Zia serrait contre elle, un petit dossier qu'elle avait composé avec les dessins de son oncle. Depuis qu'elle l'avait retrouvé dans le cabinet du docteur, elle ne démordait pas de comprendre toute l'histoire et de savoir ce qui était arrivé à son oncle. La jeune femme était allée le voir plusieurs fois dans le centre où il avait été mis à l'abri, de sa folie réelle ou imaginaire, Zia ne le savait pas encore. Mais ce qui était sûr qu'il avait été attaqué par quelqu'un, ou quelque chose. Les dessins que l'homme avait fait ressembler, beaucoup à ceux qu'elle avait vu dans la cachette secrète, lorsqu'elle avait rangé dans l’entrepôt là où travaillait son amie Robert. C'est donc vers lui qu'elle se dirigeait pour qu'il puisse l'aider à trouver des réponses. Il avait dit que c'était son patron qui travaillait sur ça. Cela n'avait peut-être rien à avoir avec les deux histoires, mais quand même. De toute façon, la jeune femme n'avait pas d'autres pistes pour le moment.
Zia poussa la porte de l’entrepôt où travaillait Robert, il était bien mieux rangé que la dernière fois qu'elle était venue avec lui. Elle arrêta l'un des ouvriers qui courrait partout pour demander où était Robert. Le jeune homme était toujours en livraison avec son camion, mais il allait revenir. Zia était un peu triste de ne pas le trouver tout de suite, mais elle se décida à attendre, elle ne sait pas quand elle aurait la chance de pouvoir le croiser à nouveau. Elle s'assit sur un petit muret devant l’entrepôt et ouvrit son dossier pour regarder les dessins de son oncle. Il ne dessinait pas forcément trés bien, mais elle était presque sur de reconnaitre un visage d'homme avec celui d'un bison, et sur l'autre, on aurait dit plus un félin, comme une panthère ou un chat. Zia entendit le bruit d'un camion, et leva la tête pour voir un véhicule passait à côté d'elle pour rentrer dans l’entrepôt, elle se retourna pour vois si c'était Robert qui allait sortir du camion.
Robert Wunsch
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Lun 26 Déc - 18:30
Vers le voie de la vérité Feat Anastasia
Une journée chargée m'attendait. Je pensais à mon planning dès le matin en me préparant, si bien que dès que j'arrivais au boulot je savais quoi prendre et dans quel sens le mettre dans mon camion pour mes livraisons. Je peinais à trouver de la place et je m'agaçais sur la route, rien n'allait comme je voulais. Je faisais mes livraisons et me détendais entre deux en écoutant ma musique plus violente que mes actions (mon sacré hard rock et métal).
Je finis dans les temps ! Miracle, je pouvais enfin rentrer à l'entrepôt avant mes petites livraisons de cet après-midi à pied. J'étais juste à l'heure pour filer le camion à mon collègue. Je pourrais prendre un peu plus de temps ce midi. La tension descendait et je me détendais beaucoup plus en faisant ma marche arrière à l'entrepôt.
Je déchargeais ce qu'un client n'avait pas voulu et ressentais une légère douleur à l'épaule. J'avais peut-être un peu forcé sur la bête... Je posais le carton et me retournais dans le but de trouver mon collègue et lui filer les clefs. Je fus surpris de tomber nez à nez avec Anastasia souriante. Je wogue d'étonnement, mais elle n'avait pas dû le voir.
Zia vint vers Robert, avec un petit sourire, elle était bien sûr contente de le voir, mais disons qu'elle aurait préféré que ça soit une rencontre amicale, que pour des raisons aussi inquiétantes que la sécurité et la vie de son oncle, et peut-être même de la sienne. La jeune femme s'avança vers le jeune homme et le salua en lui faisant un bise sur chaque jour. "Bonjour, Robert. Comment vas-tu?" demanda -t-elle quand même, au cas où elle dérangerait son ami dans une mauvaise période. Zia ne savait pas trés bien si son ami pourrait l'aider, mais elle se devait quand même d'essayer pour trouver des réponses. Elle en avait besoin pour aider son oncle à voir plus clair. Elle ne pensait pas que ça soit des monstres qui attaquent son oncle. Mais la coïncidence était tout de même étrange, ce qu'il dessinait ressembler beaucoup à ce que son ami et elle avaient trouvé dans le cachette dans l’entrepôt. Robert avait dit que c'était les recherches de son patron pour un livre, mais elle se demandait si il ne faisait pas les mêmes recherches qu'elle sur ses êtres mythiques.
"J'ai un service à te demander?" commença Zia, elle ne savait pas si elle devait lui en parler, ou bien demander directement à voir son patron, puis la jeune femme se dit qu'elle aurait bien besoin d'un ami pour parler de tout ça avant, et peut-être que le chef de l'entreprise serait plus enclin à répondre à Robert qu'à elle. D'ailleurs, c'est ce qu'elle avait pensé, et c'est pourquoi elle devait passer par Robert avant, autant tout lui dire pour qu'il l'aide à le convaincre de parler. Zia commença à fouiller dans son sac pour en sortir des feuilles que son oncle avait dessiné. Elle était tellement nerveuse que les feuilles tombèrent sur le sol, dont une sur le dos, et on pouvait voir le dessin d'un étrange homme-bison.
Robert Wunsch
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Mar 17 Jan - 20:50
Vers le voie de la vérité Feat Anastasia
La présence d'Anastasia me ravissait, mais elle m'intriguait également... Elle n'était pas comme d'habitude, elle avait... Je ne savais pas trop, mais elle devait attendre quelque chose de moi. Et puis ces quelques mots me faisait penser que c'était important. Elle fouillait dans son sac pour en sortir des feuilles, je fronçais les sourcils.
"Hum ? ..." répondis-je simplement. Je riais de bon cœur quand elle échappait les feuilles au sol. Cette petite euphorie fut de courte durée quand je vis ce qu'il y avait sur les feuilles. Je fus énormément surpris par cela.Je venais de me baisser pour l'aider à ramasser les feuilles. J'en tenais une à propos de Bison, peut-être que cela m'en apprendrait un peu plus sur mon espèce... Je ne pouvais pas lui demander si nettement, ou lui prendre avec je ne sais quelle histoire...
"Euh... Où as-tu eu ça ? ... Je ... Attends"
Je plaçais la paume de mes mains face à elle pour accompagner mes mots. Puis je me pinçais le haut du nez. Oui, j'avais une décision très importante à prendre. Je soupirais et frissonnais un peu, trahissant un mensonge passé, demie vérité que je lui avait accordé. Je savais bien que ça allait revenir.
"Ok... Bon, j'ai une livraison à faire en ville. J'y vais à pied... ça te dirait de m'accompagner et en chemin, tu me raconte tout ?"
De toute façon je venais de me griller et je ne comptais pas m'en sortir avec un bobard cette fois-ci. Mon amitié, et même d'autres sentiments que j'avais pour Zia, m'en empêchait... Mais je n'avais jamais vécu ça, ni même fait entorse au Gesetzbuch Ehrenkodex, ou bien un peu et cela m'avait déjà coûté. Bref, j'attendais la réaction de la belle blonde en face de moi, perdant mes yeux sur son beau visage aux milles mini-expressions.
Zia ne comprenait pas la réaction de son ami Robert, il commença par bafouiller une réponse en voyant le dessin de son oncle, puis s'arrête sans autre explication, avant de se reprendre et lui proposa de l'accompagner à sa dernière livraison, et lui raconter tout ce qui se passait, et ce que tout cela voulait dire. La jeune femme le regarda un peu surprise, puis reclassant les dessins dans son sac, elle hocha la tête, et croisa le regard de son ami. Elle avait l'impression qu'il venait de prendre une descision importante, et qu'il avait peur. La jeune femme n'arrivait vraiment pas à comprendre, et c'était normale, elle n'avait pas la moindre idée dans quel monde, elle venait de mettre les pieds. Et aprés avoir ouvert les yeux, elle ne pourrait plus jamais faire comme si ... elle ne pourrait plus jamais les refermé, sauf à sa mort.
"On peut faire comme ça"fit la jeune femme, elle voulait évidemment parler de tout ça avec Robert, mais c'était surtout le patron du jeune homme qu'elle voulait voir. Mais peut-être que son ami aurait quelques réponses, aprés tout, il savait pour le livre de son chef, peut-être qu'ils avaient parler de plus de choses que ne le supposer Anastasia. Robert alla chercher son colis, et la jeune femme en profita pour faire quelques pas, et remettre un peu d'ordre dans ses idées. Son ami revint et ils se mirent en marche vers la destination en question. Zia marcha un moment ne sachant pas trés bien comment commencé cette conversation. "Je ... cherche plus d'informations sur ces ... dessins". expliqua-t-elle, elle ne parla pas de suite de son oncle, préférant d'abord savoir ce que Robert avait lui dire à ce sujet. Zia et Robert continuaient de marcher tranquillement, la jeune femme était à la fois impatiente de connaître les réponses à ses questions, mais aussi trés inquiète. Elle avait peur de ne pas aimer ce qu'il allait lui dire sur le sujet. Elle lui fit un petit sourire timide pour l'encourager à lui répondre, même si elle avait peur de la réponse, elle en avait besoin pour son oncle.
