C'est dans l'adversité qu'on reconnait les vrais amis
~feat. Robert ~
Je passais sans ralentir devant un feu vert qui passa vite à l'orange, mais j'avais cette sensation d'être suivi. Je ralentis un peu plus loin, et la personne derrière moi passa juste à côté. Je soupirais en reprenant une conduite normale. Cela faisait tout de même longtemps que je n'avais pas conduit, la dernière fois remontait à l'année derrière, avant mon passage à la prison. J'avais vendue ma voiture et puis, le drame est arrivé et rendez-vous à la case départ comme dans le monopoly. Je tournais à gauche en mettant mon clignotant alors que j'avais failli l'oublier. Je retenais un soupir et essayais de ne pas tourner dans tous les sens alors qu'on était à un feu rouge. Je me contentais de regarder dans les rétroviseurs. La pluie tombait doucement à petite goutte, heureusement qu'on voyait encore. J'étais concentrée sur ma conduite avant enfin d'arriver à destination au bout d'un certain moment. Je me garais et soupirais avant de sortir du véhicule et d'aller aider Robert à sortir de l'habitacle. J'avais même envie de le lancer là, dans la voiture, mais c'est lui qui avait les clefs de la maison. Je lui tirais sur le bras droit et le glissais sur mes épaules avant d'avancer à son rythme jusqu'à la maison. Il faisait nuit noire seuls les lampadaires nous éclairaient. On atteignit tant bien que mal le perron et je me décollais pour qu'il me passe les clefs de chez lui. Je roulais des yeux et lui arrachais presque avant d'ouvrir. Je poussais la porte et regardais derrière nous. Personne... Enfin, j'espère. Je ne voyais rien arriver sur nous, ou quelqu'un qui se cachait dans l'obscurité. Je rentrais à la suite de Robert et retirais ma veste, remontais mon tee-shirt trop large et enlevais mes chaussures auxquelles je n'avais pas attaché les lacets. Je nous dirigeais vers le salon en cherchant l'interrupteur pendant un siècle. Enfin, je m'écroulais dans le fauteuil et renversais ma tête en arrière en fermant les yeux pendant un instant. Je bloquais ma respiration pendant une seconde puis rouvris les yeux pour observer Robert qui s'était installé dans le canapé.
« Et je vais dormir où ? Je n'ai pas le souvenir d'avoir vu une chambre d'ami ! »
Je plissais les yeux en regardant enfin le sol, essayant de me rappeler d'une chambre quelconque, mais je pensais à tellement de chose que j'avais certainement oublié.
Dernière édition par Casey Donovan le Ven 29 Mai - 11:24, édité 1 fois
Robert Wunsch
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Dim 10 Mai - 12:17
C'est dans l'adversité qu'on reconnait les vrais amis (suite 3)
Feat Casey
Casey était très prudente au volant. Je regardais ce qu'elle faisait sans rien dire. Je préférais cela à quelqu'un qui prenne ma voiture et roule comme un fou. Je parlais seulement pour lui indiquer la route. J'hésitais à lui mettre les essuie-glaces, mais nous étions arrivés. Il faisait nuit noir à présent, mais les lampadaires éclairés la rue, un petit vent soufflait à travers le feuillage des arbres en plus de cette petite pluie. Casey soupira avant de sortir de la voiture, je l'avais laissé cogiter pendant le trajet. Je ne savais pas trop quoi lui dire, j'avais envie de ma poser moi aussi.
Je voulus sortir seul de la voiture, mais le croyez-vous, il fallut que je m'empêtre dans le tapis à mes pieds. Casey eut le temps de faire le tour, le rôles n'étaient pas du tout inversés, ça me pesait d'être si amoché... J'acceptais son aide en grognant, non contre elle et la gentillesse dont elle faisait preuve, mais mon incapacité à marcher sans boiter et cette douleur dans mon ventre. Mais je savais pouvoir m'en remettre vite. Je marchais doucement jusqu'au palier. Je m'arrêtais et elle me réclamait les clefs, comme si je ne pouvais pas ouvrir tout seul ! Je les sortais de ma poche et elle me les prit vivement des mains. Je ne dis rien pour autant. Elle me laissa entrer et ferma la porte derrière nous. Elle posa ses chaussures et sa veste, puis s'engagea dans mon salon, qu'elle connaissait. Je la vis chercher la lumière pendant que je posais difficilement mes pompes et ma veste. J'allais lui allumer quand elle la trouva enfin et fonça s'écrouler dans mon fauteuil. Je souris, amusé.
Je boitais jusqu'au canapé dont le dossier me servit de support, en fis le tour et m'assis en douceur. Elle avait fermé les yeux et se calmait. Je me détendais et réfléchis à ce que j'avais possiblement à manger vite, et à boire, dont j'avais besoin là. Casey rouvrit les yeux et me surprit un peu en me demandant où elle allait dormir.
"Je ne t'avais pas fait visité ma maison en même temps..."
Je pris une pause et fermais un instant mes yeux. Je m'assis au bord du canapé pour me lever.
"J'ai une chambre d'ami, si. Et ne t'en fait pas, tu es en sécurité ici... même pour une grimm. Rest' là, j'reviens."
Je n'allais pas lui dire tout de suite que mes voisins étaient des wesen. Je me levais et me rendis dans ma cuisine. J'ouvrais le frigo en jetant un rapide coup d'œil et fis le menu de ce soir. J'ouvrais le placard d'à côté et pris des chips et le pain de mie. Je rouvrais le frigo et pris les radis et du beurre. Je reviendrais prendre le pack de 12 (12 x 50 cl). Je pris les aliments dans mes bras et me dirigeais vers le salon en boutant. J'avais de la chance d'être un Schwarz Bison et me "régénère" assez rapidement. Demain je n'aurais plus que des gros bleus, et ce pendant une bonne semaine. J'avais pas fini de grimacer à chaque fois que j'allais me lever, mais enfin, c'était un moindre mal. J'arrivais dans le salon et posais mon chargement sur la table:
"Radis, beurre et toasts, ainsi que chips et bières au menu. Tu vois que je peux faire très simple"
Je lançais cette remarque d'un ton taquin avant de faire demi-tour et j'allais chercher le pack que j'avais mis dans le firgo. Tout seul avec ce grand frigo j'avais de quoi le faire. Je ramenais donc le pack sur la table. Je me rassis en en prenant une dans ma main. Bien sûr, il fallait que j'ai oublié le décapsuleur. Alors, par fainéantise, je woge et arrachais la capsule avec ma patte. Je décapsulais la deuxième et me retransformais pour en tendre une à Casey. Je ne sais trop pour quelle raison, j'étais d'humeur à boire et grignoter ce que j'avais poser sur la table, plus qu'à parler. Pourtant, cette jeune femme avait sur moi l'influence inverse et je ne pouvais rester dans ce rapport froid entre nous depuis qu'elle me soupçonnait lui cacher quelque chose. Je ne me disais pas de lui faire quelques avances que se soit (se sera pour plus tard), mais au moins lui parler un peu. Je pris un toast, y mis du beurre et pris un radis.
