donc pas très bon pour ton organisme, j'en sais quelque chose. Je connais très peu les personnes que côtoyaient ma tante Marie, c'est elle qui m'a transmis ce secret, et je ne crois pas que l'on soit . . . enfin j'en sais rien. Pour revenir au wesen, celui que nous avons vu tout à l'heure, ce sont des êtres dangereux, qui obéissent aux ordres qu'on leur donne. Ils sont responsables de plusieurs massacres pendant la Seconde Guerre Mondiale et ils sont également infiltrés dans de nombreux domaines publics. Si tu en crois-un, tues le.
En disant ces derniers mots, je la regardais dans les yeux, comme si elle pouvait voir des bouts de mon passé dans mon iris. J'avais la gorge serrait avec tout ces souvenirs qui me revenaient en mémoire et que j'aurais préféré oublier.
En même temps, il y a des gens qui portent le même nom de famille et ne se connaissent pas, ça m'étonnerait que lui et moi soyons de la même famille. Les sorcières ont un don très particulier et ne sont pas pour autant de la même famille. Je retenais un soupir, non, on était pas de la même famille, ni cousin, ni cousine, j'en aurais appris d'avantage par mes parents dans leur mot ou confiée à eux étant enfin. J'avais été confiée à une famille inconnue qui connaissait mes parents. Ils arrivaient à me supporter, et j'allais les voir de temps en temps, quand l'envie me prenait. J'accueillais un flic chez moi, ce qui, pour ma part, était très étrange, d'habitude je suis directement dans les locaux de la police. Je jetais discrètement un regard dans mon appartement. Ce n'était pas non plus le plus beau des appartements, mais j'y étais plutôt bien. D'accord, un peu de bordel sur la table de la cuisine, adjacente de la salle ; paquet de céréale non rangé, bidon de lait vide couché sur le côté, torchon sur l'évier. Je n'ai pas eu le temps de faire le ménage et oui, j'aurais pu m'y mettre ce matin avant de filer dehors. Je regardais en direction de ma chambre, où le livre de Grimm se situait. Des faits réels s'y trouvaient et j'en revenais toujours pas. En grimaçant, tout en songeant à une histoire gore que j'évitais de relire depuis et qui appartenait au livre, je repris mon attention sur l'inspecteur. Il me confia qu'être Grimm n'était pas un métier mais une façon d'être en quelque sorte et que nos dons nous appartenait en entier. Super, je suis condamnée à voir l'invisible jusqu'à ma mort, ça ne devrait pas me gêner. Après tout, lui si était fait, ou pas. Il me dit alors que c'est sa tante qui lui a dit qui il était en vrai. Ça à dû chambouler toute sa vie, être flic et Grimm, pratique, mais dur à ne pas impliquer toute la zone d'inspecteur. Enfin quoi, tu vois un wesen et tu dois garder ça pour toi... Je l'écoutais me parler du wesen de tout à l'heure. Je le détaillais longuement quand il m'annonça de tuer les wesen comme celui que je venais de voir. Ok, ce n'est pas dans mes habitudes là, tuer ou être tuer apparemment c'est la règle que je dois me fixer. Je soupirais doucement, pas d'agacement mais de soulagement...
« - Bien de la chance d'avoir une tante dans le domaine du morbide ! Enfin je veux dire, dans le domaine des Grimm, j'ai juste eu en cadeau d'au revoir de mes parents, un livre avec un message en allemand me disant : de ne faire confiance à personne, que j'étais unique et qu'un jour j'apprendrais ce que je suis ! Message que j'ai compris que depuis peu enfin juste quelques mots, c'est écrit par ma mère à mon intention ! C'est un wesen, le Schwarz Büffeln, qui m'en a dit beaucoup sur le sujet grimm et wesen ! »
Je m'arrêtais de parler un instant, reprenant mon souffle et respirant calmement. Il m'avait l'air confiant et m'inspirais confiance aussi. Il était certainement pacifiste en vers les wesens. Comme je l'avais dit à Robert, tant qu'on ne me cherchait pas je ne voyais pas l'intérêt de tuer. J'apprends à connaître avant d'agir...
« - Tu t'y es fait ? Enfin d'être un Grimm ? J'ai cette impression qu'il n'y a que des wesen et rien que ça à Portland, je ne sais pas si moi je pourrais m'y faire ! »
Le sujet était difficile a abordé mais elle se prêtait bien à la discussion,cela permettait que l'on progresse tous les deux. Il est vrai que j'avais eu la chance que ma tante soit là pour me guider un peu lors de la découverte de ma vraie nature mais malheureusement, le temps que j'ai pu partager avec elle ne fut que trop court et c'est un peu démuni et perdu que je commençais de découvrir cet autre monde qui s'offrait à moi. Être Grimm, c'est une leçon de tous les jours, on apprend chaque jour qu'une personne que l'on croyait normale est en réalité un Grimm. Je lui fis un léger sourire lorsqu'elle me dit que beaucoup de personnes à Portland sont des Grimm. Effectivement, c'était le cas et pour cause, depuis le temps que les Wesen existent, il est normal que leurs descendances prennent un part de plus en plus grande dans la population. C'était en quelque sorte un effet fondateur. De plus, Portland est une grande ville, et wesen comme humains doivent travailler dans des milieux plutôt urbains, ce qui expliquent qu'il y ait une proportion plus élevée de wesens ici. Il est évident que maintenant que nous y faisons attention, cela paraît qu'il y ait beaucoup de monde mais enfin de compte, c'est juste parce que l'on ne s'intéresse qu'un peu moins aux vrais humains. J'essayais de lui expliquer cela d'une manière un peu plus synthétique et claire.
Est-ce que je m'étais fait d'être un Grimm ? C'était une bonne question, et moi même je ne pourrais y répondre sans un temps de réflexion. Je dirais oui bien évidemment car nous n'avons pas réellement le choix et si l'on tient à sa vie et que l'on veut préserver celles des autres, il faut mieux être apte à reconnaître lorsque la population est en danger et mettre fin au wesen qui causent tant de désagréments que ce soit en le tuant ou en laissant la machinerie de la justice des Etats Unis agir.
- Je m'y fais mais être Grimm, c'est une formation en continu et ça devient moins pesant lorsque tu sais te défendre, reconnaître les wesens et surtout comment les rendre hors d'état de nuire. Il me semble que c'est en apprenant à les connaître, qu'ils sont et comment ils réagissent que tu peux arriver à réagir sans précipitation et ne plus avoir ce frisson d'angoisse lorsque tu vois l'un d'eux. Maintenant, tu as quelqu'un à te confier que ce soit ce Schwarz Büffeln comme tu l'as dit ou encore moi-même. Si tu nous fais confiance, tu peux nous appeler dès que tu as des ennuis. Moi-même je connais bien plusieurs wesens qui avec le temps sont devenus mais amis, et l'un d'eux, Eddy Monroe, un Blutbad est un ami très proche qui m'a sorti de bien des situations difficiles. Surtout n'agit jamais seul et ne fait pas n'importe quoi, mais je pense que tu sais cela n'est-ce pas ?