Robert Wunsch
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Dim 5 Fév - 17:15
Vers le voie de la vérité Feat Anastasia
Bon, il s'avérait que ni elle ni moi ne voulions en dire de trop. Elle attendait surement ce que j'allais finir par faire : me vendre.
Je pris le colis et ma veste. Je vérifiais tout les bons de commande. J'annonçais en passant à Anastasia que je n'avais pas une mais deux livraisons à faire. La première n'était qu'à dix minute de là. Nous y allions tranquillement. Les deux clients étaient des retraités qui avaient tout leur temps et ce n'était pas la première fois que je venais chez eux pour de petits colis. Je commençais par raconter ça à Zia pour ne pas entrer dans le vif du sujet. Etais-je en train d'éviter une conversation qui changerait de toute façon ma vie ?
Je terminais en lui disant que la veille dame par qui j'allais commencer m'avait tenu a jambe une heure une fois en m'offrant le café et me racontant son histoire. J'avais du temps ce jour-là, il pleuvait et j'avais passé un très bon moment. Nus arrivions en bas de l'immeuble assez vite car ce que je racontais était coupé de gros blancs. Je savais très bien qu'Anastasia était trop polie et n'osait as m'envoyer sur les roses pour recentrer la conversation. Peut-être appréciait elle aussi ce que je racontais pour être cordial.
A la porte en bas, je sonnais et la dame m'ouvrait. je laissais passer Zia en sentant son parfum discret et subtil. Je montais les premières marches en lui soupirant :
"Je t'ai mentis Anastasia... Mon patron écrit pas de livre..."
Je n'ajoutais rien et montais au premier étage. Je ne répondais pas à ses interrogations et lui dis répondre à cela plus tard. Je frappais à la porte, livrais à la gentille dame et nous pouvions repartir. Je n'étais pas rentré cette fois, pas besoin. J'avais été cordial, efficace et pro. Je me retournais face à une femme changée. Je soupirais et regardais mes pieds. Nous allions à l'escalier. J'avais les yeux dans le vague, sans cesse les mêmes pensées : lui dire la vérité. Je me retournais d'un coup au milieu de l'escalier. Elle était une marche au-dessus de moi. Je levais légèrement les yeux pour les planter dans les siens.
"Anastasia, as-tu confiance en moi ? Ton regard peut-il changer si je t'apprends un secret ? Saurais-tu le garder pour toi ?"
Comment lui dire autrement que si je lui apprenais la vérité sa vie allait changer. J'hésitais encore... Avais-je vraiment pris cette décision ? Cela était lourd de conséquence. N'étais-je pas déjà aller trop loin ? N'était-il pas préférable qu'elle me haïsse plutôt que de la mettre en danger ? Je réfléchissais encore en me demandant : *Anastasia n'est-elle pas aussi têtue que toi bourrique ? Si tu ne lui dis rien, elle va continuer de fouiller, et à fouiller où il ne faut pas sans savoir on finit par avoir des ennuis ... Ne la mets-tu pas encore plus en danger à ne rien lui dire ?*
Zia était soulagée que Robert retarde le moment où elle allait lui poser des questions sur les dessins et sur la présentation avec son patron. Elle était un peu surprise de quitter les lieux, elle aurait préféré qu'ils restent non loin de l’entrepôt pour qu'elle puisse lui poser ses questions le moment venu. Mais comme ils étaient partis à pied, cela ne prendrait sans doute peu de temps, et puis cela retarder le moment de la confrontation. Même si reculer pour mieux sauter, et qu'il faudrait à un moment ou à un autre, pour avoir des explications. Elle le devait à son oncle, qui avait prit soin d'elle, quand elle tait enfant, c'était maintenant à son tour de lui rendre la pareille. La jeune femme devait veiller sur lui et découvrir la vérité. Alors que Robert venait de sonner à la porte de l'immeuble. Il lui dit qu'il avait menti, avant de filer vers les étages, Anastasia resta en bas, sans savoir quoi faire, ou quoi dire. Elle était un peu vexée que son ami lui ai menti, en même temps sur le moment c'était sans doute peu important, mais aujourd'hui, tout était différent.
Finalement la jeune femme se lança dans les escaliers pour le rattraper pour lui demander des explications sur sa remarque et sur tout le reste. Il était peut-être au courant pour les dessins, et ce qu'ils signifiaient vraiment. Elle arriva presque derrière lui, quand il se retourna pour lui demander si elle avait confiance en lui, et si il pouvait lui révéler un secret. La jeune femme ne savait pas trés bien ce que tout cela voulait dire. Elle hocha timidement la tête, pour dire qu'elle le pouvait. Même si elle avait l'impression que c'était un lourd secret. Mais comment Robert pouvait être au courant du secret de son oncle, cela n'avait pas beaucoup de sens pour elle. "Dis-moi!"fit-elle soudain sure d'elle, même si elle ne l'était pas vraiment au fond, et qu'elle avait peur de cette vérité qu'elle allait apprendre. Mais elle voulait aider son oncle, il en avait vraiment besoin.
Robert Wunsch
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Sam 18 Fév - 15:05
Vers le voie de la vérité Feat Anastasia
Sa froideur me fit déglutir et frissonner. Je ne savais pas trop quoi penser de ce "Dis moi" posé strictement en réponse à ma question. Je ne m'attendais pas vraiment à cela et ne savais plus trop comment reprendre. Je relâchais mes épaules et reprenais d'abord ma descente de l'escalier. Je me tenais à côté d'elle et commençais doucement :
"Mon patron n'a jamais été bon dessinateur et n'a aucunement eu le projet d'écrire un livre..."
Je captivais son attention et mes sens wesen me faisaient sentir que je la troublais par ses premières révélations. Nous tournions au prochain palier. Je regardais son visage attentif et continuais :
"J'ai été surpris que tu trouve ces dessins et j'ai trouvé cette excuse pour ne pas te dire ce qu'ils représentaient... Je ne sais pas qui les a fait, ni pour quelles raisons..."
Nous continuions à descendre et j'étais toujours hésitant à lui révéler la vérité. Je n'en avais encore pas trop dit, sans lui mentir. Je soupirais et prenais mon courage à deux mains.
"Ces dessins ont leur lot de secret... et de danger. Avant tout autre chose, Anastasia, dis moi pourquoi tu t'intéresse à cela et d'où tu les tiens ?"
Je m'arrêtais dans le hall en bas et me tenais devant elle à attendre une réponse de sa part. J'aviserais après, mais je n'avais plus envie de lui mentir. De plus, si je lui révélais pour le monde des Grimm, je me devais aussi de lui dire mes sentiments avant de laisser passer ma chance...
Zia ne comprenait pas trés bien ce que le jeune homme était entrain de lui raconter. Il avait menti, mais disait aussi qu'il ne savait pas d’où ça venait, avant de dire que ces dessins étaient dangereux, et même secret, donc cela voulait dire qu'il savait ce qu'ils voulaient dire. Anastasia et Robert arrivèrent en bas de l'immeuble. La jeune fille se dit que ce n'était pas forcément le meilleur endroit pour parler de tout ça. Que pouvait-elle dire. Elle ouvrit la bouche pour lui demander des détails. Quand c'est lui qui lui demanda où elle avait trouvé ses dessins, Zia se dit qu'elle devrait effectivement lui parler de son oncle et de ce qu'il avait vécu. Mais en même temps, elle avait peur que fasse à ce nouveau danger, il décide de ne rien lui dire, ou alors de mentir encore une fois. Zia avait parfois menti, c'est vrai, pour éviter de se faire fâcher quand elle était enfant, ou même pour de petites choses. Et elle n'aimait pas beaucoup les mensonges et les cachoteries. D'un autre côté, elle n'avait jamais détenu un secret qui peut mettre la vie en danger celle des autres. Alors elle ne pouvait pas savoir comment elle réagirait.
"Peut-être.... que nous devrions discuter ailleurs."fit Zia, consciente elle reculait encore le moment de la révélation, autant pour lui que pour elle. Elle regarda autour d'elle, ce hall d'immeuble était trés charmant, mais elle se voyait mal raconter l'histoire de sa famille dans cet endroit. Elle préférait se retrouver chez elle, ou même chez Robert, un endroit plus intimiste. "Si je me souviens bien, tu avais parlé d'une invitation à dîner"fit Zia avec un sourire. La tension était suffisamment tendu pour essayer d'arranger les choses. Le repas était encore un peu loin, mais cela leur laisse le temps de pouvoir réfléchir à tout ce qu'ils ont à se dire. La jeune fille continua de fixer le jeune homme avec un maigre sourire. Elle était encore sur la première marche et lui en bas, ce qui faisait que la différence de taille n'était pas si grande. Leurs regards se fixaient intensément. Et Zia avait étrangement peur de perdre son amitié.
Robert Wunsch
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Sam 18 Fév - 19:22
Vers le voie de la vérité Feat Anastasia
Toujours pas de réponse, un évitement... Ou plutôt était-ce une sorte d'air taquin ? Une invitation même ! Subtil et bien placée pour désamorcer le conflit, mais s'en était une. Devais-je accepter d'aller chez elle et dans ce cas la laisser cuisiner, ou bien l'inviter chez moi pour qu'elle se repose un peu. J'optais pour la deuxième solution, et puis après tout, c'était moi qui l'avait invité le premier. Je souris irrésistiblement à cet air peu rassuré et cette réponse procrastinatrice.