"Après nous être un peu reposé, je te ferais visiter... Bon ap' !"
J'engouffrais ainsi mon premier toast et bus une gorgée de bière.
C'est dans l'adversité qu'on reconnait les vrais amis
~feat. Robert ~
Je repris mon attention sur mon hôte, en soulevant un sourcil. C'est bien d'inviter les gens, mais j'aimerais savoir où je vais pouvoir dormir. Le canapé ne me gênait pas, s'il n'a pas de ressort visible et qu'on les sent. Enfin, bon, je ne suis pas superficielle non plus, mais je ne veux pas aggraver mon mal de dos et bonjour le boulot avec ça. D'ailleurs, il allait falloir que je me rende là-bas, au restaurant, je ne voulais pas appeler Jim. Ce dernier ne me croira pas si je lui disais la vérité et je n'ai pas envie de lui mentir. Je le connaissais que depuis un an et c'est grâce à lui que j'ai un emploi, autant aller lui parler entre quatre yeux. Je retenais un soupir et après quelques secondes de silence, Robert me répondit qu'il avait une chambre d'ami. Je le regardais se lever et me dire de rester là, que je serais en sécurité. Bin voyons, autant squatter toute la semaine aussi ? Mais je n'étais pas comme ça , et puis dans la voiture, c'était pour délirer ce que je lui avais dit... Enfin, sauf le passage de mes parents adoptifs. Je soupirais en grimaçant et le voyant se rendre dans sa cuisine, j'aurais pu y aller à sa place, pire que moi, franchement. Je regardais autour de moi et m'enfonçant dans le fauteuil et l'entendis revenir. Personne ne lui a parlé des plateaux ? Très pratique quand on doit être chargé. Il ramenait de ci de là, de la nourriture. J'avais cette sensation que j'avais parlé dans le vent tout à l'heure dans la voiture : Je n'avais pas faim du tout. Que ce soit apéritif ou pizza, ou encore autre chose, je ne voulais rien avaler pour le moment. Il m'avoua qu'il pouvait faire très simple et je repensais à notre dîner avant d'afficher un sourire. Il repartit quelques minutes avant de revenir avec un pack de bière et mon sourire illumina mon visage à cet instant précis. Il commençait à me connaître, enfin, je veux dire qu'il savait au moins ça de moi. L'avantage d'être différent, c'est qu'on peut se la jouer devant les filles. Il décapsula les deux bières sans effort après avoir woged et m'en tendit une que je pris sans me faire prier. Je bus une longue gorgée en fermant les yeux, j'en avais grandement besoin et la reposais sur la table basse en regardant les toasts. Je pinçais ma bouche en me mordant la lèvre inférieur. Il me dit de manger et qu'il me ferait visiter après. Je plissais les yeux et levais la tête vers le plafond. Je me souvenais que vaguement de notre conversation, j'avais pensé qu'il était intéressé par moi mais en fait, non, il était impressionné par les Grimm et avait voulu en savoir plus. Maintenant que je savais pas mal de chose sur le sujet, il pouvait alors me questionner.
« - Je veux bien ! Après tout, je vais squatter ici une nuit ça m’ennuierait de prendre ta chambre pour la salle de bain ! »
J'eus un sourire en coin et me servais à sa suite, malgré que je ne pouvais rien avaler. Cependant, la bière avait creusé un trou et à présent je commençais à avoir faim... Où alors, j'étais rassuré d'être ici, d'être loin de ce qui venait de m'arriver. Je bus une autre gorgée de ma bière.
Robert Wunsch
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Jeu 14 Mai - 18:09
C'est dans l'adversité qu'on reconnait les vrais amis (suite 3)
Feat Casey
Mes douleurs s'atténuaient, et ma jambe gauche me faisait un peu moins souffrir. Cela était peut-être dû au fait que je sois clame et mangeais un peu, ou n'était-ce qu'une impression, même si mes impressions éteint plutôt bonnes... Enfin bref... J'étais relativement tranquille. J'observais Casey qui, au son de son cœur, se tranquillisait d'être là. Elle trouvait l'appétit et nous mangions un peu. Elle me lançait que l'idée de visiter n'était pas mauvaise, et je souris à sa blague.
"Hin hin, très drôle ..."
Je laissais ensuite le vent et la pluie occuper l'espace sonore. Cela peut paraître étrange, mais je remarquais que Casey mangeait proprement et je ne voyais pas tout ce qu'elle mangeait, comme certaines autres personnes. Je n'arrêtais pas d'en faire la remarque à mon père, ou mon patron aussi. Je crois qu'avec le temps cela avait prit de l'importance pour moi, et je le remarquais à chaque fois que je manageais avec quelqu'un. Je l'avais déjà remarqué lors du repas que j'avais fait pour elle ici, mais là je le remarquais encore pour un diner moins préparé. Lorsque nous mangions les radis cela coupa le silence et je ne pus m'empêcher de sourire. Je la regardais et elle sourit aussi. Il y a de ces situations absurdes...
Après avoir descendu une bière et mangeais une dizaine de toast chacun, je m'assis au bord et attendais qu'elle ait fini sa bouchée avant de lui proposer de faire la visite.
"Ma chère, si vous vouliez bien avoir l'obligeance de bien vouloir me suivre visiter mon humble demeure ..."
La maison de Robert (plan):
Je pris ce ton pour l'humour et la taquiner un peu. Je me levais et attendais qu'elle se lève aussi. Elle finit sa bière et me suivait. J'allais d'abord derrière nous, je boitillais, mais ça allait, je pouvais me tenir à l'appui tête du canapé et aux murs. Je lui montrais d'abord ma salle de bain. J'allumais la lumière:
"Ma salle de bain..."
Je pénétrais dans la pièce et ouvrais une porte sur:
"Une autre pièce bien utile... "
Je la laissais regarder. Elle était attentive, je le savais, mais elle ne me fis aucun commentaire. Je ne savais donc pas quoi elle en pensait, ni si elle avait des questions, m'enfin... Je ressortais et allais juste à côté, toujours d'un pas si mal assuré, mais je ne voulais pas d'aide. Elle éteins la lumière, mais je lui dis de laisser la porte entrouverte ou ouverte. Mes manies ... J'ouvrais la prote à côté et lui montrais mon coin pour laver et sécher le linge. Là ce ne fut qu'un coup d'œil. Nous traversions ensuite la cuisine, pièce qu'elle connaissait. Je pris tout de même le temps de prendre le décapsuleur sur mon frigo (à droite de la porte pour passer dans le coulor). Dans le couloir, nous allions à gauche. J'ouvrais la porte de la pièce et dis :
"Ma chambre"
Sans nous attarder, juste le temps qu'elle regarde un peu, j'allais à coté:
"Ma chambre d'amis. Il n'y a pas de bureau, mais si besoin installes toi sur n'importe quelle table de la maison... Enfin, pour ce soir tu me diras ..."