Je parlais beaucoup ce soir mais je pense que cela était essentiel pour qu'elle comprenne qu'elle pouvait me faire confiance. Récemment entrée dans cette nouvelle vie, celle d'un Grimm, il fallait qu'elle se fonde sur de nouvelles bases, des points d'appuis dans les situations difficiles qu'elle allait pouvoir rencontrer dans les années à venir. Elle n'était pas seule comme j'avais pu l'être à la mort de ma tante. Je l'emmènerais sans doute dans la caravane une fois que je sois sûr qu'elle est une personne de confiance. Cela pourra l'aider et éclaircir quelques zones d'ombre.
Il y avait peut-être plus de wesen que je ne le pensais. Je n'en avais pas vu beaucoup dans ma vie, au restaurant, j'avais cette sensation de ne servir que cela. Ma collègue Fredja était un chat et je faisais fuir les clients. À ce souvenir, j'eus un sourire en coin, maintenant que je savais qui j'étais, je pourrais leur courir après et leur expliquer que je n'étais pas méchante ; du moins, si j'arrive à les rattraper. La plupart, me donnaient de l'argent et me disaient : Grimm, à présent, je comprenais pour quelle raison ils disaient ça. Je comprenais qui j'étais et j'avais en face de moi quelqu'un qui pouvait répondre à mes questions ou pas. J'écoutais, après un long silence, ce qu'il me disait. Il s'y était fait au fait qu'il était devenu un Grimm, apparemment, il n'avait pas le choix. Est-ce que moi, je m'y ferais ? Là était la question, je venais de le devenir, mais lui, depuis quand il sait tout cela ? Il est aidé, tout comme moi, par un wesen, un blutbad. J'eus un frisson, j'avais vu des dessins de ce grand méchant loup, yeux rouges, cela n'inspire pas confiance. S'il lui faisait confiance, c'est que ce wesen doit être différent... C'est possible ça ? Il m'informe alors de ne pas faire n'importe quoi avec ce que j'étais.
« - Je n'ai jamais traqué ou fait quoique ce soit en rapport avec des wesen, enfin je veux dire, je me suis déjà battu avec l'un d'eux, mais parce qu'ils me cherchaient, pensant certainement que je leur voulais quelque chose ! Mais je n'ai rien pour savoir ce qu'ils font, je n'ai qu'un seul bouquin et puis, comme je l'ai dit, j'apprends à connaître et s'ils ne me cherchent pas, je ne les cherche pas ! Je suis pacifiste... En clair, si je ne comprends pas, je n'agis pas... Je n'ai pas demandé à être une Grimm ! Je pense pouvoir m'y faire ! Ça fait longtemps que tu sais que tu es Grimm ? »
Désolé c'est court, je n'avais plus trop d'inspiration pour ce coup-là ^^ !
Nick Burkhardt
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Mar 11 Nov - 20:55
Pas la seule
Feat Casey Donovan
Apprendre à être Grimm, c'est bien plus qu'un cursus scolaire. C'est apprendre à être quelqu'un que l'on ne pouvait imaginer être un jour. Du moins, c'est comme cela que je le ressentais à présent, avec un peu de recul. Elle me dit alors qu'elle n'avait pas encore eu de véritable expérience en tant que Grimm. Cela allait être une étape de nouveau importante pour elle. Elle savait qu'elle était Grimm, c'était la partie théorique, celle qui nous fait posait beaucoup de questions. Mais la partie pratique était quant à elle, beaucoup plus importante, et c'était également la partie cachée de l'iceberg. C'était une importante partie qu'elle se devait de découvrir. Alors qu'elle se plaignait de n'avoir aucune information sur les wesens, juste un simple livre et qu'elle n'avait pas connu d'expérience, je me demandais encore si je devais l'emmener ce soir ou pas, faire un tour, pour lui montrer mon quotidien. Je ne sais pas si elle était encore prête mais en même temps est-on vraiment prêt un jour pour ce genre de choses.
- Cela fait bientôt 2 ans que je suis au courant et ça a radicalement changé ma vie. Je suis content de partager mon expérience avec toi et je pense que apprendre à être Grimm, c'est surtout sur le terrain ! Il n'est pas encore très tard, je t'emmène à la découverte de toi même et de ce monde étrange qui t'ouvre ses portes à présent.
Elle ouvrit de grand yeux, très surprise par cette annonce. Après avoir regarder une seconde fois l'horloge, je commençais à avoir une petite idée d'où j'allais l'emmener. Je souriais comme un enfant qui a fait un cadeau à ses parents. J'étais déjà sorti de son appart qu'elle n'avait pas encore pris ses affaires. La nuit allait peut être être longue mais ce qui est sûr, c'est que nous n'allions pas nous ennuyer. Au fond de moi, j'en mourrais d'envie mais d'un autre côté, j'avais peur que ce ne soit pas une personne de confiance. Je m'étais tellement fait trahir dans le passé que j'avais des doute sur tout le monde, mais si c'est le cas, je m'aviserais de faire le nécessaire. Je descendais assez rapidement les marches de l'escalier, ouvrait la porte du bas et l'attendais en gardant la porte ouverte.
- Prête pour l'aventure ?
Ce n'était pas réellement une question que je lui posais là. Je montais dans ma voiture et je démarrais le moteur. Je m'étais du chauffage car il fait un peu froid à cette période de l'année. Une fois sa portière fermée, je démarrais direction les quartiers industriels de Portland. J'attendais avec impatience qu'elle me bombarde de questions. Une fois arrivée sur place, je lui donnais une paire de jumelles que je sortais de la boîte à gants. Elle pouvait observer tout un tas de wesens, la plupart trafiquants dans ces quartiers de la ville, d'autres des victimes. Un jour elle sera les différencier, mais nous en sommes pas encore là. Nous étions presque en planque tels de vrais agents de police. C'est ça la phase pratique !