"Très bonne mémoire mademoiselle Steward. Allons chez moi si tu le veux bien pour ce soir... Mais avant, le boulot"
Je souriais en lui sortant un petit objet de ma poche emballé dans du papier cadeau. Je ne savais absolument pas ce que c'était, mais en tout cas pour moi il s'agissait de a dernière livraison de la journée. Je pris un autre papier pour me remémorer l'adresse. J'en fis part à Anastasia. Je lui tins la porte en sortant, la laissant passer devant. Nous nous rendions à un immeuble non loin de là chez un jeune couple. Le trajet se fit en silence. Je pensais à comment lui dire les choses, et si je lui dirais. Je repensais au Kodex, à notre conduite en tant que wesen et tout cela...
Je livrais mon petit colis et j'apprenais par le jeune homme de quoi il était question : une bague de fiançailles. Je souris en l'apprenant et lui souhaitait bon courage avec cordialité. En redescendant je croisais la jeune femme qu'il m'avait montré en photo. Je lui dis bonjour en souriant. Je ne savais même pas que je pouvais être amené à livrer des bagues de fiançailles, mais cela me faisait plaisir. C'était peut-être bête, mais j'étais en quelque sorte un entremetteur de cet amour. Je pensais à mon propre bonheur et me trouvais alors morose. La femme que je visais me tourmentais autrement le cœur que par amour.
Je rejoignais Zia qui m'attendait en bas comme prévu. J'avais quelque chose à dire maintenant. je lui racontais l'histoire de cette livraison, ce qui fit parler d'autre chose que notre affaire et la fit sourire un peu. Je lui annonçais que nous allions chercher ma voiture à l'entreprise et que j'allais rentrer chez moi pour remplir un pue de paperasse de ma journée. Elle acquiesçait avec timidité. La tension était toujours palpable entre nous deux mais je restais optimiste et croyais en elle.
Une fois de retour, je pris les papiers qu'il me fallait mes affaires, les clefs de la voiture et je rentrais sans faire d'excès. Je coupais la musique, ne connaissant pas les goûts d'Anastasia. Elle regardait par la fenêtre tout le trajet. Je lui parlais de mes trajets quotidien, ce que je voyais tout les jours, le chemin que j'empruntais. C'est ainsi qu'elle sut quelle était ma maison avant d'y arriver. Je me garais devant. Nous entrions et je commençais par la faire visiter. Nus posions nos vestes dans l'entrée, puis nous passions dans le salon sur la gauche. J'ouvrais ma salle de bain, lui dis pour les Wc, puis nous entrions dans ma cuisine. Je lui montrais les deux chambres (dont la mienne avec le lit non fait) et la salle à manger.
Je l'invitais à venir dans le salon. Elle s'assit et j'allais chercher deux verres. Je rangeais ma tasse de café du matin et lui proposais à distance ce que j'avais en boisson. Elle choisit et je la rejoins. Je la servais en souriant et me prenais la même chose. En m'asseyant, je rouvrais peu subtilement les hostilités :
"Bien... Je sais que tu n'as pas envie d'en parler, moi non plus, mais tu es venue me voir pour cela. Je sais que c'est important pour toi. Je ... J'aimerais que tu commence par répondre aux questions que j'ai pu te poser tout à l'heure. D'où tiens-tu ces dessins et pourquoi t'y intéresses-tu ?"
Je relevais les yeux sur elle et tâchais de paraître à la fis bienveillant et curieux. Je ne voulais en ren paraître inquisiteur ou que mes suggestions soient mal placées. Je n'avais pas envie non plus qu'elle se dérobe de nouveau. C'est pourquoi j'ajoutais calmement :
"Tu peux me faire confiance et je t'aiderais... sans mentir"
Promesse que je lui faisais autant que je me la faisais également.
Robert accepta son offre de diner, et elle sourit à cette idée, bien qu'il ajouta qu'il devait finir son travail. La jeune femme hocha la tête, et le suivit dans son œuvre. La tension retomba un peu, et ils se mirent à discuter de tout et de rien. Il lui raconta l'histoire de la bague de fiançailles, qu'il venait de livrer. C'était assez mignon cette histoire, et la jeune femme sourit. Ils retournèrent vers l’entrepôt où Robert travaillait, il devait récupéré des papiers, ainsi que sa voiture. La jeune femme monta à bord, et resta silencieuse le temps du voyage, répondant simplement par des "oui" ou "ah bon" alors que Robert lui parlait de son quartier, et de sa maison. La jeune femme était à la fois impatiente d'arriver et de pouvoir parler de tout ça avec le jeune homme. Et en même temps, l'idée que cette conversation n'ait jamais lieu, lui plaisait aussi. Mais il était impossible d'oublier tout ce qui s'était passé, ces dernières heures. Ils avaient trop parler, et ne pourraient plus faire comme si rien ne s'était passé.
Zia entra dans la maison de son ami Robert, il lui fit visiter les lieux, et la jeune femme trouva la maison plutôt bien ranger et accueillante. Ils passèrent dans la chambre du jeune homme, et elle sourit à la vue du lit pas fait, c'était bien les hommes. Bien que le sien n'était peut-être pas fait tous les matins. Ils revinrent dans le salon, et Robert l'invita à s'asseoir. La jeune femme ne dit rien, et posa ses fesses dans un canapé, et le jeune homme demanda ce qu'elle voulait boire. Elle lui demanda un thé avant de soupirer. Elle se mit à jouer avec ses doigts en regardant autour d'elle, le décor de la maison : assez simple, mais trés bien. Robert vint s'asseoir et entra directement dans le vif du sujet, Zia se dit que ce n'était pas une mauvaise idée, mieux vaux ne pas tourner autour du pot pendant des heures. "Mon oncle, a dessiné cela, en disant qu'on voulait le tuer et lui faire du mal. Il est un peu fou, et je n'aurais sans doute pas pris au sérieux son histoire, si je n'avait pas déjà vu ces dessins avant. " expliqua rapidement la jeune femme, en buvant une gorgée de son thé, elle ne savait pas trop quoi rajouter de plus dans son histoire.
Robert Wunsch
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Jeu 2 Mar - 19:12
Vers le voie de la vérité Feat Anastasia
Anastasia semblait sur la défensive et ne voulait toujours pas m'en révéler davantage. Que devais-je faire ? Je relevais le coin de ma lèvre gauche en restant dubitatif, dans un semi sourire. Mon cœur battait la chamade pour deux raisons : lui annoncer toute la vérité et aussi parce qu'elle me plaisait.
J'écoutais sa réponse. Au peu qu'elle avait pu me dire : son oncle était toujours en vie et le fait qu'il ait parlé de ses dessins a attiré l'attention de mon amie... Elle semblait en savoir plus, c'est alors que je lui demandais à tout hasard si son oncle lui avait parlé de "Wesen", ou s'il avait un intérêt particulier pour "les frères Grimm"... Elle me répondait positivement aux deux et je sentais bien que son léger froncement de sourcil détectait quelque chose de suspect dans ses deux petites questions. Je descendis mon verre d'un trait et me dirigeait derrière le canapé qui donnait vers la porte d'entrée.
"Ne bouge pas, je vais te montrer quelque chose"
C'était définitif : elle ne me regarderait plus jamais de la même manière ! A moi de savoir comment continuer de marquer des points malgré tout. Derrière mon canapé se trouvait un large tapis rouge. Je le tirais et découvrais ma trappe dessous. Je relevais les yeux vers la jeune femme qui s'était levée et retournée vers le canapé. Comme elle semblait inquiète, je tentais de la rassurer.
"C'est un endroit où j'entrepose de vieux objets qui doivent restés cachés... Sache que la porte est ouverte et que tu peux partir à tout moment... et que surtout je tiens trop à toi pour te faire du mal. Attends moi là je reviens..."
Ma tête disparue quand je descendis dans la petite salle sous mon salon dans laquelle j'entreposais tout un tas de livres liés aux Grimms, wesen, plantes, etc. J'en trouvais un qui m'avait éclairé sur mes origines. Je vérifias qu'il s'agissait du bon ouvrage et le remontais. C'était un grimoire imposant, relié de cuir et avec des lettres en or pour montrer le titre. Un magnifique ouvrage ancien écrit en français, allemand et anglais.
Je sortais de mon trou le livre sous le bras et laissais la trappe ouverte. Anastasia était toujours là, plus surprise que jamais. Je déglutis, passais devant elle et allais m'assoir sur le canapé. Je l'invitais d'un regard à venir à coté de moi. Elle hésita encore mais s'approchait pour s'exécuter. Je lui posais le livre sur les genoux à la page du "Schwartz Bison". Je me permis de tirer ses feuilles et prendre une page qui ressemblait à celle de mon livre à propos de cette même "créature" pour Anastasia. Je fermais les yeux et déglutis de nouveau. Je soupirais et regardais Anastasia dans les yeux.
"Alors voilà... Je vais te dire toute la vérité. Elle est difficile à entendre, mais pour te prouver ma bonne foi, je te montrerais quelque chose qui repoussera ton entendement, quelque chose qui n'existe que dans les contes ou tes rêves les plus fous... Ce que je fais là, je ne le ferais pas avec beaucoup d'autre personne. Je ... Anastasia, depuis le jour où je suis rentré livré cette librairie, j'ai sentis des choses particulières envers toi et je tiens sinon à ton amitié... Maintenant que mes précautions, si on puis dire, sont prises..."