J'haussais les épaules. Je la laissais entrer et regarder. Elle me dit quelques mots, entre autre comme quoi elle reviendrait faire le lit, puis nous passions dans ma salle à manger. Je pris un instant en m'appuyant sur l'une de mes chaises.
"Ben, ma salle à manger... Je suis plus souvent dans cette pièce pour étaler mes papier, que pour les jours où je reçois vraiment du monde."
Je continuais et terminais en bouclant le tour.
"Et enfin, l'entrée que tu connais aussi ...Voilou, le tour de ma maison est fait. Tu confondras pas la chambre et salle de bain, même si ma baignoire est parfaitement confortable"
Je lui souris et décidais d'aller me rassoir dans le salon. Je repris ma place. Je décapsulais une autre bière pour moi, et la voyant du retour, lui demandait d'un simple regard si elle en voulait une autre aussi.
C'est dans l'adversité qu'on reconnait les vrais amis
~feat. Robert ~
Je mangeais un autre toast en me penchant. Je mis ma main sur ma poitrine pour remonter mon tee-shirt de hockey au col trop large, et ce dernier descendit sur mon épaule gauche. J'avais l'air bien moi, pas de vêtements de rechange, j'étais partie à la va-vite sans prendre le temps à quoi que ce soi. J'avais en tout et pour tout, un jean, un tee-shirt, mes chaussures, pas de chaussette, mon sac et mon portable... Demain, j'allais y remédier, je ne pense pas que la police allait rester dans mon appartement toute la semaine. Et puis, j'appellerais mes parents adoptifs pour leur annoncer mon arrivée futur. Je pense même que le propriétaire allait changer la porte d'ici vendredi, sachant qu'on est que mardi soir. Je soupirais doucement et fixais la table basse en mangeant un toast la main devant la bouche. J'avais tant à faire demain encore, aller, signer aussi ma déposition au poste de police et me rendre au restaurant pour prévenir Jim. Robert répondit à ma blague et j'eus un sourire. Pour quelqu'un qui s'intéresse aux Grimm, il ne me posait pas vraiment de question. Il buvait sa bière, me jetait des coups d’œil et mangeait tout comme moi, des toasts. Je détestais qu'on me regarde manger, j'avais cette impression que les gens n'avaient jamais vu quelqu'un manger ou alors que je faisais du bruit sans m'en rendre compte. Ensuite, que la personne était trop bien élevée pour en faire la remarque... Pour moi qui dis toujours ce que je pense, je ne supportais pas cela et j'allais lui en toucher deux mots avant qu'il ne reprenne la parole. Je finissais ma bière et j'eus un sourire en coin. J'avais cette sensation qu'il allait me faire visiter un château.
D'ailleurs, même moi, je ne pourrais pas me payer un tel endroit avec mon salaire. Qui il était vraiment ? Un riche héritier ? Ou alors quoi ? Je le regardais se lever avec difficulté et j'en fis de même en grimaçant de douleur. Grimace que je dissimulais dans un sourire. Il se rapprocha d'une porte qu'il ouvrit et c'était la salle de bain, je n'aurais pas d'excuse si je me trompais de porte. Je regardais les deux-pièces utiles puis je le suivais toujours. Une minie pièce, rien d'important, la cuisine que je connaissais déjà avant de nous rendre dans un couloir, au bout, une porte. De là, il ouvrit une porte qui se trouvait tout au fond et m'annonça que c'était sa chambre. Je jetais un rapide coup d’œil avant qu'il ne s'empresse de la refermer puis on se retrouve dans la pièce d'à côté. Une fois que la visite fut terminée, on se retrouvait de nouveau dans le salon et je me laissais choir dans le fauteuil en grimaçant de douleur. Je levais la main pour refuser une autre bière. Une seule, me suffisait.
« - Dis-moi, tu as hérité de cette maison ? Ou alors tu es riche ? Je ne sais pas, mais, même moi je ne pourrais pas me permettre de me payer ça avec mon salaire de serveuse ! On dirait un château, enfin, mis à part qu'il n'y a que deux chambres ! »
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Dim 17 Mai - 14:58
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Feat Casey
Casey me rejoint et retombait dans le fauteuil avec une grimace. C'est vrai qu'avec tout ça je n'avais pas eu le temps de lui proposer de lui passer quelque chose. Ce n'était pas le sujet... Elle refusait une bière de plus. Je reposais alors le décapsuleur et buvais la mienne. Les questions qu'elle me posait eurent l'effet d'abord de me faire sourire par sa franchise, puis remontèrent en moi des pensées noires, une profonde tristesse, un lourd poids dont je m'étais défait à peine par la distance de l'événement et du deuil.
"Tu n'y vas par quatre chemins toi ! Et ben, tu as mis les deux pieds dans l'plat ! ... Ma tante est morte ici, d'un cancer. J'ai hérité de cette maison, que je peine à finir de payer, mais c'est bientôt chez moi... Tu m'excuseras..."
Ma gorge se serrait en repensant à ma tante, le soutien qu'elle m'avait apporté, ses conseils et encouragements. Elle croyait autant en moi que maman. Je repensais aux discussions que nous pouvions avoir ainsi au coin de la cheminée. Son décès avait creusé un grand vide. Le fait d'en parler à quelqu'un d'autre que la famille me faisait je ne sais quoi... Tout resurgit et j'avais les larmes aux yeux. Je me levais et me rendis dans la salle de bain. Casey était désolée sans le dire et me regardais en s'en voulant.
Je m'appuyais sur l'évier en me regardant verser une larme. Je woge. Je pleurais en repensant à la voix et au visage de ma tante. Je soupirais en me reprenant. Je me retransformais. Elle m'aurait dit que la vie continue et qu'il ne faut pas se laisser détruire comme ça. Elle était toujours positive et optimiste. Je déglutis, me passais de l'eau par la figure. Je m'essuyais et reposais la serviette.
Je retrouvais Casey qui s'était levée et m'attendait. Je lui coupais l'herbe sous le pied et m'avançais vers elle. Je pris la parole en premier:
"Tu n'as pas à t'excuser. Ma tante, que je ne connaissais pas bien en arrivant ici, s'est avérée être un réel soutien pour moi. Je tenais vraiment à elle, mais le crabe l'a emmené y'a deux ans. J'ai broyé du noir et j'me suis reconstruis grâce à l'association ou des gars comme Tancred et mon patron."
Je l'emmenais s’asseoir avec moi sur le canapé, côte à côte pour continuer à vider mon sac.
"Casey, t'es la première vraie Grimm que j'ai croisé ! Et faut pas croire, c'est flippant pour un wesen. Mais jamais tu m'a pas semblé mauvaise ou sanguinaire. Mon choix n'est pas innocent, ni sans risque... Tu m'as demandé aujourd'hui si j'étais plus intéressé par ton côté femme ou ton côté Grimm ? ... Ben j'ai pas envie de choisir ! Pour moi, t'es différente, ça c'est indéniable, mais c'est pas pour ça que je dois passer mon chemin. Alors... si j't'aime? J'en sais rien, j'ai jamais été sûr de moi, et toujours nul en drague. Le seul truc que je peux te dire pour le moment, c'est que je tiens à toi. J'connais pas grand chose de toi, et t'es méfiante j'le comprends. J'aimerais seulement qu'on apprenne à se connaître..."