D'accord, j'allais devoir m'y faire. Mes parents l'ont été avant moi et je le suis à mon tour, c'est le seul héritage que j'ai d'eux. Il faut que je l'accepte, ça venait d'eux. Je voulais en apprendre d'avantage, savoir leur quotidien. Soudain, ma vie morose allait être changée en quelque chose de mieux, enfin, il allait falloir que je me prépare, mais tout aller pour le mieux. De toute manière, tout s'expliquait, je n'ai jamais vraiment cru à la magie et me voilà propulsé dans les comptes de Grimm. Une chance qu'on ne va pas se rendre dans un monde parallèle... Enfin, j'espère. Un silence plana pendant un instant avant qu'il ne reprenne la parole, m'informant que cela faisait 2 ans qu'il était Grimm. Je le regardais surprise, il était toujours flic malgré tout ? Donc je pouvais rester normal malgré que j'étais une Grimm. J'avais peur que cela empiète sur ma vie privée... Je pense vraiment que ça va empiéter sur ma vie privée. Je ne suis pas flic, mais serveuse. Déjà des wesen viennent au restaurant et s'y c'était des plus féroces ? Comment j'allais expliquer cela à Jim ? Pour avoir de l'expérience, il faut aller sur le terrain. Mon cœur palpita et je fronçais les sourcils. J'avais cette soudaine peur de vivre ça. Il faut dire que je n'y avais pas songé, les devoirs, des cours théoriques, d'accord, mais le fait de rentrer en stage, enfin, aller sur le terrain, ça fait tout de même peur. Je soupirais et le détaillais longuement en le regardant sourire. Il quittait alors mon appartement et comme un automate, je me levais du divan. J'attrapais ma veste en cuir et le suivais. Après avoir fermé la porte, je marchais à grand pas vers la sortie et l'entendis me lancer une phrase. Oui, l'aventure, à la base, je n'en ai pas peur, mais là, c'était différent, je m'avançais vers l'inconnu. Une fois dans la voiture et à peine la portière fermée, il m'y les gaz et on s'éloignait déjà. Sur place, il arrêta le moteur, se pencha vers moi pour fouiller dans la boite à gants et en sortit une paire de jumelles. Je les regardais puis lui coulais un regard en biais sans comprendre.
« - Ok, là moi, je pensais qu'on allait potasser des livres sur les créatures pour en apprendre d'avantage sur ce que je ne sais pas ! Je ne me voyais pas déjà sur le terrain à... À faire quoi au juste ? Espionner un wesen ? C'est qui ? Ou plutôt qu'est-ce qu'il est ? C'est aussi un Hundjäger lui aussi ? Enfin, je ne sais pas ce que je dois faire, mais toi, si apparemment ! En même temps, tu es Grimm depuis plus longtemps que moi ! Bon, on fait quoi maintenant ? »
On était peut-être tout simplement en planque, pour espionner des wesen. Je plissais des yeux, essayant de les observer sans les jumelles. Je finis par les regarder avec, j'en voyais qui changeait sans difficultés.
Désolé c'est court, je n'avais plus trop d'inspiration pour ce coup-là ^^ !
Nick Burkhardt
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Jeu 20 Nov - 18:21
Pas la seule
Feat Casey Donovan
Elle ne comprenait rein mais me suivait quand même. Je me dis qu'il s'agissait d'une marque de confiance qu'elle avait envers moi. Elle me demanda alors ce que nous faisions ici. Il est vrai que pour voir simplement des wesens, il suffisait simplement de sortir de chez soi, de marcher un peu dans la rue et de relever un peu le regard pour s'apercevoir que le monde dans lequel nous vivons est partagé entre humains et wesens. Ce n'était pas ce que je recherchais. Connaître si quelqu'un est un wesen, ça elle savait le faire. Ce que je voulais lui montrer, c'est comment différencier un "bon" wesen d'un mauvais wesen, c'est un peu comme les personnes, une part physiquement et une autre part parfois moins évidente sur leurs comportements. Je prenais également une paire de jumelles, par chance, il en restait deux dans la voiture pour que je puisse voir au même moment qu'elle, les même wesens. Je regardais dans les jumelles notre champ de vision pour voir si par hasard, il y avait quelque chose de croustillant. Après avoir détaillé les hangars vides et abandonnés, je trouvais ce que je voulais. Une joggeuse qui s'approchait dangereusement du hangar. Inutile de faire un dessin pour expliquer ce qu'il allait se passer par la suite. Je lui faisais juste observer. Sans trouvait-elle cela triste, et me regarda. Il était évident que nous n'allions pas rester là à ne rien faire, ce n'était pas moral d'un point de vue éthique.
Nos regards se croisaient et sans que je n'eus quelque chose de plus à ajouter, je pense qu'elle avait compris ce que nous allions faire à présent. Bien sûr, elle était loin d'être préparé, mais je suis sans me vanter un Grimm expérimenté à présent et il n'y avait que 3 wesens. Je connaissais bien les lieux, et j'avais toutes les armes à disposition pour intervenir à l'arrière de la voiture. J'ouvrais avec délicatesse la portière et lui demandait de faire de mène. J'attrapais les armes à partir de la porte arrière pour ne pas à avoir à allumer la lampe du coffre ce qui aurait pu attirer l'attention. Je prenais l'arbalète et je lui donnais une sorte de batte à clous. Elle l'a pris comme un enfant prendrait un jouet. Avant que nous partions à l'attaque, je lui précisais que ce n'était pas nécessaire de les tuer, d'une part elle en était pas prête, de plus, nous allions intervenir avant que le mal se produise, quelques secondes avant. D'un point de vue de la justice, à part commencer de s'approcher d'elle, on ne pourrait rien ne leur reprochait, c'est pour cela que je lui expliquais le rôle purement dissuasif d'un Grimm, et non de tueur comme pouvait l'air certains de nos ancêtres. Elle semblait comprendre tout ce que je lui expliquais mais même si je n'avais pas le don de sentir les battements de son coeur, je me doutais qu'ils devaient être élevées en raison du taux d'adrénaline qui devait commencer de monter. Un dernier échange de regard eut lieu et je m'élançais à pas de loup en direction des wesens. Nous étions à quelques mètres seulement de la joggeuse. Une fois passait à la lumière du lampadaire, la joggeuse apparut aux yeux des wesens qui comme je l'avais prévu se jetèrent dessus comme de véritables prédateurs. Dans son élan, j'en toucha un à l'épaule ce qui le fit tomber au sol. Nous sortions de notre cachette.
- Occupes-toi du dernier
L'initiation était brutale mais je pense qu'elle était essentielle. Je gardais bien évidemment pendant le combat un oeil sur elle en essayant de préserver mon wesen. Je n'avais aucune envie de le mettre K.O., je savais le faire et n'avais plus rien à me prouver. J'attendais qu'elle me vienne en aide pour mieux voir sa façon de se battre.