Je pris une pause. Je n'aimais pas m'exprimer ainsi, étaler mes sentiments de surcroît, mais prendre quelques pincettes me semblait de circonstance. Je pris le livre, rassemblait les feuilles et posais le tout ouvert sur la table. Je m'éloignais d'Anastasia et rejoins l'autre bout du canapé.
"Ces dessins représentent des créatures que l'on appelle "Wesen", c'est-à-dire des êtres qui ont souvent une apparence animale. Ce sont des hommes et des femmes qui prennent ces apparences. Ce phénomène s'appelle "woge", ce qui signifie "la vague" en allemand. Les "wesen" qui "wogent" ont souvent quelques traits caractéristiques à leur espèce : très souvent le visage, la tête et parfois les mains, les pieds ou une queue... Ces créatures ont très très longtemps étaient chassées par des hommes qui peuvent voir leur vraie "nature". On les appelle des "Grimm". Les personnes comme toi, une grande majorité, qui ne connaissent pas ce monde sont appelés "Kehrseite". Après ce soir, tu seras une "Kehrseite-Schlich-Kennen", c'est-à-dire que tu sauras pour l'existence de ce monde. Je n'ajoute pas plus de détail pour le moment... Tu... Je vois que tu ne crois pas à ce que je viens de te dire. Je ne sais pas qui était ton oncle, ce qu'il pouvait être, mais il savait... Maintenant, n'ai pas peur, je vais te montrer quelque chose... "
Je me levais et me déplaçais sur l'autre canapé. J'anticipais sa peur et décidais de prendre cette distance physique pour qu'elle voit bien, et pour qu'elle se sente plus en sécurité que si j'étais resté à côté d'elle. Je lui pointais le livre du doigt, sur la page où le dessin représentait ce que j'étais quand je woge. Je lui dis :
"Tu vois ce wesen, le "Schwartz Bison", c'est ce que je suis !"
Je la regardais franchement, sentant sa peur et la tension qui montait. Si je n'agissais pas elle allait me prendre pour un fou et se tirer. Je woge sous ses yeux ébahis. Je n'étais pas des wesen les plus laids, mais j'étais assez impressionnant. Je sentais les poils de mon visage arriver, mes petites cordes qui poussaient sur mon crâne, mes mains qui devenaient ces sortes de pattes d'ours (incompréhensible pour un Bison) et enfin mes pieds qui gonflaient dans mes chaussettes. Je lui parlais de ma voix grave et caverneuse de wesen :
"C'est toujours moi, Robert ! ... "
Je me retransformais en humain. Je ne pouvais soutenir son regard et me tournais, gêné. Je soufflais un peu et regardais les coussins du canapé, mes pieds. Je ne trouvais pas quoi dire ni comment rebondir. J'avais peur, vraiment peur et je tremblais perceptiblement. Qu'allait-il se passer à présent ? Je ne trouvais aucune réponse et n'osais plus me retourner ...
Zia espérait que Robert puisse l'aider à comprendre ce qui se passait, et de quoi son oncle voulait parler. Mais la jeune femme ne s’imaginait pas un tel monde vivant à côté du sien. Non, elle pensait encore recevoir une explication du monde connu. Elle attendait donc patiemment que son ami lui explique ce qui se passait. Tout comme son oncle, Robert parlait de Grimm et de Wesen, cela semblait important pour les deux hommes, mais de son côté, c'était des mots qui ne voulaient absolument rien dire. Elle avait assurée auprès de son oncle, et même de Robert, qu'elle pouvait gardé un secret, mais elle n'avait la moindre idée de ce qu'était ce secret. Zia soupira et observa son ami. Il s'avança vers le centre de la pièce et souleva le tapis, pour découvrir une petite cachette secrète dans le plancher de sa maison. La jeune femme trouva cette cachette assez rigolote, mais la tension était bien trop forte pour rire d'une telle bêtise, bien qu'elle pourrait le faire, mais ce serait nerveux, plus qu'autre chose.
Elle le regarda plonger la tête dans le trou et sortir un livre. Un espèce de gros grimoire. Il alla s'installer sur le canapé, et comme une automate, Zia allait s'asseoir à côté de lui. Elle était encore un peu raide, et sentait son corps se tendre à cause de la tension. Elle ne savait pas encore que ce que le jeune homme allait lui dire changerais sa vie à tout jamais. Robert posa le gros livre sur les genoux de la jeune femme a une page en particulier. Zia fixa le dessin fascnié par les détails représentant la créature. Elle l'avait déjà vu sur l'un des dessins de son oncle, son ami posa d'ailleurs l’œuvre de son oncle sur la même page. Zia observa les dessins, et comparant les détails comme on le ferait sur un jeu des différences. Mais mise à part le talent des deux dessinateurs, son oncle était un peu moins bon que celui du livre. Il n'y avait aucune différence. Elle leva les yeux vers Robert pour avoir plus de détails.
Robert commença par lui dire qu'il allait lui annoncer la vérité, la mettre en condition pour lui parler plus facilement. Mais Zia fronça les sourcils, et elle avait la nette impression qu'il était entrain de parler à un enfance, et cela la mit un peu en colère, mais elle ne dit rien et laissant Robert continuait sans rien dire. Il se leva du canapé, et commença à lui parler de Wesen, et au fur et à mesure qu'il parlait. Elle ressentait deux choses contradictoires, la première, elle ressentait une grande peur, et si ces créatures existaient vraiment, et qu'elle voulait faire du mal à son oncle, ou à elle, comme il avait dit. Et en même temps, elle ressentait une envie de rire, et de dire à Robert d'arrêter de se moquer d'elle, qu'elle n'avait pas besoin de ça. Mais le regard sérieux de son ami, l'empêcha de formuler cette remarque à voix haute. Elle ressentait de plus en plus la tension dans la pièce.
Robert alla s'asseoir sur l'autre canapé, elle ne comprenait vraiment pas ce qu'il voulait dire, et elle le croyais en théorie, mais la pratique, c'était autre chose. Il tendit son bras et annonça qu'il était comme la créature sur le dessin, Zia porta son regard sur l’œuvre, puis sur Robert. Il n'y avait aucun ressemblance entre les deux êtres. Puis soudain, le visage de Robert changea du tout au tout, Zia resta figée, sans pouvoir bouger, et regardait Robert, à moitié terrorisée, et à moitié fascinée, enfin pus terrorisée que fascinée. Il se mit à parler et annonça qu'il était toujours Robert. Zia avait bien du mal à le croire. Elle se leva précipitamment du canapé, et s'éloigna. Quand elle se retourna, il était redevenu humain. Zia le regarda se retourner, par crainte peut-être pour lui, ou pour elle, ,ou peut-être par honte. Elle ne savait pas trés bien quoi dire non plus.
Peut-être est-ce les sentiments qu'elle commençait à avoir pour Robert, même si il avait ce ... secret. Peut-être est-ce les nombreux romans de fantasy qu'elle avait lu au cours de sa vie. Ou peut-être est-ce autre chose, ou les deux. Mais la jeune femme reprit peu à peu des couleurs. Elle respira fortement plusieurs fois, comme si elle venait de courir le marathon. Elle finit par s'approcher doucement de Robert. Elle prit la feuille du dessin en passant, et s’arrêta prés de lui. Zia tendit la main pour toucher le jeune homme, et le faire se retourner vers elle. Il était toujours humain. Elle avait une question à poser. "Est-ce qu'il y a beaucoup des comme toi?" demanda-t-elle. Anastasia savait que ce n'était pas Robert qui en voulait à son oncle. Mais elle avait encore du mal à tout comprendre. Elle continua d'observer Robert, elle avait encore peur de lui. Mais elle avait envie de faire un effort. Même si elle ne savait pas trés bien, si c'était pour son oncle, pour Robert ou pour elle-même.
Robert Wunsch
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Ven 10 Mar - 19:59
Vers le voie de la vérité Feat Anastasia
Resterait-elle ? Allait-elle partir ? *Cela revient au même idiot !* me dis-je en silence et comme paralysé... Elle n'était pas grimm et ses yeux ne m'avaient pas fait le même effet, pourtant le regard qu'elle m'avait porté avait été profond et lourd de sens, entre la surprise totale et la peur. Je soufflais, désormais prêt à me retourner après avoir tourné cent fois mon action en tête. J'y avais bien réfléchis pourtant, mais j'assumais.
C'est Anastasia qui fit le premier pas en me touchant pour me tourner. Je le fis naturellement et posais mes yeux sur elle. Elle tenait dans sa main la feuille où était dessinée un Schwartz Bison et me demandait s'il en existait d'autres comme moi. Des larmes se formèrent à mes joues car cette question, je l'avais posée à ma tante il y a bien longtemps. Au lieu de lui répondre, je la pris dans mes bras et la serrais une seconde. Je me défis de cette courte étreinte et revenais à la réalité:
"Euh... oui... 'fin, excuse, non du tout ... c'est que ... C'est que cette question je l'ai posé quand je suis arrivé à trouver mes origines ici aux Etats-Unis... Tiens, viens, suis-moi"
Je l'invitais à me suivre dans ma salle secrète, ma cachette sous le salon. Je descendis le premier par la trou derrière le canapé sous la trappe relevée depuis tout à l'heure. Je l'attendais en bas de l'échelle. La salle était une sorte de cave en béton. L'échelle arrivée presque dans un des coins, celui de droite. Sur tout les murs étaient collés des étagères. La salle n'était pas grande, mais pleine de livres et de petits objets.