Je regardais sa surprise. Ma franchise aussi pouvait se montrer envers les gens que j'aimais. Je ne pouvais pas m'engager avec elle si elle ne pouvait ni me faire confiance, ni se confier comme je venais de le faire. Comme c'était une mule aveugle, il fallait bien que je lui dise où était les choses, où j'en étais. Je plantais mon regard dans ses yeux qui brillaient, sa tête était penchée. Je sentais un poids en moins en moi.
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~feat. Robert ~
Je me mettais à imaginer qu'il était un gamin de riche, à part Josh, je n'avais pas d'autre ami qui vivait dans une demeure pareille. Je retenais ma respiration, m'attendant à pire, après tout, on est tous à mettre dans le même panier. On a tous les mêmes problèmes, les riches se font payer par leurs parents pour être aimés, enfin pas tous pareil heureusement. Je soufflais doucement en regardant la table basse sans rien dire d'autre. J'étais surtout surprise de voir une personne dans un tel endroit, vivant seul en plus. Je ne me sentirais pas en sécurité dans ce genre de maison, trop d'espace. En plus, en rentrant du boulot, vérifier, en mode paranoïaque, toutes les pièces. Bon, ok, je dois être certainement la seule à vouloir vérifier s'il n'y a personne chez moi quand je rentre. J'eus envie de rire à ma remarque stupide, mais m’abstiens de le faire, Robert aurait pensé que je suis bizarre, si ce n'est pas encore le cas. Je regardais sa réaction, je manquais vraiment de tact et avais horreur de tourner autour du pot. Je me mordillais la lèvre inférieure, alors qu'il m'expliquait comment il avait eu la maison. Parfois, je devrais fermer ma bouche, mais je voulais savoir qui il est vraiment. Il quitta la pièce et je me sentais nulle tout à coup. Je gonflais mes joues, j'avais le don de mettre mal à l'aise les gens et à la base, je m'en moquais royal. Cependant, là, je m'en voulais un peu. Il revient peu de temps après et me demanda de ne pas m'excuser. Je n'allais pas le faire non plus, enfin, peut-être que si, mais comment aurais-je pu savoir, on ne se connaît pas vraiment. Il m'expliqua qu'il s'en était remis grâce à des amis et à une association. Je le regardais s’asseoir dans le canapé et je voulus me réinstaller dans mon fauteuil. Cependant, il me fit signe de le rejoindre, j'hésitais, sachant que je savais qu'il me cachait quelque chose, des sentiments peut-être ? En tout cas, je le trouvais bizarre donc, ça ne m'étonnerait pas... Mais cela sonnerait faux, je ne suis pas du genre à me laisser coller aussi rapidement par quelqu'un, enfin, avoir des sentiments aussi rapides comme ça... Je l'observais et m'installais alors à 1 mètre de lui sur le sofa. Il m'avoua que j'étais son premier Grimm, je n'aurais pas deviné toute seule apparemment. Il m'informa m'apprécier ? M'aimer ?! Je le dévisageais presque, mais au fond, je m'en doutais un peu, rien qu'à la façon qu'il avait de me parler ou de me regarder. Il désirait apprendre d'avantage sur ma personne et non pas que sur la partie Grimm de ma vie. Ou alors les deux à la fois. Cela n'allait pas être simple, je ne suis pas du genre à me dévoiler. J'eus un sourire franc. Le courage de me dire ce qu'il voulait et moi qui savait par la même occasion, qu'il y avait plus. J'avais envie de rire mais je secouais la tête en gardant mon sourire.
« - ça m'aurait étonné du contraire ! Enfin, en même temps, je suis Grimm mais pas que cela ! Tu ne viens pas me voir pour mon côté Grimm, je veux dire, tu ne me pose pas de questions sur ce côté là, je suis là, devant toi et même pas une seule question à croire que tu hésite ! Et comme tu viens de le dire, je suis méfiante et pas du tout du genre à me confier au premier venu ! Ni du genre à avoir des sentiment aussi rapidement, il me faut en effet, apprendre à connaitre la personne, la preuve, j'ai fait une gaffe tout à l'heure et je m'en excuse... Et là, tu vois, je ne suis pas du genre à m'excuser non plus ! Un truc que tu sais maintenant ! »
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Dim 17 Mai - 18:44
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Ces mots n'étaient pas si incisifs que j'aurais pu le penser. Elle rangeait son sarcasme pour la franchise. Elle se demandait pourquoi je ne lui posais aucune question sur son côté Grimm alors qu'elle était là. C'est vrai que j'hésitais, mais comment lui poser des questions sur son côté Grimm sans savoir qui elle est. Je souris timidement en la regardant de côté. Je soupirais en souriant.
"Tss... T'sais, depuis qu'j'suis là, ça a pas été facile tout les jours. J'ai personne ici, ma famille est en France. J'suis tout seul à présent. J'ai mes amis, et j'te compte dedans malgré tout. Ok j'ai tout ça, cette maison, mais je bosse pour le garder !"
Je pris une seconde en reprenant ma bière sur la petite table. Je m'assis en mettant une jambe sous celle qui me faisait mal et changeait d'idée. Je soupirais et m'enfonçais dans le dossier.
"J'acceptes tes excuses, d'autant plus qu'elles sont précieuses ! J'aimerais que tu ... J'sais pas... Comprennes que j'suis pas un privilégié. Oui, j'ai d'la chance, mais j'ai trimé pour avoir ça... Passons sur ça. Pour ton côté Grimm... Hum, ouais j'hésites, parce que j'y connais rien et qu'j'y ai pas forcément pensé. C'est paradoxal, mais c'est c'que j'pense ! Mais j'veux pas que tu crois que t'es là pour ça. Mais comme t'es là, et que tu me l'demandes, ben j'en profiterais ! Mais que ça soit réciproque ! Après tout, toi non plus t'm'as posé pas beaucoup de questions ..."
Je soupirais et tournais le regard en la prenant encore à grimacer. Je lui souris et me levais sans rien lui dire. Je me dirigeais dans ma salle de bain en laissant ma bière à moitié pleine sur la table. J'allais chercher un anti douleur et une pommade pour apaiser les douleurs musculaires. Je revenais avec le tube, un sourire sadique, taquin, aux lèvres.
"Si si"
Je lui disais ainsi qu'elle pouvait s'allonger pour que je m'occupe un peu d'elle. J'appréciais ce ton amical entre nous et m'adressais à elle sans peser vraiment mes mots. Je lui parlais comme je parlais aux gens qui m'étaient familiers. Elle pouvait très bien me répondre tout en se laissant soigner. C'était une sacrée mule, mais je m'y faisais.