Je ne comprenais pas ce que je faisais sur une affaire de police et si quelqu'un découvrait ce qu'on trafiquait, on allait sérieusement avoir de gros ennuis. Dans le terme ennui, j'en connaissais déjà pas mal et je n'avais nulle envie de retourner à la case prison. Enfin, si c'était une affaire de police pourquoi m'y emmener, c'était son problème pas le mien. Je veux dire par-là, que je suis une Grim, d'accord, mais je ne me devais pas de me retrouver sur une piste de la police. J'étais pourtant avec l'un d'eux, mais comment allait-il expliquer à ses collègues que je me trouvais avec lui s'il arrivait quelque chose de dangereux ? Je ferais la sourde et l'aveugle, je partirais comme si de rien était ou alors, je déposerais plainte ou encore je témoignerais. Peu importe comment la situation allait tourner, j'étais là, dans la voiture, une paire de jumelles à la main. Je rapportais mon attention sur l'expert en la matière assit derrière son volant, puis je regardais encore dans les jumelles. Qu'est-ce que j'étais censé faire ? Divertir les wesen pendant que le vrai Grimm passait à l'action ? Où il voulait en venir en me trimballant dans cette partie de la ville ? Je restais sereine, avec cette peur soudain qui me tiraillait dans l'estomac. Une peur inhabituelle, je n'avais peur de rien, enfin parfois si, comme toutes bonnes personnes qui se respectent. Je frissonnais légèrement à l'idée de me battre avec autant de wesen. D'une, je ne savais pas me battre, je me suis déjà retrouvé dans une bagarre, qui comprenait un wesen. C'était lui qui commençait et au bout de 5 minutes, j'étais KO, la lèvre en sang. Enfin une bagarre, je veux dire par-là pas mal tout de même. Avant je ne comprenais pas ce qui leur prenait de m'attaquer et après présent, si un homme me sautait dessus pour essayer de me tuer, je savais pour quelle raison. J'avais déjà envoyé un wesen à l'hôpital, mais c'était une sorte souris ou rat, qui ne savait pas se défendre. Au bout d'un certain temps, une joggeuse fit son apparition, peut-être que c'était son chemin pour courir, en tout cas elle se dirigeait vers la gueule du loup. Le détective m'en fit la remarque et je coulais un regard perplexe vers lui. Allait-on vraiment aller l'aider ? Je déglutis sur le moment. Cherchait-il à me faire tuer pour être le seul Grimm de Portland ? Un genre de : il n'y a pas de place pour nous deux ici. Ok, je me faisais des films, mais si c'était le cas il avait cas me tuer de ses propres mains. Je me rendais vite compte qu'en faite il essayait de me faire comprendre ce qu'il faisait de son don de Grimm. J'imaginais alors mes parents, guettant la créature dans la nuit avant de passer à l'acte. Cela avait pourtant était une bonne journée et pourtant, je me retrouvais là à attendre qu'on passe à l'acte, la peur au ventre. Je me doutais fortement qu'on allait devoir faire quelque chose et qu'on n'allait pas rester ici à regarder ce que ces wesen allaient faire à leur future victime. Je grimaçais à cette idée de devoir sauver une personne que je ne connais pas, mais s'il le fallait et bien, je le ferais. Je retenais un soupir et suivais ses instructions : ouvrir la portière sans ramener toute l'attention sur nous. Cette dernière grinça légèrement et je la poussais pour sortir une jambe puis l'autre. Qu'est-ce qu'on ressent à la base quand c'est la premières fois qu'on fait ça ? Pour moi, c'est de la peur rien d'autre. Et bien, je n'ai pas envie de mourir aujourd'hui, pas maintenant en tout cas. Mes parents avaient donné leur vie pour protéger pas mal de choses. Je soufflais doucement et me redressais sur ma hauteur pour suivre le détective. Il m'avait alors passé une batte avec des clous, je le détaillais, j'allais tuer ces wesen ? Et s'il y avait des caméras le long des hangars ? J'allais expliquer comment le fait que j'ai décimé un groupe de personnes ? Je frissonnais d'envie d'en savoir plus sur le coup et saisie la batte. Il m'expliqua qu'on n'allait pas les tuer, une chance pour moi, j'aurais du mal à expliquer à un psy le pourquoi j'ai tué ces gens. Je hochais tout simplement la tête et continuais à le suivre. Mon cœur résonnait dans mes tempes et me sang, bourdonnait dans les oreilles. On finit par passer à l'action et j'entendis le détective me lancer de me charger du dernier. Je tenais la batte à deux mains et commençais à frapper, je le touchais aux côtes mais je fus vite désarmé. Cette dernière m'échappa alors et je me retrouvais à main nue. Super, j'allais avec les poings, me baissant de justesse pour ne pas me manger le coup de pied. Ok, ce n'était pas la meilleure tactique. J'étais une Grimm qui ne sait même pas se battre, la bonne blague pour les wesen. Je jetais mon pied en l'air, il me l'attrapa et je me retrouvais vite fait au sol. Je me relevais vite fait avant qu'il ne m'assomme d'une droite. Je portais mes poings devant mon visage avant de lui foncer dessus carrément. On se retrouva au sol ensemble et je lui assonais un grand coup de poing. Il se défendit et me donna un coup dans la joue puis sur le nez. Je m'étais battu avec des moins féroces et moins lourds. Je pense qu'avant de dire que je suis une tueuse enfin une Grimm, il fallait surtout de l’entraînement et ne pas partir à l'aveuglette. Je me retrouvais alors sur le dos, complètement sonnée.
J'avais fait une grosse erreur en voulant la confronter directement aux Wesens. Je ne me rendais pas compte que j'avais beaucoup progressé pendant ces années et j'avais oublié à quel point, c'était dur pour quelqu'un qui n'était pas habitué. D'autant plus que j'étais également dans la police alors s'en parler de savoir se battre à la manière d'un Grimm, je savais le faire en tant que flic. Voyant qu'elle avait du mal avec son wesen, j'accélérais les choses. Je voulais qu'elle se débrouille seule, ralentir l'action mais je prenais l'avantage sur les Wesens. J'avais pris au préalable des flèches avec un puissant tranquillisant que je m'étais procuré chez un vétérinaire. Une dose d'ours suffisait à mettre un wesen au sol qu'importe de quel genre il s'agissait. Une fois que tous furent neutralisés, je m'approchais de Casey, vraiment très gêné de l'avoir impliqué dans cela. Je lui tendais mon bras pour qu'elle puisse prendre appui pour se relever. Je ne disais rien, elle devait terriblement m'en vouloir tout comme je m'en voulais à ce même moment. Mais que m'était-il passé par la tête à cet instant là ?