"Il y a là une mine d'information sur notre monde, enfin, mon monde... 'fin t'as compris ... Ils me renseignent sur différents wesen, des groupes, des rites, des plantes ou autres objets en lien avec les wesen ou les grimm... Et ..."
Je venais d'avancer au milieu de la salle pour lui montrer tout cela, touchant de ci de là quelques bocaux ou tranches de livres. Je m'arrêtais et me tournais vers elle, observant son beau visage :
"Tout ce qui est transcrit ou dessiné dans ces livres existent. Et pour te répondre, oui il en existe d'autres, bien d'autres ! Des comme moi ? Je n'en sais rien, je n'en ai jaamis croisé d'autres. N'aie pas peur, nous vivons en paix avec les Kehrseiten depuis des siècles et les heurts sont très rares ! ... Je ..."
J'hésitais et m'appuyais les fesses sur la seule table là, comme un bureau sur lequel je pouvais lire ou consulter mes ouvrages. Je laissais Anastasia s'avancer, regarder tout ce qu'elle voulait.
"Je ne veux absolument pas te faire peur et j'aimerais t'aider pour savoir ce que ton oncle à découvert et ce qui a pu lui arriver. Je ne veux pas que tu sois effrayée ou méfiante envers tout le monde. Ils existent des wesen plus violents, des wesen plus gentils, mais tout dépend de la nature humaine et la volonté de chacun. Tiens ! Je connais un Blutbad végétarien ! Une sorte de loup-garou... Mon voisin est un Löwen, un lion, et pas une once de méchanceté ou d'arrogance, il aide dès qu'on a besoin et c'est une crème ! ... "
Je sortais un livre pour lui montrer un Blutbad, un Löwen ... Je ne voulais pas m'enterrer dans tout ces détails sur les wesen et les grimm sans qu'elle ne retrouve sa confiance en moi. J'avais peur de sa suspicion et son détachement.
"Anastasia, dis-moi quelque chose ...Que penses-tu de tout cela ? As-tu peur ? As-tu toujours confiance en moi ? Et toujours envie de dîner français ce soir ? "
Je finis par ce détail et un large sourire. Je trouvais la situation trop tendue et je voulais qu'elle me dise ce qui lui passait par la tête, ce qu'elle ressentait sur le coup.
La jeune femme ne savait pas comment répondre à l'étreinte du jeune homme, mais avant qu'elle ai pu prendre une décision, il s'était déjà écarté et s’excusa. La jeune femme se dit qu'elle n'avait pas trouvé cela désagréable, même si la secoude d'avant, elle était plus que terrifiée par la vision de Robert sous son autre forme. Zia ne savait pas du tout quoi dire, ou quoi faire. Elle se trouvait dans une situation inédite. Elle avait l'impression de se retrouver dans l'un de ses romans fantastiques. Elle avait peur, ça s'est certain, en même temps, elle ressentait une certaine excitation de découvrir ce monde, de voir qu'il n'était pas totalement normal, et que la réalité pouvait dépasser la fiction. Elle avait envie d'en savoir plus, d'en découvrir plus. Mais elle savait aussi que ce monde pouvait être dangereux, vu l'état de son oncle, elle ne doutait pas qu'il puisse y avoir des êtres comme Robert plutôt méchant. Elle se trouvait dans sa cave secrète, un peu comme la bat-cave, elle sourit à cette idée étrange. Mais elle ne comprenait pas la moitié des choses qu'il était entrain de dire, c'était comme si il parlait une autre langue, pourtant elle reconnaissait les mots mais il n'avait pas le moindre sens. Elle savait que même les êtres humains normaux, il pouvait y avoir des "bons" et des "mauvais", c'était pareil pour les Wesens, mais elle ne s'attendait pas à en rencontrer un comme ça. Dans les romans, les personnages ne rencontrent pas les êtres fantastiques sur leur lieu de travail. Zia regarda la salle, et aurait bien voulu lire tous les livres, mais elle n'aurait sans doute pas assez d'une soirée pour y parvenir, et beaucoup de choses n'auraient pas de sens pour elle. Robert lui montra les créatures en question, un Blutbad, c'était un loup-garou, enfin en quelque sorte, et un Lowen, pouvait prendre l'apparence d'un lion, et Robert était un Schwartz Bison, cela devait être en rapport avec le Bison, sans aucun doute.
Robert la supplia presque de dire quelque chose, de se confier à lui. Zia n'était pas sûr de ce qu'elle ressentait et de ce qu'elle pensait de tout ça. Elle fit le tour de la pièce et regarda certains livres, observa des fioles et des plantes. Puis elle se tourna vers Robert, consciente qu'elle ne pouvait pas faire attendre sa réponse plus longtemps. "Oui, j'ai peur. Mais je suis plus curieuse. Je veux comprendre le monde, ton monde." fit Zia consciente qu'elle venait d'entrer dans un autre univers, et qu'elle ne pourrait plus faire marche arrière, et qu'elle ne pourrait plus détourner le regard des choses que Robert allait lui faire découvrir. "Tu peux me raconter .... ton histoire, autour d'une dîner"fit Zia avec le sourire en s'approchant de Robert, elle voulait vraiment comprendre son monde, et être ami avec lui. Les sentiments amicaux qu'elle ressentait pour lui, ne pouvait pas disparaitre parce qu'il n'tait pas comme elle, même si tout ça la dépassait vraiment, et l’effrayait aussi.
Robert Wunsch
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Ven 31 Mar - 21:24
Vers le voie de la vérité Feat Anastasia
Le peu de paroles qu'elle utilisait pour me répondre me mit du baume au cœur et d'autant plus lorsque lui vint l'idée de rester. Je déglutis et souris. Je relâchais la tension dans ma poitrine sans pour autant lâcher un soupir. J'avais pensé qu'elle me demande poliment de la raccompagner, mais que la soirée aille enfin dans un meilleur sens me plaisait bien plus. J'en étais si surpris et heureux que ma réponse se fut confuse :
"Euh... Alors... Mon... Je ... Oui, bien entendu !"
Je pris un catalogue de dessin wesen. Une sorte de livre d'image de différents dessins de wesen avec seulement leur nom, sans en avoir ne description précise comme les autres. Je ne connaissais pas la réelle nature de ce livre, ce pourquoi il fut élaboré, mais pour expliquer les wesen en image, il était une très bonne base. je le gardais sous le coude et invitais Zia à remonter la première. Je dois avouer ne pas m'être privé de me rincer l'œil au passage et fantasmer quelques secondes magiques sur ses formes. Une fois sortis du trou et de ma rêverie déplacée, je fermais la trappe et remis le tapis. Nous passions alors dans la cuisine directement. Je posais le livre sur la table et tirais la chaise pour mon amie.
"Tiens, assied toi. Tu peux le feuilleter, ça te donnera une idée du visage des wesen les plus courants : Mauzhetz, Eisbieber, Fuchsbau, etc. Permets moi un instant pour faire le bilan de mes placards et te confectionner un bon repas à la française !"
Un peu de bizarre, un peu de banal... Cela était étrange pour moi de mêler dans une conversation avec une Kehrseite à la fois du vocabulaire wesen et un truc aussi banal que faire un repas. Je m'amusais ensuite de cette situation. Anastasia trouvait un à un les wesen que je venais de citer, les trouvant "mignons", "joli celui-là", "belle la souris"... D'autres étaient moins glamour et lui tiraient quelques grimaces jusqu'à ce qu'elle referme le livre. Alors en train de sortir des légumes de mon frigo, je compris que c'était le moment de lui raconter "mon" histoire. Mais avant:
"Hum... Je te propose des "tournedos rossini" accompagné d'un végétal qu'on a piqué aux ricains, mais que l'on sait mieux cuisiner qu'eux : la pomme de terre ! Ainsi que quelques haricots, car j'ai que deux patates pour deux !"
Je rangeais les tournedos dans le frigo. Une chance que je les avais acheté hier. Je posais les patates sur la table et pris un économe dans le tiroir.
"Interdiction de m'aider, tu es mon invitée. Et comme je t'ai traumatisé, laisse moi t'apporter le réconfort des papilles !"