C'est dans l'adversité qu'on reconnait les vrais amis
~feat. Robert ~
J'étais encore bloquée sur le « si je t'aime ? J'en sais rien »... Je fronçais un instant les sourcils et j'avais eu du mal à m'expliquer voire à m'exprimer clairement. Une chance, il avait compris où je voulais en venir vraiment. Pour être nul, il l'était un peu, enfin, il y a plus lourd quand même. Quand on veut connaître une personne, on lui pose quelques questions. Bref, y a deux sortes de nuls : celui qui nous colle, malgré qu'on n'en veut pas et celui qui n'ose pas poser de questions. Je n'osais pas m'accrocher à lui, j'avais toujours pensé être celle qu'on laisse de côté et qu'on abandonne... Je n'avais jamais eu d'ami en primaire, ni au collège et au lycée, Josh a commencé à me suivre partout dans tous les couloirs de l'établissement. Au point, que je lui ai mis un coup de poing, quelques poings de suture plus tard, il était encore à mes pieds et on est devenu ami... Je soupirais doucement en l'observant et me passais une main dans les cheveux. Je n'étais plus du genre à pensé qu'on allait m'abandonner, mes parents ne m'avaient pas abandonné de toute manière... Ils m'avaient laissé juste pour me protéger rien de plus, rien de moins. Aujourd'hui, j'avais quelques amis et un meilleur ami, bon, même si je n'aime pas me dévoiler à eux. Je devrais mettre de côté mon orgueil et ma méfiance pour ce soir pour une fois, après tout, il m'avait aidé plus d'une fois aujourd'hui. Nos regards se croisent avant qu'il ne reprenne la parole après ce que je venais de dire. Il énuméra le fait que toute sa famille était en France, qu'il était seul mais qu'il avait quelques amis à Portland. Je compris qu'il n'était pas américain, il parlait pourtant très bien la langue. En même temps, il m'avait dit qu'il avait une tante qui est décédée, elle a pu lui apprendre l'anglais ou alors son métier ? Je me mordis la lèvre inférieur en repensant à mon erreur puis le regardais de nouveau. Il bougeait un peu, ne sachant pas comment se mettre sur le divan, vu la blessure qu'il a à la cuisse, tu m'étonne. Il accepta mes excuses et reprit sur certains détails, qu'il n'était pas privilégié sur ce qu'il avait obtenu. Je regardais autour de moi, je serais devenu parano en restant ici, surtout là porte qu'il y a de l'autre côté, près des chambres. Je retenais ma respiration en plissant les yeux tout en l'écoutant. Puis je repris ma respiration normale. Il m'avoua hésiter un peu pour me poser des questions, qu'il n'y connaissait rien et moi donc... Et que je pouvais le questionner. Il m'avait dit ne rien savoir sur ses origines, je ne savais pas quoi lui poser comme question. En plus, je savais des tonnes de choses sur mon côté Grimm à présent. Il m'avait bien aidé la dernière fois, même si je ne voulais pas seulement m’intéressait par ses connaissances. Juste là, je ne voulais pas m'accrocher, pour le moment. Tout comme ces élèves qui se servent d'un autre sans apprendre à le connaître vraiment, pour avoir de bonne note. Enfin, il ne posait pas non plus de questions sur moi... Il me dit vouloir en profiter un peu tout de même pour mon côté Grimm. J'eus un sourire et bougeais légèrement avant de sentir une douleur dans le dos. J'allais lui demander une bouillotte pour la placer dans le bas de mon dos, mais il se leva en me souriant et s'éloigna. Quoi ? J'ai fait quoi ? Je le regardais se diriger, je ne sais où. Certainement, chercher un livre de Grimm, qu'il avait réussi à obtenir. Il revient quelques secondes après et je le vis avec un tube de pommade. OK, là, on y est pas du tout... Je souris en rigolant presque, il n'allait pas faire ça ? si ? Je détestais ce genre de situation étrange.
« Là, tu n'y es pas du tout, je ne demande pas de charité à ce point-là ! Franchement ? Je préfère une bouillotte à la place ou tout autre chose...
Comment refuser ? J'en sais rien. Je me frottais le front en souriant encore, et non je n'étais pas gêné, mais c'était un peu bizarre. Il semblait insister et je soupirais en roulant des yeux. Si je ne faisais pas, il allait certainement me retenir ici jusqu'à ce que je dise oui ? OK ça va... Je levais les mains pour capituler et m'allonger sur le divan. J'étais trop fatiguée pour me prendre la tête.
Robert Wunsch
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Dim 24 Mai - 19:41
C'est dans l'adversité qu'on reconnait les vrais amis (suite 3)
Feat Casey
La situation était bizarre, mais je ne pouvais aller plus loin. Je devais au moins m'en faire une amie, à moins que je ne lâche une fois de plus par manque de courage. Déjà, même si ce fut pataud, j'en avais fait preuve pour en dire autant.
Planté à présent devant elle avec ma pommade, je regardais son air surprit et écoutais d'abord son refus premier. Je laissais tomber mes bras le long du corps et puis posais mes mains sur mes hanches. Elle devait faire quelque chose et pas laisser ça comme ça. Je penchais légèrement la tête et attendais qu'elle change d'avis. Elle hésita en se frottant le front. Son sourire me fit comprendre qu'elle était en train de changer d'avis et moi de gagner cette manche. Notre jeu était paradoxal et ambigüe, mais... je m'y faisais, je ne pouvais pas revenir en arrière. Je n'allais pas tenter le diable et me faire repousser, ça allait comme ça. J'insistais du regard et sans un mot elle céda. Elle soupira, roula des yeux et levait même les mains.... Ces mimiques qui m'étaient devenues familières pour me dire que j'avais gagné.
Elle s'allongea sur le ventre et attendait. Je souris et fis le tour de la table pour m'assoir au bord du canapé à côté d'elle. Je soupirais et riais presque. Elle était unique, ça pas de doute. Je pris de la pommade sur une main et me tournais vers elle. Je lui demandais de m'aider à relever son tee-shirt trop grand. Je déposais la pommade au bas de son dos où c'était tout bleu.
"C'est pas joli-joli... Essaie de te détendre un peu et dis moi si je te fais mal..."
Je parlais calmement en commençant mes mouvements circulaires avec douceur. Elle me grognait une réponse courte et je massais doucement. Je sentais d'abord ses muscles crispés, la pommade pénétrée bien. Je repris le tube et déposais directement la pommade sur son dos en élargissant mes cercles. Je suivais ensuite le long de son dos. Je trouvais que ça avait un côté sexy, mais aussi attentionné. Je massais enfin tout son dos et y avait mis les deux mains. Je massais de la base de son dos à ses épaules. Elle avait posé le tee-shirt, ne voulant plus l'avoir sur la tête. J'évitais d'en mettre trop sur les bretelles de son soutien-gorge. Elle était détendue. J'ouvrais de grand yeux quand ses mains passèrent dans son dos pour dégrafer et que je puisse masser tout les muscles des épaules. Je la massais jusqu'à ce que mes mains soient chaudes et qu'il n'y ai plus une goutte de pommade. Je massais alors plus lentement et m'arrêtais. Mais Casey ne bougeait pas et elle était d'un zen...