J'étais un Grimm, et j'aurais du savoir ce genre de choses. Je voulais protéger le monde des wesens et finalement, je n'étais pas capable de défendre la Grimm que j'avais rencontrer ne sachant même pas si nous étions plus de deux sur cette planète. Je lui devais des excuses et je cherchais des formulations dans ma tête pour ne pas paraître idiot. Je regardais comme un père les blessures qu'elle avait pu se faire durant ce combat pas très équitable. Je ramassais la batte et repartais vers la voiture. Je jetais un dernier coup d'oeil à ces wesens que j'avais mi K.O. Je l'aidais à regagner la voiture et la laissais s'asseoir sur le siège passager. Je remettais les armes dans le coffre en me disant qu'elles n'auraient jamais du en sortir. Je claquais le coffre et remontais dans la voiture. Le quartier était à présent calme et j'avais conseiller à la joggeuse de consulter un psy, que tout ce qu'elle venait de voir n'était que le fruit de son imagination. C'était stupide comme justification mais ça marchait dans la plupart des cas, sans doute en lien avec le fait que les gens regardent beaucoup trop de série mettant en scènes du surnaturel.
- Je suis désolé, j'aurais jamais du t'emmener ici, j'ai oublié comment il était dur d'être un Grimm, mais tu apprendras, . . . , je t'apprendrais. Pour l'heure, nous allons rentrer chez moi, je vais te faire un bon petit repas pour m'excuser, et on pourra parler si tu veux. Mais bien sûr, je ne vais pas te l'imposer, je peux très bien de déposer chez toi, mais je n'aimerais pas que tu restes seule, Portland est une ville qui compte beaucoup de wesens. Tu as au moins une arme chez toi, si ce n'est une arbalète au moins un pistolet de petit calibre.
On ne se dit pas Grimm juste en le disant, ni en ouvrant des livres. J'en étais entièrement consciente et dans la voiture, j'en avais déjà touché quelques mots. Je ne savais pas me battre, là, j'étais au moins fixée. Il me fallait juste un peu d'entraînement, j'avais hérité de la force, mais sans entraînement, je n'arriverais à rien comme ça. Je soupirais, restant sur le dos un petit moment, les yeux fermés attendant un choc quelconque. Rien arriva bien entendu et je rouvris les yeux en retenant un énième soupir. C'est bien ce que je disais, je suis peut-être Grimm, mais pas encore au point. Je roulais des yeux et soulevais un peu la tête pour voir le détective. Il était au dessus et me fit des excuses sur ce qui venait d'arriver et il m'invita à venir chez lui. Depuis que j'étais devenu Grimm, je me faisais beaucoup trop invité, entre un livreur et un policier, c'était vraiment bizarre. Là, c'était un Grimm et il pouvait m'aider à comprendre et à me défendre un peu. Il m'aida à me lever et je regardais autour de moi. Les wesen étaient au sol, inconscient et non pas mort et j'eus un frisson. Je frottais ma veste en cuir et regardais par la même occasion si elle n'était pas abîmée. Je repris mon attention sur le policier de Portland. Il n'était pas plus grand que moi et pourtant, il avait mis à terre quelques wesen, alors que moi, aucun. En même, il avait de l'expérience dans le domaine. Je n'avais pourtant pas chanté mes prouesses au combat, je n'étais qu'une débutante dans ce domaine.
« - Écoute, je ne suis pas catwoman ! Comme je l'ai dit, j'aurai préféré apprendre d'abord les wesen avant d'attaquer à l'aveuglette ! Tu es un expert et je débarque sur la planète surnaturelle ! Un repas ? Non merci, je vais rentrer chez moi pour aujourd'hui et me remettre de ce que je viens de vivre ! Par contre, lire des carnets ou des livres pour me mettre dans le bain, je ne dis pas non ! Je n'ai pas d'arme chez moi, à part des couteaux de cuisine ! »
Je frottais mon jean et massais mes membres endoloris par le « combat » où j'avais fini au sol en deux secondes.
« - Qu'est-ce qu'on fait de ces wesen ? Tu vas prévenir tes collègues ou les tuer ? »
Cette idée m'avait soudain traversé l'esprit mais j'avais du mal à voir ce détective tuer des gens, il aurait des ennuis. Mais il était un Grimm, doit-il agir en tant que Grimm ou en tant que flic ?
Dernière édition par Casey Donovan le Ven 26 Déc - 16:36, édité 1 fois
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Dim 21 Déc - 16:44
Pas la seule
Feat Casey Donovan
Elle restait courtoise avec moi même si elle m'exprimait relativement sa colère, je ne lui en voulais pas. J'arrêtais pas de me répéter que je n'avais pas été très réfléchi sur cette action. Elle semblait éreintée par le combat mais avait encore les idées en place. Je comprenais sa réaction, qu'elle ne voulait pas manger chez moi, juste rentrer chez elle, elle en avait découvert beaucoup pour aujourd'hui. J'allais tout de même la raccompagner jusque devant sa porte qu'elle le veuille ou non. Je n'allais pas lui demander si elle allait bien, je pense que la réponse aurait été un peu fleurie. Je regardais juste si elle n'était pas blessée sous la lumière des lampadaires. Je prenais de grande inspiration et ne rétorquais pas lorsqu'elle me répondit. Elle avait tout à fait raison et je lui faisais juste signe en direction de la voiture sans rajouter quelques mots que se fut. Alors que je me dirigeais vers la voiture elle jeta un dernier regard en direction des corps assommés sur le sol. Elle se tourna ensuite vers moi et à ma grande me surprise me demanda ce que nous allions en faire. Je fis les gros yeux l'air surpris et lui répondis.
- Les Wesens ne sont ni plus ni moins que des animaux surtout ces spécimens là, lorsque que tu blesses un animal, il ne reviendra pas faire toi de si tôt et réfléchira avant de te mordre quelqu'un d'autre, et bien les wesens, c'est un peu pareil. Ils savent à présent qu'un Grimm est en ville et comme ma réputation me précède, ils savent se faire discret sinon je serais obligé de passé à la méthode forte. Maintenant rentrons, tu as besoin de te reposer. Tu t'entraîneras avec moi , je t'apprendrais comment te battre contre eux.
Je ne voulais pas lui donner plus d'explications cela. J'ai déjà tuer mais dans des contextes bien particuliers, cela suffit aux Wesens en général. Si ce petit message ne leur suffisent pas et bien on laisse la justice faire et je m'arrange pour qu'ils aillent plus en prison qu'en asile pour leur protection et celle des autres. Le silence planait à présent dans la voiture. Dans l'obscurité de la nuit, je revoyais le visage des wesens et je me disais que sans doute voyait-il le nôtre à ce moment et aussi celui de Casey. En conséquence, j'avais décidé de passer la nuit devant sa porte sans qu'elle le sache, je ne voulais pas qu'elle ait des ennuis chez elle à cause de moi. Il suffirait que je prévienne Juliette et il n'y aura pas de problème. Enfin, nous arrivions dans son quartier et je me garais devant son immeuble.