Désormais, la consigne était simple, mai oh combien difficile pour elle : ne rien faire, m'écouter et me regarder cuisiner. Je commençais alors mon histoire :
"J'ai beaucoup bourlingué dans différents Etats : je suis né dans le Nebraska, puis nous avons vécu dans l'Oregon, la Californie et le Vermont. Mon père eut une opportunité et nous sommes allés en France, en Alsace, une région magnifique à a frontière de l'Allemagne. Bref... c'est dans ce magnifique pays où j'ai vécu un bon moment que j'ai découvert vers l'âge de 14 ans que j'étais un wesen. Mes parents ne m'en avaient jamais parlé, espérant peut-être que leur fils n'ai pas hérités de cela. Oui, j'ai un frère, Romain, qui a quatre ans de moins que moi. Nous nous entendons bien... Passons. Je me souviens que c'était d'abord des odeurs que je sentais mieux que les autres, puis des sons, et et ensemble de choses que l'on pressens avant qu'elles n'arrivent. Je n'avais pas encore ... Je ne savais pas et mes parents n'avaient pas encore deviné à ce moment. Ce n'est que lorsque je montrais une force anormale pour mon âge que ma mère a tiqué. Mais c'est en bricolant avec mon père qu'il a su. Je leur faisais part déjà de ses nouvelles sensations, du coup ma mère s'en doutait. Elle m'enseigna ce que je devais savoir sur mes origines, mes dons et le fait qu'il était important de ne pas le montrer aux Kehrseite. Je crois que le fait qu'elle m'apprenne que j'étais une exception de la nature, que je pouvais faire le bien comme être dangereux pour moi et les autre me fit clairement comprendre le sens des règles du Kodex. Si aujourd'hui je me suis permis d'enfreindre ce code, c'est que peut-être je l'ai intégré tôt. J'ai donc appris à connaitre l'étendu de mes facultés, du moins le panel. Je te dis cela car un ami pense que je pourrais repousser mes limites et dépasser ce que je fais actuellement... Je suis curieux de connaître mes limites, mais je ne l'ai pas revu pour ces raisons depuis..."
Je finis d'éplucher, mis les épluchures dans un sac, posais celui-ci sur mon plan de travail à côté de l'évier et lavais les patates. Anastasia ne put s'empêcher de donner le coup d'éponge que je voulais donner ensuite à a table. Je souris.
"Je suis venu ici à Portland pour en apprendre davantage sur mes origines, car si les Bisons furent connus au temps des cow-boy, dont Buffalo Bill en personne, les Schwartz Bison, les bisons noirs, sont beaucoup plus rares. Ces cas particuliers seraient dotées de capacités quelques peu différentes, comme par exemple un régime alimentaire différent - je mange de la viande - et des facultés sensibles plus importantes... Une tante habitait là, c'était sa maison. Une femme pleine de dynamisme et de joie qui m'apprit ce qu'elle savait sur les Schwartz Bison. Mais elle tomba malade et la maladie l'emporta. Je ... Excuse-moi"
Je fis une pause, le souvenir de ma tante me serrais une seconde la gorge, mais je reprenais sans que cela m'impacte davantage, j'avais fait mon deuil.
"J'ai hérité de ses livres, son savoirs, sa maison et je lui serais à jamais reconnaissant pour tout ce qu'elle m'a légué."
Je mis les patates à cuire, puis je m'assis en face d'Anastasia.
"Tu vois, je ne suis pas sûr qu'elle ait tout de suite cautionné ce que j'ai fait ce soir, mais après cela elle aurait sourit et aurait ri. Puis, si elle avait été à, elle m'aurait dit : "On ne fait pas un repas pour une aussi jolie femme sans un bon vin !". Je reviens, bouge pas !"
Je lui fis un clin d'œil et m'éclipsais quelques minutes pour chercher une bonne bouteille dans mon sellier. Je pris une bouteille de vin blanc : Gewurztraminer obligé !
Je mis la bouteille au frigo et me rassis en silence en face d'elle. Je gardais le sourire, mais maintenant que j'avais raconté mon histoire, je restais sans mot. Je posais mes bras sur la table avec mes mains croisés. J'avais pensé à autre chose, mais le silence s'imposait quand je me pris à admirer les traits de son visage de nouveau paisible. Je tirais de mon attitude le premier sourire sur son visage sans le vouloir. Peut-être étais-je en train de la gêner ...
Zia et Robert étaient remontés de la cave, et sans le vouloir, la jeune femme se sentait un peu mieux, peut-être qu'elle était un peu claustrophobe, ou alors le fait d'avoir vu l'autre visage de Robert dans la cave, rendait ce lieu spécial, alors que cela n'avait rien à voir, puisque c'était Robert qui était spécial. Zia soupira et se plongea dans le livre, si c'était vrai qu'elle trouvait certains visage plutôt mignons, et d'autres drôles ou effrayant, ou même horrible. Elle serait bien incapable de les voir, et si elle les voyait, c'est que cela serait plutôt mauvais signe, non. Elle ne doutait pas que la nature humaine, ou Wesen, dépendait de chaque individu, que certains étaient sans doute gentils, comme Robert, et d'autres méchants, comme ceux qui avait terrifie son oncle. Mais bon, elle n'avait jamais vu ce genre de chose en 25 ans de vie, et les voir n'était sans doute pas trés courant. Elle soupira et referma le livre et se mit à observer le jeune homme faire la cuisine, il ne voulait pas qu'elle l'aide, mais elle ne pouvait pas rester sans rien faire. Elle commença par passer l'éponge sur la table pour qu'il puisse mettre le couvert, puis essuyer la vaisselle qui trainait.
La jeune femme écouta le récit de son ami, sur sa vie qu'il avait vécu aux autres coins du monde, jusqu'en France. Ce n'était pas un pays qui l'avait particulièrement fait rêver, mais tout le monde parlait de Paris, et on finit par avoir envie de voir cette ville, et sa tour Eiffel, et ses musées. Elle ne comprenait pas encore trés bien tous les termes que Robert employé, et en plus ils n'étaient même pas en Anglais, mais se rapprochait plus de l'Allemand, une langue que Zia ne parlait pas. Elle avait plus de facilité avec le Japonais, l'Anglais, bien sûr, et un peu l'Espagnol. Il y avait beaucoup de tristesse dans son regard, quand il parla de sa tante, que Zia ne put résister à l'envie de poser sa main sur la sienne pour le rassurer. Ils étaient tous les deux assis face à face pendant que le repas était entrain de cuire. Aprés son récit, Robert se tut, et Zia l'observa essayant de deviner ce qu'il ressentait. Si pour elle, découvrir son monde, était terrorisant et en même temps fascinant. De son côté, en parler ne devait pas être trés facile. Zia ne savait pas non plus quoi dire face à cette situation.
"Merci, d'avoir été honnête avec moi"fit Zia dans un sourire. Elle ne savait pas du tout ce qu'elle allait faire de cette information. Allait-elle pouvoir en parler avec son oncle, pour que lui aussi puisse comprendre ce qui se passe. Est-ce qu'il n'allait pas s’inquiéter encore plus pour elle, maintenant. Est-ce qu'il n'allait pas s'en prendre à Robert pour faire payer les autres de son calvaire. Même si maintenant, elle ne savait pas quoi faire de ce nouveau savoir, au moins, elle était rassurée de savoir que son oncle n'était pas fou, et que Robert lui faisait confiance pour lui avoir parler de tout ça, qu'il n'avait pas voulu la laisser dans l'ignorance, lui mentir, même par omission. Elle était vraiment contente que Robert soi comme ça, et pas autrement. Soudain, elle sentit une forte odeur de cramé, elle fit un petit rire de savoir que les deux pauvres patates étaient entrain de bruler. "Dis moi où sont les assiettes et les couverts?" demanda la jeune femme pour mettre la table afin qu'ils puissent manger enfin leur repas français dont Robert lui parlait depuis plusieurs semaines.
Robert Wunsch
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Ven 21 Avr - 19:20
Vers le voie de la vérité Feat Anastasia
Il ne m'était toujours pas facile de penser à ma tante de façon détachée et sereine. J'avais un attachement particulier à la famille et les amis. Même si je ne donnais pas des nouvelles à tous tout les jours, j'appelais mes parents en France quasiment chaque soir. La main d'Anastasia sur la mienne me fit frissonner, entre le bien être et la peur de l'indécence. C'était idiot, mais je n'avais pas envie qu'elle m'aime à cause de cette situation mais bien pour la personne que j'étais. Une fois que j'eus terminé, je me perdais une nouvelle fois dans ses yeux. J'étais calme et tranquillisé de la savoir toujours là. Elle avait même retrouvé le sourire et sa cordialité. Sentant que ma préparation allait mal finir, je tournais la tête d'un coup et me levais pour sauver le repas. Je secouais la poêle, ajoutais de l'huile, puis grattais un peu les morceaux pour ôter le cramé.
"Plus de peur que de mal, ça sera bien doré finalement !"
Je lui fis un clin d'œil et lui adressais un large sourire. Je faisais le malin, mais ça avait bien failli noircir. Je restais à côté de la gazinière pour ne plus rien loupé de la préparation. Je me tournais vers elle et me calais de côté sur le coin du meuble. J'indiquais le placard à mon invitée pour les assiettes. Je tirais le tiroir et lui tendais les couverts qu'elle disposait ensuite sur la table. J'avais à la fois l'impression d'être en famille par ma liberté de parler et ma tranquillité avec elle. Et d'autre part cette sensation d'une soirée entre amis, plus ou moins improvisée et informelle. Quel rancard !
"Tiens, le temps que ça termine, ouvrons ce vin !"
Je pris le tire-bouchon à hélices. Je pris la bouteille et tirais sur le col pour ôter le plastique qui l'entourait, sans le couper, ce qui était l'une de mes spécialités. Je lui racontais que peu de gens enlevait ce truc autour du goulot en tirant dessus plutôt que d'en couper le haut. Je lui racontais ensuite, tout en gardant un œil sur la viande et les légumes à feu doux, l'histoire de cette bouteille de vin que j'avais fait passer la douane plus ou moins légalement. Je lui décrivais les paysages d'Alsace, le vigneron, les champs de vigne... Je la servais et la laissais bien me dire ce qu'elle pouvait penser de ce que je lui avais largement vendu comme le nectar des dieux.