"J'ai raté ma vocation on dirait ? Lol... Bon, je vais me laver les mains"
Je posais une main sur son dos avant de la retirer. Je lui souris, elle qui avait la tête écrasée dans l'un de mes oreillers. Je pris le tube de pommade et partais me laver les mains dans la salle de bain. Une fois de retour, et j'avais pris un peu mon temps, elle s'était rhabillée. Je me rassis et pris les trucs pour débarrasser, quand d'un coup une intense douleur me força à m'assoir vite sur le fauteuil. Ma jambe me refaisait terriblement mal. Je woge et grognais un peu. Pour taire la douleur, je ne voyais qu'une solution, je n'avais pas le choix... Je me retransformais et m'adressais à Casey:
"Derrière le canapé, y'a un tapis, enlèves-le et ouvres la trappe. Dessous y'a une salle aussi grande que le salon, spéciale wesen. AHHH fffait ch'... Tu vas au fond, sur la droite, y'a une ancienne pharmacie, un beau meuble avec une vitre.... Humm... Trouves une fiole marquée "Balm Torhüter"... Un truc pâteux... S'il te plait... Tu descends par une échelle de meunier."
Cette foutue jambe me faisait un mal de chien. Je savais que le baume allait me faire du bien, même si j'allais être dans le coltard un moment. Je me souvenais de la piqure, puis de la chaleur et du soulagement que prodiguait ce truc. Y'en avait d'autre, mais celui-là marchait sur moi. Casey semblait surprise, mais confuse par rapport à ce qui m'arrivait. Mon pansement était ensanglanté. J'étais zrab quand même. Je sentais moins la douleur, pouvais un peu mieux marcher, et là, d'un coup d'un seul j'avais un mal de chien. J'avais peut-être trop forcé sur la bête comme on dit...
C'est dans l'adversité qu'on reconnait les vrais amis
~feat. Robert ~
Je gardais encore les mains à hauteur de visage en roulant des yeux. Il voulait juste que mon bien et se prenait pour un kiné maintenant. Il s'est tout faire en fait. Je secouais la tête en souriant en coin et, à contre cœur, je m'allongeais sur le ventre en retenant ma respiration. Je fermais les yeux en grommelant dans ma barbe et posais ma tête sur un coussin. Je n'étais pas du genre à être gêné devant un homme et ce n'était pas ce soir que ça aller changer. De toute manière, on était juste des « ami », à moins qu'il ne se fasse des idées... Il se passera jamais rien entre nous, vu nos conditions, en tout cas, c'est comme cela que je le voyais, une connaissance devenue un ami. Enfin, il était devenu un ami depuis peu, et il fallait faire beaucoup pour l'obtenir mon amitié. Pourtant, j'avais encore un peu de méfiance pour lui, mais à quoi bon. J'allais peut-être donner ma confiance et au final, cela pouvait être un piège. Je sentais qu'il était assis non loin de moi. Il me demanda de relever mon tee-shirt, ce que je fis et étalait déjà la pommade. Je grimaçais de douleur, mais, têtue comme j'étais, je ne dis rien quand il me demanda de lui faire des remarques. Pourtant, au bout d'un moment, étant un peu fatigué, je grognais un truc, comme quoi ça me faisait mal. Je fermais les yeux et me sentais partir, avant de sentir qu'il me massait les épaules, j'ai juste mal au bas du dos non ? J'allais lui dire que c'était bon, qu'il ne s'imagine pas des trucs non plus et qu'il pouvait arrêter, mais je n'avais pas le courage. Machinalement ou sans m'en rendre compte vraiment, je retirais mon tee-shirt et avançais une main, pour dégrafer mon soutien-gorge.
Je m'endormais presque quand il annonça qu'il allait se laver les mains. Je restais un instant sans bouger, en ouvrant les yeux doucement. Je dois avouer que ça change de la bouillotte et que ça m'a fait du bien tout compte fait. Je me relevais et m’apprêtais à aller me coucher, je remis mon attache et mon tee-shirt avant de me lever. J'allais quitter la pièce en me passant une main dans les cheveux et vis Robert revenir. Il fit un peu le ménage et j'allais le remercier avant qu'il ne s'assoie sur le fauteuil et woge. J'eus un mouvement de recul avant qu'il ne s'adresse à moi en me parlant d'une pièce sous la maison. OK, si ça ce n'est pas étrange. Quoi ? Il veut me faire croire qu'il a mal et me séquestrer dans une pièce secrète ? Bon, Casey, arrête ta paranoïaque et fait ce qu'il te dit. Il me décrit ce que je devais chercher. Je fronçais les sourcils, et soupirais en me dirigeant vers l'arrière du canapé. Cette fois, j'étais bien réveillée et je tirais sur le tapis avant de voir une trappe. Je tirais sur la boucle et l'ouvrais, il faisait sombre la dessous. Je descendis tout de même et levais la tête vers la trappe attend qu'il ne la referme sur ma stupidité. Mais il ne se passa rien de tout cela et je suivais ses directives après avoir trouvé un fil qui je tirais. Une lumière pâle éclaira tout l'espace. Une fois au fond en quatrième vitesse, je cherche la fiole sans la trouver. Je fouillais sans ménagement et trouvais la fiole avant de remonter en hâte. Je ne savais pas quoi faire, je ne suis pas infirmière. Je lui tendis la fiole en me mordillant la lèvre. Je l'observais un long instant sans rien dire depuis tout à l'heure.
Robert Wunsch
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Lun 25 Mai - 15:47
C'est dans l'adversité qu'on reconnait les vrais amis (suite 3)
Feat Casey
Je n'avais pas le choix que de lui faire confiance. Le pansement de ma jambe s'imbibait de sang. Casey ne discuta pas et trouvait la trappe pour descendre dans cette salle que je gardais d'habitude très secrète. Je ne sais pas si elle se rendait compte de la confiance que je lui faisait...
Je serrais des dents en attendant et retenais les larmes de mes yeux. Je chopais le sopalin pour éponger le sang, tout en déchirant le pansement. J'avais tellement mal que je woge de nouveau. Je l'écoutais fouiller en bas. Je nettoyais de nouveau ma plaie, avec mes pattes cette fois. Je me retransformais en me calmant quand je la vis remonter avec la fiole. Je posais le pansement et le sopalin en boule à mes pieds. La plaie était de nouveau propre. Je pris la fiole qu'elle me tendait, la débouchonnais et sortais du baume pour le passer direct sur ma plaie. Je grognais car cela me brûlait beaucoup, ensuite ça picotait. Je relevais les yeux vers Casey:
"Merci, beaucoup..."
Je lui souris et grimaçais tout de suite après. Je bougeais ma jambe pour penser à autre chose que les picotements. Je me rassis et tendais ma jambe, le baume pénétrait doucement.