Je n'avais vraiment pas participé au « combat », j'étais là sans être là. J'avais juste fait une petite présence. Je pense qu'il voulait que ça aille vite, mais je ne suis pas une machine, et comme je venais de lui en faire la remarque, je n'étais pas Catwoman. Je soupirais et me passais une main dans les cheveux. Je n'avais qu'une envie, soigner ma bosse que je sentais arriver sur ma tête et me reposer comme j'aurais dû le faire. J'avais oublié que j'étais en repos et que demain, je reprenais, avec toutes ses douleurs, j'aurais du mal à suivre le mouvement d'une serveuse. Je retenais un soupir et le regardais. Le silence planait, je montais alors en voiture et me laissais tomber sur le siège passager à fixer le pare-brise. Il me rejoint finalement et m'expliqua par la suite ce que signifier vraiment le sens de wesen. Je roulais des yeux, je voulais juste savoir s'il allait agir en tant que Grimm ou en tant que flic, mais à la de me faire un cours sur les wesen... Enfin au moins, j'en savais un peu plus. Il considérait vraiment les wesen avec des animaux ? Je les voyais surtout en tant qu'être humains, effrayaient et parfois idiot. Enfin, certains, pas tous... Certains pour devenir des être infâme voir gangster, trafiquant et d'autre, pour comprendre le sens du mot liberté et de venir parler à un Grimm. Je faisais allusion au livreur, Robert. D'ailleurs, en y songeant, ce dernier m'avait filé le numéro d'un Grimm-Policier, était-ce celui-là ? Puisqu'il était flic et Grimm a la fois et je n'avais jamais pensé à l'appeler, trop de boulot et la tête ailleurs. Si c'était lui, il était vraiment dangereux, il emmenait des novices sur le terrain. Si on devait parler en langage flic, j'étais qu'une bleu. Il avait conclu son dialogue en m'informant que je devais m'entraîner avec lui. Dans: je voudrais apprendre avant d'agir, je ne vois pas ce qu'il y a de difficile à comprendre. Apprendre à se battre, c'est bien, mais apprendre contre qui on se bat, je pense que ce serait mieux. Je ne répondis rien sur le moment et regardais vers ma fenêtre. Journée était vraiment passé très vite, j'étais partie le matin à 8h et avec tout cela, je n'avais pas vu le temps passé. Je voulais juste prendre l'air histoire de me sortir les idées noires et de penser à autre chose. Enfin on arrivait devant chez moi après je lui ais donné mon adresse. J'ouvris la portière en grognant un merci pour la balade et me tournais vers lui avant de descendre vraiment.
« - Franchement, avant chaque bataille il faut apprendre de l'ennemi, je ne sais rien sur les wesen, à part qu'ils sont flippant, le mieux pour moi, c'est de savoir pourquoi certains sont à éviter, d'autre à battre et d'autre à qui parler ! Parce que, je ne veux pas repartir comme ça à l'aveuglette, je ne suis qu'une bleu, une novice dans le domaine ! Alors la prochaine fois, enfin s'il y en a une, faite moi un topo que je ne me fasse pas tuer, ça serait gentil de votre part ! Sur ce, merci de m'avoir déposé ! »
Je claquais la portière et me dirigeais vers mon appartement en fouillant dans mes poches. Je retrouvais finalement mes clés et rentrais dans mon bâtiment sans dénier regarder dans la direction du détective. Une fois dans mon appartement, je retirais ma veste et la jetais sur le divan avant d'aller m'y écrouler de tout mon long. Je me passais une main dans les cheveux et fixais le plafond. J'avais vécu une journée de dingue, mais je ne voulais pas passer ma vie à regarder au-dessus de mon épaule, ni regarder la télé au plus bas si je me faisais attaquer chez moi. Je fermais les yeux et respirais doucement.
J'avais été stupide et plus le temps passait plus je voulais remonter en arrière, revenir et changer le déroulement des choses mais cela était effectivement impossible. Je ne sais pas ce qui m'était passé par la tête, cela ne me ressemble pas. Peut être est-ce l'enthousiasme de savoir que je n'étais pas le seul ou un inconscient qui voulait tester ses capacités pour satisfaire mon ego. Eddy avait été de bien meilleur conseil pour moi et il serait plus judicieux que je me comporte comme lui l'avait fait avec moi. Elle m'en mit plein les dents comme l'on dit couramment avant de claquer la portière de la voiture. Je lui en voulais pas au contraire, elle réagissait d'une manière tout à fait normal et j'avais bien des excuses à lui présenter mais à ce moment là, je pensais qu'il ne serait pas très judicieux de sortir de la voiture et d'aller frapper à sa porte. Lorsque l'on fait quelque chose de mal, je pense que seul le temps a le pouvoir de l'oubli et du pardon. C'est alors que l'âme en peine, je redémarrais le moteur et repartais. Sans musique et dans la nuit sombre, je repensais à tout cela, le regard un peu dans le vague en gardant une attention minimum sur la route. Je me laissais un peu aller tout en prenant le chemin pour revenir chez moi.
Lorsque je rentrais, j'avais toujours toutes ces images en tête et je réfléchissais en même temps à un moyen de mieux présenter les choses, être plus efficace et aussi plus serein pour elle comme pour moi. Je restais silencieux et Juliette ne comprenait pas, je lui avais seulement dit que j'avais eu une longue journée, c'était un peu le cas. Je m'allongeais dans mon lit après le repas et ne dormais pas de la nuit. J'imaginais comment j'avais pu l'effrayer. Je n'étais plus seul Grimm et au lieu de faire d'elle mon allié, je l'avais plutôt rendu contre l'idée de s'entraîner en tant que Grimm. Après mettre préparer ce matin là, je téléphonais au travail pour dire que je ne viendrais pas. Nous étions dans une période creuse, il n'aurait donc pas besoin de moi. Je laissais la matinée passer et je rendais quelques services à Juliette avant de partir l'après midi. J'allais dans la caravane et passais un long moment à lire les livres, je réfléchissais à comment j'allais exposer tout cela. Le soir venu, j'allais devant l'appartement de Casey. Je montais les escaliers avec mon bouquet de fleurs. Je devais vraiment avoir l'air stupide et c'est pour cela que je ne voulais pas sonner à la porte. Hésitant, je redescendais les marches en me disant que ce serait un autre jour. Je revenais alors trois jours plus tard, sans le bouquet cette fois-ci. Une fois de plus, je ne me sentais pas le courage, c'est alors qu'elle ouvrit la porte au même moment, ses clefs à la main. Elle me lançait un regard froid et sans expression et me dit qu'elle allait chercher son courrier. Ne sachant pas quoi faire, je restais devant la porte en attendant qu'elle revienne. Une fois en haut des escaliers, elle soupira me voyant toujours ici et finalement me laissa entrer après hésitation.