Je bus une gorgée debout et retournais à ma popote. Je terminais la préparation. Tout cela embaumait la cuisine d'une douce odeur qui attisait l'appétit. Je la regardais goûter le vin avec curiosité. Je tendais le dessous de plat à mon amie et posais le plat sur la table. Je n'avais pas fait d'effort dans la présentation...
"Désolé, c'est pas super bien présenté, mais je te jure que c'est bon ! Et c'est un mets assez délicat... Nous mangeons comme des riches ce soir !"
Une fois servis, je ramenais le plat sur le gaz et à côté pour nous faire de la place. Comme elle appréciait le vin, je lui en servais un verre plus complet. Je m'assis et ne bougerais plus pendant un moment. Je lui donnais une serviette en tissu large et blanche. Elles étaient quasiment neuves. Je les aimais car elles couvraient bien. Je la mis à mon col et pris mes couverts. Je la regardais m'attendre et nous attaquions ensemble.
"Bon appétit ! Goûte moi ça, tu vas pas en revenir !"
Je découpais ma propre viande, très tendre et cuite à point. A la première bouchée je savais que j'avais réussi mon coup. A voir ce qu'elle allait en penser. Je tentais de connaître son avis... Je ne savais pas trop quoi dire. Un sourire en coin de sa part me fit prendre de l'assurance. J'oubliais quasiment ce qui venait de se passer. Je profitais de ce moment d'hésitation pour me lancer :
"Anastasia ? Je ... J'aimerais savoir si ... Si tu aimerais que l'on se voit un peu plus... Pour se connaître... Qu'on se fasse des sorties ensemble... Enfin... "
*La ferme Robert. Pas bon. Ah !* J'hésitais en fait... je ne savais pas si je pouvais... Je déglutis et baissais la tête.
"Non, rien..."
Je pris une gorgée de vin et soupirais. *Sombre idiot ! T'en as d'autres comme ça ?...* Je me taisais et pris une bouchée. J'attendais sa réaction, que ce soit sur le plat ou bien ce que je venais de bafouiller.
Zia était encore hésitante, elle connaissait maintenant la vraie nature de Robert, et elle était hésitante sur le fait d'en savoir toujours plus pour mieux le comprendre, mais au risque de ne regretter d'en savoir trop, justement. De découvrir que tout n'était pas si rose, et c'était sans doute le cas. Ou bien de ne pas chercher à en savoir plus, et de juste savourer l'instant présent, mais aussi risque de faire ou de dire des choses qu'elle ne devrait pas dire à un Wesen, à Robert, et donc de lui faire de la peine. Pour ce soir, elle choisit de savourer son repas français, sans se soucier d'avantage des Wesen, même si elle ne pouvait pas s'empêcher de se demander, si Robert n'était pas entrain de se transformer et qu'elle ne voyait rien. Elle plongea son regard dans son assiette, et se sentit soudain mal à l'aise en face de Robert. Surtout que le jeune homme n'arrangea pas la situation en lui demanda si elle était d'accord pour qu'ils se voient de temps en temps. Car elle avait justement la même hésitation à ce sujet. Il avait sans doute partager avec elle, l'un de ses plus profond secret, et Zia se sentait triste et un peu honteuse de n'avoir rien à partager avec lui en retour. Elle avait une vie tout ce qu'il y a de plus banal, et elle était une jeune femme ordinaire. N'était-il pas mieux que Robert partage sa vie avec quelqu'un comme lui, un Wesen...
En plus, elle ne savait pas trés bien ce qu'elle ressentait pour Robert, elle le trouvait gentil, attachant, doux, et attentif, mais elle avait peur de se lancer dans une histoire d'amour. Et cela n'avait rien à avoir avec sa nature de Wesen, elle était déjà hésitante avant de le savoir. "On ... pourrait prendre un café, durant ma pause demain, si tu veux." proposa-t-elle, cela ne l'engageait à rien, et elle pourrait toujours prendre le temps de réfléchir à la suite, et puis cela soulagerait sans doute Robert de savoir qu'elle n'allait pas le rayer de sa vie aprés avoir découvert sa véritable nature. Il avait l'air si timide et hésitant, face à ça c'était presque trop mignon. Elle lui fit un sourire et but à son tour un peu de vin. "Le repas est trés bon" fit-elle en mettant une fourchette de pommes de terre dans sa bouche. Elle était tout de même contente de partager un tel moment avec Robert, elle avait longtemps hésité à accepter ce repas. A la fois, parce qu'elle avait peur qu'il se passe quelques chose et en même temps qu'il n'arrive rien. Il était arrivé quelque chose, mais pas vraiment ce à quoi la jeune femme avait imaginé.
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Lun 8 Mai - 23:08
Vers le voie de la vérité Feat Anastasia
Comme si j'avais woge, je redressais les oreilles pour entendre ce qu'elle me disait. Ce n'était pas une phrase bien compliqué mais ses mots me touchèrent. Je doutais que ce soit réel, puis le prenant comme tel, je prenais cela comme une invitation. oui, c'était bien une invitation ! Je souris, j'étais content et je ne pouvais pas lui cacher. Ma timidité et la sienne n'allait guère loi si l'un et l'autre de nous deux n'osait dire quelque chose. Pouvais-je autant dire que j'avais fait le premier pas ? Ce n'était qu'une invitation à se revoir, pas vraiment un rencard ou une preuve d'un quelconque amour de sa part. Je le savais, je voulais le savoir, mais j'en restais incertain et ce n'était peut-être pas ce soir, avec ce qui s'était passé que je risquais de le savoir... ou bien tout au contraire, c'était justement ce soir que je pouvais l'apprendre... mais pas tout de suite.
"Ok... Demain, à ta pause. Je t'attendrais à la librairie."
Je lui confirmais ma disponibilité d'une banalité de langage qui me faisait soupirer intérieurement. Je ne voulais pas valider une commande là, mais lui dire que oui je courrais pour la voir, la sentir, l'écouter ... Son sourire me toucha droit le cœur, j'étais sous le charme. Son compliment ajouter au peu qu'elle me disait. J'avais envie de la faire parler, parce que j'aimais l'écouter, mais elle parlait peu...
"Merci... J'espère pouvoir un jour te cuisiner quelque chose de moins grillé ou rattrapé..."
Je ne savais pas vraiment ce que je disais, ce que je pouvais paraître mais je pensais qu'en tout cas un coach en séduction se serait pendu... Nous finissions nos assiettes en nous regardant l'un l'autre baissant tour à tour nos yeux et ne pouvant nous empêcher de les relever. Je repensais alors à une chanson un peu kitsch, en français : "les mots bleus" de Christophe, ou bien cette belle chanson : "Elle est d'ailleurs" de Pierre Bachelet, très loin de mon répertoire habituel. Je secouais légèrement la tête et souriais encore. Une fois les assettes saucées, je me levais et donnais un dessert. Je finissais mon verre. Je brisais ce silence romantique en incitant Zia à finir le sien pour que l'on termine la bouteille. Nous terminions le repas en organisant notre rencontre du lendemain : heure, place que je pouvais trouver, ce qu'elle avait à faire demain. Enfin je la faisais parler un peu. Une fois le repas terminé, je débarrassais la table et lui dis que je ferais la vaisselle plus tard ou demain.
Je lavais la table et j'entrainais Zia à côté, dans le salon, pour ne pas qu'elle ne fasse la vaisselle ou autre chose. Je lui avais pris la main et l'entraînais derrière moi. Je m'arrêtais et la regardais en face de moi. J'eus l'audace, par sa proximité et son sourie, de poser mes mains sur ses hanches pour lui parler :
"Je crois que j'ai un peu trop bu pour passer la barre des 0.8 que nous autorise notre gouvernement. Il me faut donc une petite heure avant que je ne te raccompagne, à moins que tu ... Je peux te proposer de dormir dans ma chambre d'ami pour ce soir... Bref, tu me diras t'à l'heure. A ce que je sais de toi, tu comprends le français non ? J'aimerais te faire écouter une chanson à laquelle j'ai pensé il y a peu en te regardant..."
J'allais à mon ordinateur et l'allumais. Je m'assis sur la canapé et elle à côté de moi. C'était surement stupide mais j'allais jusqu'au bout de ma démarche. Avant de lancer, je tenais à lui dire :
"C'est peut-être idiot.. Tu vas trouver peut-être cela... "osé"... Mais cette chanson traduit vraiment ce que j'ai ressenti tout à l'heure et ce que je pense maintenant."
Je surveillais son visage et son attention pour comprendre les paroles. Je connaissais d'ailleurs bien d'autres titres moins subtils pour le dire... Mais ce n'était pas mes pensées. J'appréhendais sa réaction avec l'envie paradoxale et antinomique de l'embrasser. Elle qui pouvait se sentir si banale ou pas à la hauteur faisait chavirer mon cœur. J'étais peut-être idiot de tenter le tout pour le tout, mais je ne voulais pas qu'elle parte sans connaître mes sentiments. Lorsque ce morceau finit, j'en lançait un autre plus dans mon genre et en anglais, elle ne pouvait plus avoir de doute quand à mes intentions, je chantonnais le début de la seconde en attendant sa réaction.