"Je te jure que ça crame, c'est horrible ! Hum... ça va fermer la plaie et je vais être méga détendu à en tomber dans les vap'. Essaies jamais ça sur toi ! Je ... vais..."
Je regardais Casey devenir de plus en plus floue. Ma tête devenait de plus en plus lourde, mes sens de moins en moins nets. J'hochais la tête, la relevais, mais finis par la poser sur le dossier et m'endormais.
Je ne sais pas combien de temps cela avait duré, mais je rouvris les yeux en voyant Casey sur mon canapé en train de lire passionnément un vieux manuscrit. La table était débarrassée et j'étais couvert. Je me redressais un peu et mis la couverture sur mes cuisses.
"Je sais où tu l'as pris celui-là !"
Elle fut surprise et refermais le livre en gardant le doigt à l'endroit où elle lisait. Elle devait avoir prit cet ouvrage en bas. D'après la couverture, cela portait sur des wesen de l'Est de Etats-Unis. Dedans il y avait un passage de Buffalo Bill à propos de Schwarz Bison, seul élément que j'avais sur mes origines.
"T'inquiètes, tu peux le lire ! Combien de temps j'ai été dans le coltard ?"
En même temps j'enlevais la couverture pour la poser sur l'accoudoir du fauteuil. Je regardais ma jambe, qui n'avait plus qu'une petite trace blanche qui rappelait ma blessure.
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~feat. Robert ~
Je l'observais, il était toujours en bison, là devant moi et j'avais un peu peur. Cependant, je commençais à savoir qu'il ne me voulait aucun mal, si c'était le cas, il m'aurait enfermé dans le sous-sol. Mon cœur s'emballa pendant un moment et je retenais ma respiration en lui disant de se calmer, qu'il ne m'arriverait rien. Enfin... Pour l'instant du moins. Je me mordillais l'intérieur de la joue en continuant à le regarder mettre le produit de la fiole. L'endroit qui m'avait fait découvrir, regorgé de secret et je pense que je devais être la seule à savoir son secret... Ou peut-être pas. Je soupirais de soulagement en le voyant de nouveau serin. Pendant un moment, je pensais qu'il me faisait marcher et me tendait un piège, mais je fus rassurée. De toute manière, il avait eu beaucoup de chance pour m'attaquer ou me tuer, et il en avait saisi aucune, ce qui prouvait que je pouvais certainement lui faire confiance. Même si j'avais encore du mal avec ça, je m'y ferais, ma mère adoptive me répétait s'en cesse qu'il y avait des personnes dans notre vie, certaines partent, d'autres restent. Ce qui me faisait conclure, que des gens vous laisse tomber et d'autres partagent votre vie à long terme. Pourtant, j'avais toujours cette peur de l'abandon des autres...
Je le regardais alors qu'il me parlait, il me remerciait. J'eus un grimace en coin en haussant les sourcils, puis il bougea sa jambe en grimaçant après un sourire. Il me lança une mise en garde sur ce qu'il venait d'utiliser sur lui, avant de tomber dans les pommes. Je gonflais mes joues en regardant autour de moi, ne sachant si je devais aller me coucher ou rester attendre qu'il ne se réveille. J'optais pour rester en croisant les bras, malgré ma fatigue de ma journée. J'étouffais un bâillement et me laissais tomber sur le canapé à observer Robert qui s'était assoupi à cause du produit. Je pris la fiole et regardais l'étiquette, il n'y avait pas de directive ou autre pour en apprendre d'avantage sur le produit, juste une étiquette avec le nom du produit. Ça sert en effet. Je haussais les épaules et la reposais avant de faire un peu de nettoyage. Je remarquais que j'avais laissé la trappe ouverte. En bas, j'avais vu pas mal de rayonnage, si c'était une pièce pour wesen, il devait s'y tenir pas mal de livre. J'hésitais un instant, je n'étais pas chez moi mais la curiosité d'en apprendre sur les wesen que je n'avais pas encore vu, me pris et je descendis. De nouveau dans la pièce secrète, je me dirigeais vers un rayonnage de livre et passais l'index sur les couvertures avant d'en prendre un et de remonter. Je vis Robert bouger mais ne se réveilla pas. Je pris une couverture non loin, et lui mis sur lui avant de me réinstaller sur le canapé et de lire. Je fis tournais rapidement les pages devant mes yeux.
J'avais lu une bonne partie du livre, quand je détournais mes yeux vers Robert qui m'avait adressé la parole. Je refermais le livre lentement, je mettais permise, il l'avait vu, au pire, j'aurais été dans la chambre le cacher. Ce qui était stupide. Il me dit que je pouvais le lire, je n'avais pas non plus attendu ça bénédiction pour ça. Les passages étaient fascinants.
« - Il est 22h ou plus, je crois, je n'ai pas l'heure sur moi, je ne me suis pas amusé à lire l'heure ! Je suis resté là à me demander si tu allais finir par te réveiller ou à me demander si tu étais mort et par la suite, je me suis permise d'aller feuilleter un livre en bas ! Maintenant que tu es « Vivant », je pense aller me coucher, à moins que tu as d'autre truc bizarre à faire ? »
Je le détaillais longuement en posant le livre près de moi et en me levant. Je m'étirais en grimaçant, j'avais complètement oublié mes membres endoloris.
Robert Wunsch
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Lun 25 Mai - 19:20
C'est dans l'adversité qu'on reconnait les vrais amis (suite 3)
Feat Casey
Je baillais et relevais le nez sur Casey qui me disait à peu près l'heure. J'avais pioncé pendant environ deux heures alors, c'était sacrément efficace ce truc pour me coucher moi à chaque fois. Mais ma tante m'avait bien dit qu'il me fallait toujours quelqu'un pour me surveiller.
J'avais parié gros, mais je savais à présent que sous ses airs de mauvaises filles, Casey était une personne sur qui je pouvais compter, m'appuyer, une amie. Bien qu'elle ne veuille pas l'admettre, elle tenait plus à moi qu'elle ne le montrait. Je souris à ce qu'elle me dit. C'est vrai que j'aurais pu la mettre un peu plus au courant, mais j'avais trop mal pour lui lire la notice (qui n'existait pas). Je lui souris et répondais:
"Bien sûr ! Nan, j'ai rien d'autre de bizarre à te montrer, tu peux disposer."
Elle s'était levée et partait à sa chambre. Je l'interpellais une dernière fois alors qu'elle était déjà à la cuisine:
"Casey ... Merci..."
Elle sourit et continua son bonhomme de chemin. Je m'étirais à mon tour et me levais. Ma jambe ne me faisais plus mal, juste une petite douleur comme un bleu, mais ça allait très vite passer. Je soupirais et traînais les pieds jusqu'à ma cafetière. Je ne savais pas ce qu'elle prenait le matin, mais moi c'était café ! Entre autre... parce que je mangeais le matin. J'allais ensuite dans ma chambre, Casey avait fermé sa porte. Je m'écroulais dans le lit après m'être mis en pyjama .