- Bonjour et Merci.
Je sentais que l'ambiance était un peu tendu et je ne savais pas comment commencer et ce n'était pas faute de mettre entraînais durant tout un après midi.
- Au lieu que je décides et que je commettes des erreurs encore une fois, je te laisse poser tes questions. Je voulais également te présenter mes excuses, j'ai voulu précipité les choses et j'en suis vraiment désolé, j'ai emmené des livres comme ceux que tu possèdes et quelques armes, non pas pour les utiliser mais pour que tu saches un peu l'équipement indispensable d'un Grimm, nous allons y aller étape par étape si tu veux bien, d'abord connaître son "ennemi", connaître ses faiblesses et prendre l'avantage tout en essayant de garder son sang froid et une efficacité plus que la rapidité, la réflexion plus que l'action, . . .
Je n'avais pas eu de nouvelle du détective depuis 3 jours et cela me convenait, j'avais failli mourir une fois pas deux. Enfin, j'exagérais un peu, je me suis battu, défendu, mais pas assez et j'avais été un peu dur avec lui à la fin. C'est vrai quoi, on n'envoie pas une personne sur le terrain sans un minimum de chose à savoir. Mais bon, en temps de guerre, on envoyait bien des bleus, des jeunes qui ne savaient rien de la vie, à la guerre, avec une arme avec laquelle ils ne savaient pas comment s'en servir. Au final, ils perdaient la vie. Non, je ne suis pas de la chair à canon et je ne voulais pas mourir comme ça. Bon, entre-temps, j'avais découvert pas mal de chose sur moi et sur les Grimm grâce à Smith, un ami de mes parents. Une cabane au fond d'un bois, rien que ça, je n'y étais pas retourné depuis. Et puis, m'y rendre comment ? Je n'avais pas de véhicule et je n'allais pas embêter ce vampire. J'en avais appris pas mal sur son espèce pour le tuer, tant qu'il ne me cherchait pas, je ne lui ferais rien. Je rentrais chez moi et m'enfermais à double tour en jetant un coup d'œil par l'œil de la porte. C'était devenu systématique chez moi, regarder au-dessus de mon épaule en soupirant et marchant vite. Je devais remerciais ce Grimm d'avoir estompé mes craintes, avant, c'était eux qui me fuyaient et maintenant, c'était moi. Le jour suivant rien ne présageait que j'allais me faire attaquer, mon horoscope, même si parfois, je n'y croyais pas, avait annoncé une bonne journée. J'avais passé une agréable journée, mis à part Marc qui me prenait la tête, mais on faisait avec. Le soir venu, je me devais d'aller chercher mon courrier. J'enfilais ma veste, posais mon bol dans l'évier et sortais. Je rentrais dans quelqu'un au moment de franchir le seuil. Je reculais d'un pas et regardais la personne. Non, pas ça, comment savait-il que j'habitais ici ? Ah oui, il est déjà venu. Je soupirais en repensant à la dernière fois où je l'avais vu. Je passais à côté de lui en lui parlant froidement et descendis les marches. J'ouvrais ma boite et pris mon courrier, que des factures. Je remontais les marches et... Il était encore là. Je devais partir au travail dans quelque temps, qu'est-ce qu'il me voulait. Je déposais mon courrier sur le petit meuble à l'entrée et le fis entrer en soupirant. Je me tournais vers lui en croisant les bras alors qu'il s'excusait pour la dernière fois. Il me dit qu'il avait des livres à me montrer, je le détaillais en soupirant. La dernière fois que je l'avais vu, j'en avais qu'un de livre et à présent, j'en avais plusieurs. Il me parla d'armes et je haussais un sourcil de surprise avant que je le jette dehors, il précisa que ce n'était pas pour les utiliser, mais me les montrer. Il s'arrêta enfin de parler et je retenais un soupir en levant les yeux au ciel.
« - J'ai découvert pas mal de chose sur mes parents, ce qui veut dire que j'ai trouvé leur cachette secrète, qui restera secrète, comme je n'ai confiance, vu que tu as tenté de me faire tuer y a quelques jours de cela ! Ensuite, j'ai plus de livres, je ne les ai pas tous lu, mais la plupart ne sont pas mal ! Je n'ai pas encore pu me familiarisé avec les armes ou lire leur définition ! Je n'ai pas non plus lu toutes les histoires de wesen, juste celle des vampires, de loups, d'araignée ! »
A mes derniers mots, j'eus une grimace, une araignée géante pourrait se trouver en ville et cela m’écœurais au plus haut point. Je restais là, sans bouger, ne sachant pas quoi faire d'autre.
Tout ne serait pas si simple comme je le craignais. Peut être que je n'avais pas laissé assez de temps depuis notre dernière rencontre et j'aimerais tellement revenir en arrière. J'étais un Grimm, une lourde tâche me pesait sur les épaules mais au lieu de faire honneur à ma réputation, j'avais fait bien le contraire et me sentait un peu démuni face à cette réaction très sèche envers moi. Je voyais bien que ce n'était pas vraiment le bon jour et essayant de lui apportait quelque chose de nouveau et lui montrais qu'au fond j'étais un homme bien, je venais de faire le contraire. C'était la première fois que je faisais une erreur depuis que je savais ma véritable nature.