Le repas se termina sur un silence, mais Zia ne le trouvait pas pesant, quoique elle se trouvait un peu bête de ne pas savoir quoi lui dire, quoi partager avec lui. La jeune femme sourit et se leva pour débarrasser la table avec lui. Il était entrain de passer un coup d'éponge, et elle hésita à ouvrir le robinet pour faire la vaisselle, mais Robert la coupa dans son élan pour prendre sa main et la conduire à son salon. Il lui dit qu'il ne pouvait pas encore la ramener chez elle, la jeune femme avait aussi bu, elle ne avait pas trés bien quoi faire, elle pouvait toujours appelé un taxi pour qu'il la reconduise chez lui. Mais elle voulait encore passer un moment avec Robert, elle choisit donc de rester encore une heure le temps que l'alcool passe et qu'il puisse la raccompagner chez elle. Mais elle ne se sentait pas encore prête à dormir chez lui, même dans la chambre d'amis, et puis elle n'avait rien pour se changer le lendemain.
Elle hocha la tête, et sentit les mains de Robert quittaient ses hanches, elle était un peu déçue et en même temps soulagée, c'était quand même étrange de ressentir deux choses aussi contradictoires. Elle fit un sourire à Robert, et s'installa à ses côtés. Elle comprenait trés peu le français, et ne saisit pas toutes les nuances de la chanson qui lui fit écouter, mais la seconde, c'était assez clair pour elle. Et elle sentit un peu honteuse de ne pas savoir comment réagir face à tout ça. Elle s'avança sur le bord du canapé pour se retrouver un peu seule pendant quelque secondes, où Robert n'était plus dans son champ de vision, même si elle sentait sa présence encore à ses côtés.
"C'est une trés belle chanson.... " commença Zia, mais elle avait peur de lui dire, qu'elle n'était pas sure d'être fait pour lui. Déjà, elle n'était pas trés sûre d'elle, faisait de son mieux dans son travail, il lui fallait du temps pour être à l'aise avec les gens qu'elle côtoyait. Et en plus, elle venait d'apprendre qu'ils n'étaient pas de la même espace, même si au fond, ils se ressemblaient quand même. ... mais je suis pas sûre d'être ... la bonne"fit-elle avec un sourire un peu triste, et sentant les larmes montaient dans ses yeux, mais elle ne voulait pas pleurer devant lui. Zia se pencha pour prendre un mouchoir dans son sac, et fit semblant moucher, puis elle fouilla pour chercher... rien du tout, histoire de faire quelque chose, le temps que son envie de pleurer s'en aille.
Robert Wunsch
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Ven 26 Mai - 16:17
Vers le voie de la vérité Feat Anastasia
La réaction de Zia ne fut pas celle à laquelle je pouvais m'attendre. Peut-être en avais-je fait beaucoup trop. Je devais être un bien piètre dragueur. Au lieu de conquérir la belle j'allais finir par la faire fuir. Elle s'éloignait d'ailleurs de moi et se mit au bout du canapé. J'avais dans l'idée de la faire fondre, certes mais pas en larmes !
Je sentais mon cœur se serrais et me retrouvais inactif et sans voix. Je la regardais et me sentais mal. Je coupais l'ordi en le fermant et me tournais légèrement vers elle. Que pouvait-elle bien avoir. Elle m'avait semblé être une évidence pour moi, la femme avec qui je voulais sortir et qui me ferais encore sourire. Je ne savais pas quoi dire mais je pensais que le problème venait peut-être à la fois des révélations de ce soir et sa peur d'entrer dans mon monde.
"Zia ? Je ... Tu es une très belle femme. La première fois que je t'ai vu, je ne comprenais pas ma chance. je l'ai saisie en parlant un peu avec toi ce jour là et en te quittant surtout. J'ai passé la soirée à mettre au point un plan pour te revoir sans que cela paraisse trop commandé, pour que ce soit le plus naturel possible. J'adore écouter ta voix et quand j'essais de t'interroger tu te complet dans le mutisme. J'aime tes airs joyeux et je t'ai mis au fait d'un monde étrange, une situation de doute et de danger..."
Je fis une pause et m'approchais d'elle. Je redoutais qu'elle se dérobe. Je tentais d'être le plus doux possible, la voix posée la plus calme et sereine possible. Je tendis mon bras et le passais par-dessus ses épaules. Je la fis tomber sur moi et glissais ma main à sa hanche. Je la collais à moi pour notre premier câlin, encore amis, un peu amoureux je ne savais trop quoi penser, je voulais juste la réconforter.
"Ah ils en ont du talent Scorpions et moi je suis bien peu doué avec les jeux de l'amour ! Je sais que ça te fait drôle ce soir et que j'ai pu te choquer. Et idiot que je suis c'est ce moment là que je choisis pour te dire mes sentiments... Je ne regrette rien, je veux juste que tu sache que je te laisserais le temps."
Alors que je continuais de parler je sentais qu'elle se blottissais contre moi. Et comme je terminais ses derniers mots, je me penchais pour voir son visage au moment où elle relevais la tête. Je brûlais de l'embrasser et plongeais mes yeux dans les siens. Ne pouvant me taire décidément, je lui chuchotais encore quelques mots :
"Tu n'es pas banale tu sais !"
Je souriais. Plus polysémique et maladroit tu meurs ! Je savais pourtant qu'elle avait compris que je faisais référence à ma nature wesen et sa "normalité" supposée. Mais pour moi elle était bien plus qu'une kehrseite-Schlich-Kennen.
Zia ne savait pas trés bien quoi faire, elle sentit que Robert bougeait de son canapé, le jeune homme se mit à lui parler, elle entendait les mots, elle les comprenait, mais elle savait qu'il était sans doute sincère, mais découvrir ce monde, et commençait une histoire le même soir, c'était peut-être un peu beaucoup. Robert ferma son portable et s'avança vers elle, Zia se retourna et il la prit dans ses bras. Il la fit tomber dans ses bras sur le canapé, Zia se laissa faire, parce que au fond, elle avait envie d'être avec lui. Mais une peur était encore présente en elle, pas vraiment de sa nature Wesen, enfin si un peu, mais pas seulement cela, de la relation en elle-même. Il se mit à parler, et à lui dire qu'il ne regrettait pas ce qu'il avait dit et qu'il lui laissait du temps. Zia savait qu'il ne pourrait pas attendre autant de temps. La jeune femme se laissa aller dans ses bras, elle espérait ne pas lui donner de faux espoirs, mais elle avait besoin qu'on la serre fort. Elle avait vécu des choses bien assez compliqués ces derniers temps, et elle avait faillit le perdre dans une prise d'otage, alors savoir qu'il allait bien la rassurer aussi.
Elle leva la tête vers Robert, et croisa son regard, elle ne savait pas si osé l'embrassé ou pas. Elle n'était pas encore prête et elle avait peur de prendre trop de temps pour l'être, tout comme elle avait peur de ne prendre assez de temps pour bien peser le pour et le contre dans cette relation unique. Enfin, au fond, elle se doutait qu'il devait y avoir d'autres couples comme eux, mais pour elle c'était assez unique. "Merci"fit-elle à sa remarque, en baissant les yeux, et joignit tout de même leurs mains, pour lui faire comprendre que le contact n'était pas rompu, mais qu'elle n'avait dit non pour qu'ils essayent de voir où cette histoire allait les mener. Déjà ils avaient un premier rendez-vous demain. Elle savait qu'il était sincère sur sa remarque, mais elle en doutait pour elle-même. Elle posa sa tête sur son épaule, et ferma les yeux, en silence, elle était tout simplement bien, à l'aise, mais elle n'avait pas envie d'aller plus loin pour ce soir.
Robert Wunsch
♠ Origine Wesen
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Dim 28 Mai - 17:27
Vers le voie de la vérité Feat Anastasia
Son "merci" me fit chaud au cœur et sentir ses doigts entre les miens me fit frémir. Elle se blottit contre moi pour mon plus grand plaisir. Nous étions calme et bien l'un contre l'autre. J'aurais aimé que ce moment dur encore voire ne cesse jamais. Je mis alors beaucoup d'espoir dans ce rendez-vous de demain. Avec une bonne nuit de sommeil et une matinée pour réfléchir Anastasia aurait le temps de savoir où elle irait. Je retrouverais sans doute aussi son enthousiasme habituel. Cette soirée avait été pour elle éprouvante et pourtant elle ne savait pas à quoi s'attendre la pauvre...
Une heure passée blottis l'un contre l'autre, elle se relevais et là je savais qu'elle voulait y aller et j'étais prêt à ce qu'elle me quitte. Je me réconfortais bien sûr à plusieurs idées : la première c'est que je la revoyais le lendemain, la seconde c'est que nous avions le temps d'apprendre à nous connaître, la troisième c'est que c'est en partageant que l'on connait l'autre et on l'apprécie ou au contraire l'n sait que l'on s'engage sur la mauvaise voie, pensée que j'écartais loin immédiatement.
Je la laissais en bas de chez elle et l'embrassais sur le front en souriant. Je restais sur le trottoir les mains dans les poches en attendant qu'elle ait monté l'escalier. J'attendais 5 min pour redescendre sur terre et avoir un peu plus de pensées à la conduite. Je rentrais chez moi et passais une nuit très agréable et emplie de beaux rêves.