Description Physique
1,70m, châtain, les yeux noisettes pétillants de malice. J'ai les cheveux longs et point de vue corpulence...disons que j'ai tout ce qu'il faut où il faut et que je fais tourner les têtes.
Caractère
J'ai un caractère entier et je suis assez virulente. Je n'aime pas que l'on se moque, que ce soit de moi ou des autres. Je déteste la méchanceté gratuite et le mensonge. Je suis une personne ouverte, plutôt imprévisible et je suis toujours là où on ne m'attend pas. J'ai le chic pour mettre les pieds dans le plat et voir ce que je ne devrais pas voir. Je suis spontanée, directe et très professionnelle. je sais m'adapter aux circonstances de mon métier et aux gens que je rencontre même si parfois je fais des gaffes involontaires. Curieuse de nature, je n'hésite pas à poser la question qui me turlupine même si le moment est mal choisi. |
LANGE Lily Âge:27 Métier:Photographe et/ou Reporter Groupe:Kehrseite-Schlich-Kennen Association:Association Etat Civil: Célibataire Ville de naissance:New-York
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Je suis née à New-York dans les quartiers du Bronx où mon père exerçait comme policier. Je suis la deuxième enfant de la famille, nous sommes cinq, deux filles et trois garçons, mais de deux pères différents. Mon père biologique s'est fait tué en service à 24 ans et ma mère a décidé de quitter New York pour s'installer à Portland. Elle a commencé par faire des ménages afin de nous élever mon frère Adrian et moi. Au bout d'un an, elle fut embauchée dans une grande maison bourgeoise et c'est ainsi qu'elle rencontra mon beau-père, Oliver, fils unique de la famille. Leur amour fut vu d'un mauvais oeil par les parents de ce dernier mais elle était si belle et si douce qu'ils finirent par l'accepter. Le seul bémol, c'est qu'ils étaient wesen, des Jägerbär et un lien avec une Kehrseite n'était pas monnaie courante. Ils furent cependant acceptés et leur mariage fut célébré. A la naissance de mes frères, des jumeaux, et de ma soeur, je fus enchantée et notre relation de fratrie était exemplaire. Personne ne pouvait deviner que nous n'étions pas tous des enfants des mêmes parents. Nous avons grandi ensemble, fait les mêmes bêtises et vu le peu de différence d'âge entre nous tous, nous nous entendions plutôt bien.
Nous avons chacun choisit notre voie, les jumeaux Charles et Édouard sont en médecine, ma soeur Léa fait des études en analyses biométriques, Adrian est ingénieur en bâtiment et moi, je fus la seule à ne pas poursuivre sur un long cycle. Il faut dire que je préférais jouer les belles, je sortais beaucoup et rarement avec le même gars plus de trois mois car ensuite ils étaient trop entreprenants. Cependant vers 16 ans, je me pris de passion pour le métier de photographe et lors d'une manifestation de quartier j'exposais mes premiers clichés afin d'aider au mieux l'association dans laquelle je tentais de m'impliquer corps et âme afin d'aider les plus démunis. Un vieil homme nommé Paddy, photographe de métier, me dit adorer mon travail et me proposa une formation. Au début ce n'était pas facile de comprendre ce qu'il m'expliquait et il fermait sa boutique afin de me montrer sur le terrain. Je l'aimais comme mon grand-père et je le taquinais souvent. Il m'apprit le métier et fit de moi une vraie professionnelle. Cependant il m'a obligée à reprendre les cours et j'ai fini par obtenir un diplôme en journalisme.
Je faisais surtout de la photo prise sur le vif, montrant à la fois la beauté et la misère du monde. On m'engageait parfois pour couvrir une cérémonie, une remise de médaille et de temps en temps sur des scènes de crime. Mais ma passion restait la rue et c'est ainsi que j'eus le coup de foudre. Mon coeur avait bondi dans ma poitrine et il s'affolait tellement ma vision était attirée. Je le photographiais dans tous les sens, sous toutes ses coutures et il devint rapidement ma vedette et l'amour de mon coeur. Il était magnifique, d'une beauté incroyable et sa tendresse spontanée dépassait toutes mes espérances. Lorsque je revins à la boutique avec lui, les yeux remplis d'amour, Paddy me dit que nous étions fait pour nous rencontrer. Il me demanda comment il s'appelait et je lui répondis : CHOUBY. Quoi ?! A quoi pensiez-vous ? Il s'agit d'un superbe berger australien, il était bébé et à l'abandon, ses yeux tristes m'ont littéralement fait fondre et je l'ai gardé. Il était tellement sale et maigre que son premier bain fut pris avec douceur et délicatesse afin de ne pas lui faire mal. En un mois, il était méconnaissable, il avait grossi et avait une fourrure splendide. Je l'emmenais partout et le simple fait de le laisser me brisait le coeur. Par la suite, les gens trouvaient naturel de nous voir arriver ensemble. Évidement selon les circonstances Chouby restait dans la voiture et attendait que j'ai fini.