- Ecoute, je sais que c'est vraiment mal parti entre nous, j'étais con, moi aussi j'ai perdu mes parents quand j'étais alors qu'un adolescent, j'ai été éloigné de mes parents sans avoir eu le temps de vraiment les connaître, à présent, je sais à quel point il me manque, à quel point ma vie en tant que Grimm avait tout changé pour moi. J'étais seul après avoir appris qui j'étais, j'étais encore un innocent jeune policier, je savais rien sur les dangers qui régnait autour de moi. Et d'apprendre que je n'étais pas le seul dans cette ville, ça a vraiment été une grande découverte et une grande surprise. Je voulais faire tellement de choses pour te protéger, pour que contrairement à moi, tu ne sois pas seul face à tout ça, que tu comprennes les dangers qui nous menacent à chaque instant, comprendre que dans un coin de rues, des membres du Ferrat ou encore des faucheurs de Grimm, des wesens mal intentionnés peuvent te nuire car à leurs yeux tu es une menace. Je voulais que tu sois forte face à tout cela, que tu ne baisses pas les bras et que tu apprennes pour pouvoir te défendre au plus vite. Mais tout cela a été tellement précipité et croyant faire une bonne action et te protéger, j'ai été vraiment stupide, et je sais que tu m'en veux, mais j'aimerais que tu comprennes que c'était pas mon intention. Je sais, c'est pas le moment pour que je te racontes ma vie et sans doute, tu n'en as que faire mais qu'importe, je te l'ai dis à cela me fait du bien de me confier à quelqu'un qui peut comprendre ce que j'ai ressenti, nous avons des points communs et j'aimerais qu'on les partage un peu plus. Nous sommes liés malgré tout et je comprends que tu veilles mettre de la distance entre nous. Nous avons tout deux autres choses à faire en ce moment là. Je te laisse réfléchir à tous durant ta journée, je m'excuse, et ne sais plus comment agir, tu as ma carte et je voulais te dire que si tu as besoin un jour, que l'on parle de tous cela, qu'on agisse doucement. Bref, je te laisse aller travailler . . .
J'avais dit tout ce que j'avais sur le coeur et je me tournais vers la porte. Je lui dis au revoir et descendais les escaliers, les pensées ailleurs et le regard dans le vide. Je m'asseyais dans ma voiture et laissais ma tête se bloquait contre l'appuie tête, repensant à tout cela. Des histoires de mon passé me revenait en mémoire, tout ce que j'avais vécu jusque là et aussi le soir où je voulais que Casey devienne une experte Grimm en seulement un soir. Je voulais oublier cela. Je passais la journée en regardant souvent mon téléphone, en espérant y voir un appel manqué d'un numéro inconnu mais rien de cela. Mon attitude était contre productive et cela se voyait sur mon travail, je repensais à tout cela . . . et j'espérais seulement que ce que lui avais l'avait fait comprendre qui j'étais.
Hors RP : Cette réponse a été dure ^^ j'étais pas inspiré si tu m'aides pas, on va être obligé de le boucler, j'ai fait mon maximum
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Mar 27 Jan - 22:29
Pas la seule
Nick & Casey
Il pouvait bien comprendre que j'avais mal pris le fait qu'il me traîne jusqu'à un entrepôt de wesen. Je n'étais pas prête et c'est tout. On ne devient pas chasseur en claquant des doigts, pour devenir un professionnel il faut de l'entraînement sans ça, en se fait manger par ce qui ont de l'expérience. Mais c'était aussi un peu de ma faute, je l'avais suivi. Je mettais dit sur le moment, qu'il allait me faire montrer des wesen et me les citer. Au lieu de cela, il était descendu de voiture et avait foncé, me lâchant dans l’arène. J'avais failli mourir, je sais, j'ai de la force, Robert me l'a dit, mais ça ne suffi pas. Un être fort sans entraînement peut y laisser sa peau. J'eus un frisson à l'idée d'avoir pu mourir ce jour là. J'aurais aimé en apprendre d'avantage, lire un livre c'est ridicule mais on se rend vite compte que, si on ne sait pas le minimum de la chose, on ne peut rien faire. J'aurais alors aimé savoir ce que ces bestioles étaient capable, où les frapper pour les assommer ? Mais je e savais rien, le jeune détective n'y était pour rien, y avait ma part de responsabilité aussi, je l'avais suivi sans réfléchir. Après tout, c'est tellement plus simple de donner tort aux autres, de rejeter la faute sur les autres, et c'était ce que je suis en train de faire. Je soupirais en le détaillant longuement avant qu'il ne commence un long récit que je n'attendais pas et que je fus surprise d'entendre sur le coup. Je plissais les yeux pour l'écouter vraiment jusqu'au bout sans le couper. J'en apprenais d'avantage sur lui que sur moi-même. Je roulais des yeux à certains passage, il n'était pas le seul à avoir eu une vie pas terrible et d'avoir découvert qui il était aussi durement. Quand on est accompagné et bien entouré on avançait facilement, mais quand c'est le sens contraire qui nous arrive, on est seul, mal entourer et on fait n'importe quoi ou on avance pas du tout. Comme moi, je ne suis pas entouré et j'ai eu la chance de le rencontrer et bien entendu je lui rejetais la faute sur lui. Comment aurait-il pu savoir ma réaction ? On ne se connaît pas. Je retenais un soupir à la fin de son récit et le regardait rejoindre ma porte d'entrée et partir. J'allais la fermer à clé en secouant la tête. Je n'avais même pas eu le temps de lui faire une remarque désobligeante de ma propre sauce. Dehors il faisait sombre et je me décidais de lire mon courrier en repensant à ce qu'il m'avait dit. Je pouvais toujours rentrer en contact avec lui. En clair, il voulait tout de même m'aider, mais devrais-je lui faire confiance ? C'est vrai quoi, il voulait peut-être me tuer la dernière fois et qui me dit qu'il ne veut pas recommencer ? J'eus un sourire en coin en secouant la tête, il aurait pu le faire maintenant comme un genre de : « Je veux être l'unique Grimm de Portland ». Mais il était hors de question que je me fasse avoir. Je me laissais tomber dans mon canapé et repris un livre pour le consulter. Je n'arrivais même pas à me concentrer tellement je pensais au fait qu'on ne devrait pas être seul face à tout cela. Je tournais les pages jusqu'à arriver à la fin du livre et fronçais les sourcils, il y avait un message écrit d'une autre couleur avec cette manie de mes parents : langage extraterrestre. Le message était différent de l'écriture que je croisais depuis plusieurs jours, c'était un message codait que je connais à présent et c'était signé Mary Kessler... Qui était-elle pour mes parents ? Je réussis à comprendre un peu malgré tout, elle parlait de son neveu Nick... Je bougeais légèrement et regardais la carte sur la table base avant de tendre la main et de regarder le nom dessus. Non, impossible, sa tante ne serait pas cette femme. Mes parents connaissaient certainement sa tante après tout. Mon sang fit qu'un seul tour et je me saisis de mon portable, hésitante. Vu comment il est partie, je me demandais s'il allait venir. Bien sûr Casey, qu'est-ce que tu crois, il va revenir aussi sec, t'es une Grimm et s'est un Grimm, il veut aider rien de plus. Je soupirais et reposais le livre et le portable. Je finis pourtant par appeler lui indiquant que je voulais lui montrer quelque chose sans lui dire quoi, après tout, il avait le droit de savoir que sa tante et mes vrais parents se connaissaient.