Lors d'une cérémonie organisée pour fêter l'anniversaire de mariage dans une famille noble, Chouby ne supporta pas de rester dans la voiture. Vu qu'il faisait chaud, j'avais laisser les fenêtres un peu plus ouvertes et il en avait profité pour se carapater. De retour à la voiture, je crus devenir folle, Chouby n'était plus là. Je me mis à pleurer à chaudes larmes, j'avais chercher partout et ne l'avais pas trouvé. Au bout d'une demi-heure, je ne savais plus quoi faire, ma boule de poil d'amour ne revenait pas et je m'effondrais le long de ma voiture.
C'est alors que je le vis, en laisse, au pied d'un pantalon noir. Je lui saisis le museau et me mis à l'embrasser, rire et larmes se succédaient et je ne cessais de lui dire que je l'aimais. Un raclement de gorge se fit entendre je redressais la tête et un bel homme brun aux yeux bleus me regardait. Il me demanda si cette "catastrophe ambulante" était à moi. Je fis oui de la tête et à son air je compris rapidement que Chouby avait fait des bêtises. Je me proposais de tout remettre en ordre mais au vu des dégâts, je regardais avec un air de pitié mon interlocuteur. Il me donna un coup de main et nous réparions les bêtises de mon chien d'amour. Le jeune homme s'appelait Brian, il me demanda de nous revoir avec Chouby et j'acceptais. Il était écrivain mais ne gagnait pas sa vie. Il faisait donc plein de petits boulots pour subvenir à ses besoins. Nous sommes devenus inséparables tous les trois, aujourd'hui Brian est devenu mon compagnon même s'il est un balam, il est très doux avec moi du moins sous sa forme humaine.
Paddy nous a quitté dans le courant de l'hiver et m'a légué son affaire qui était composée d'un logement et de la boutique de photographe. C'était une immense maison avec en bas en entrant à droite, un studio réservé à l'employé (j'avais longtemps vécu ici), de l'autre côté c'était la boutique avec le studio photo et tout ce qui permettait de travailler. En haut c'était l'appartement et j'ai décidé de déménager la plupart des meubles afin de mettre ceux de Brian et le peu qui était à moi. c'était très grand mais très mal agencé et on décidait de revoir tout ça. Lors du déménagement, Robert a découvert des herbes qui peuvent anéantir la force d'un wesen, nous décidions de garder cela pour nous pour l'instant même si j'en ai vaguement parlé avec Alec et qu'il étudie lui aussi ce phénomène étrange.
Brian tient ma boutique ce qui me permet de continuer tranquillement de faire les photos que je veux et lui d'écrire pendant son temps libre. Notre plus grande préoccupation est de nous retrouver le soir avec Chouby.
Aujourd'huiBrian s'absentait de plus en plus souvent pour des "séminaires" et je finis par trouver tout ça très louche. Un jour je lui annonçais m'absenter 48h pour couvrir la cérémonie d'un mariage huppé mais en réalité j'avais décidé de l'espionner. Au moment de l'embarquement je vis Brian tranquillement faire demi-tour avec Chouby et je me cachais dans un coin de l'aéroport. Une heure plus tard, je squattais à l'association dont j'avais les clés et le soir venu je pris le chemin de la maison. Arrivée à 200m de chez moi, je vis Brian promenant Chouby, j'allais le rejoindre lorsqu'une belle blonde lui sauta au cou en l'embrassant fougueusement. Je m'appuyais contre un arbre, les larmes aux yeux emplis de colère. J'attendis ainsi une ou deux heures, le temps de me calmer. Puis bien remontée, je décidais d'entrer dans ma maison. Chouby me fit la fête et je lui fis signe de ne pas faire de bruit. Un baiser sur le bout de son nez et je montais à l'étage. Lorsque j'ouvris la porte de ma chambre, je n'eus pas besoin d'un dessin pour comprendre que je ne comptais plus pour Brian. Je lui demandais calmement de faire ses bagages, lui interdisant de me donner quelque explication que ce soit. La blonde se rhabillait sans dire un mot. Brian voyant la colère dans mes yeux s'exécuta. Je lui dis que je lui renverrais tout ses biens dès qu'il me donnerait une adresse. Un an de bonheur gâché ainsi, ma gorge se serrait mais hors de question de pardonner. Ils partirent et je descendis m'installais avec Chouby sur le canapé. Une nouvelle vie commençait mais elle serait à nouveau emplie de méfiance....