Je pensais à si j'allais au boulot ou pas lundi. Est-ce que je devrais téléphoner au patron ou pas ? Je soupirais et me dis que j'étais encore de repos demain mercredi jusqu'à tout le week-end. J'avais donc du temps devant moi et savais que je serais capable de reprendre le travail lundi. Je m'endormis sur cette idée et rêvais d'accompagner Casey au boulot un matin. Je rêvais aussi que le soir elle était toute fière de me montrer sa nouvelle porte et son apprt' rangé. Rien de bien impossible, à part peut-être le rangement à la perfection qui n'était pas très possible, même pour moi.
Un bruit me réveilla en pleine nuit, ou plutôt une sorte de voix, des gémissements. J'étais un peu dans le brouillard. Je regardais l'heure: *4 h ! Pff*... Je prêtais attention à mon environnement et su très vite que Casey faisait un cauchemar. Je tapais dans le mur, mais quedal. Je soupirais en me disant que ça malheureusement, on ne pouvait pas y faire grand chose. Je me levais et la sentais mal. Je frappais à sa porte sans parvenir à la réveiller. * Et ben elle est loin !* Je sentais la fatigue, mais je voulais la réconforter. J'entrais quand même et la voyais se débattre dans son lit, ses draps atterrir à mes pieds. Je m'approchais d'elle en prenant ses mains. Je me pris un bon pin au passage.. Je lui parlais et la réveillais.
"CASEY ! Désolé, mais tu faisais un sacré cauchemar ! Tout va bien, ok ? ça va ?"
Je lâchais doucement ses mains et poignets en la regardant s'asseoir. J'allumais la lumière de la table de nuit. Elle me regarda, un peu perdue. Sa respiration se clama progressivement.
C'est dans l'adversité qu'on reconnait les vrais amis
~feat. Robert ~
J'avoue, il m'a fait flipper tout de même. Je ne pouvais pas penser que, tout à coup, monsieur allait faire une crise de démence et tout d'un coup, partir au pays des songes. Je roulais des yeux en l'observant et il faut dire que je m'étais un peu inquiété, mais je le voyais respirer, donc il n'était pas mort. La preuve, il se tenait devant moi, blanc comme un linge. Je secouais la tête à ce qu'il me disait en soupirant légèrement. J'ai beau me dire que je n'aime pas l'attachement, il faut dire que je commençais à m'inquiéter pour lui. Après tout, c'était devenu un « ami », et bien entendu je n'étais pas une tordue, mais je crois en l'amitié fille et garçon, et pas du genre à avoir des sentiments aussi rapidement. Tout comme je lui avais dit tout à l'heure. Je me dirigeais vers la porte avant qu'il ne me lance un merci. Je levais la main en signe militaire et m'éloignais. J'aurais voulu lui dire merci d'avoir été là, tout à l'heure après le boulot, cependant je gardais ça pour moi et allais me perdre dans la maison. Je me dirigeais sans difficulté vers la chambre d'amis après avoir récupéré mon sac. J'hésitais devant la porte et tournais ma tête vers celle qui donnait sur le dehors et devenais un peu parano. Je rentrais dans la chambre, puis m'y enfermais et je déposais mon portable sur la table de nuit. Je posais par la suite mon sac au pied de cette dernière.
Dans un soupir, je regardais mes pieds et bougeais mes orteils. J'étais pieds nus, et pas de pyjama. Je grimaçais en levant les yeux au plafond. J'étais vraiment partie précipitamment de chez moi et je n'avais pas pensé à remonter puis de prendre des affaires. La police avait pris état des lieux et je n'avais qu'une envie : Partir. Je retirais mon jean et me servis de mon t-shirt large comme chemise de nuit, sauf qu'il m'arrivait à mi-cuisse. Je me débarrassais de mon soutien-gorge et me glissais sous les couverture. Je restais longuement à fixer le plafond et au moindre bruit alentour. Je me tournais finalement sur le côté et fermais les yeux après avoir éteint. Demain était un autre jour, mais j'avais pleins de choses à faire. D'abord, Jim, je me devais de le voir en tête à tête, puis le poste de police, pour signer ma déposition et enfin le propriétaire, pour la porte. Je me sentis glisser dans un sommeil sans rêve.
Je sentis qu'on me tirait dans mon sommeil, quelqu'un cria mon prénom. Je me débattais dans une sorte de spiral, un véritable cauchemar, mélangeant mes parents et ce qui venait de m'arriver. Je m'éveillais en sursaut. Je mis un certain temps à me rendre compte que j'étais pas dans mon appartement. Robert se tenait devant moi, il me maintenait les poignets et me les lâcha. Je m'installais pour m'asseoir, en remarquant que je n'avais plus de couverture. OK, là, ça faisait bien longtemps que cela ne m'était pas arrivé et il a fallu que ça arrive ici. Je regardais Robert, qui m'observait un peu inquiet.
« - Quoi ? Tu n'as jamais vu quelqu'un faire de cauchemar ? Tu vas m'observer toute la nuit ou tu vas finir par aller te recoucher ! Ce n'était juste qu'un mauvais rêve, rien de plus ! Une histoire de kidnapping et de mort ! Ça te va ? Par contre, avant de partir, donne moi les couvertures, s'il te plaît ! »
J'attendais qu'il me réponde, en espérant qu'il ne me propose pas de me tenir compagnie, là, je saurais que j'avais raison depuis le début... Je le regardais en me passant une main dans les cheveux et remarquais que j'étais juste en tee-shirt et les jambes nues.
Robert Wunsch
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Jeu 28 Mai - 18:25
C'est dans l'adversité qu'on reconnait les vrais amis (suite 3)
Feat Casey
Elle finit par retrouver ses esprits et me regardait. Elle était surprise et ne semblait pas savoir comment réagir. Il ne devait pas avoir grand monde à son chevet quand ses cauchemars s'avéraient si importants. Bien que je savais qu'elle ne voulait pas me froissé, je n'aimais pas son attitude et encore moins ses mots. Je lui répondais alors:
"Et oh ! ça va ! J't'ai rien demandé et j'suis là ! J'ai d'jà vu des gens faire des cauchemars, ouais, mais pour moi c'est pas normal de laisser la personne..."
Je soupirais et regardais les couvertures au sol à mes pieds. Je fléchis les jambes et les attrapais. Je les hissais au pieds du lit pour lui rendre. Je fis même l'effort de border en bas. A ce silence coupable je savais qu'elle s'en voulait et qu'elle n'avait rien à dire pour sa défense. Il était trop tard pour parler et j'avais envie de dormir. On ne réveille pas un ours, et pas plus un bison, au milieu de la nuit ! Qui plus est sur ce ton. Je soupirais une nouvelle fois en la regardant des pieds à la tête. Elle me regardait en ouvrant la bouche, peut-être afin de parler. Je m'approchais assez vite, déposais un bisou sur son front et me retournais en disant :
"Bonne nuit"
Je refermais la porte et allais me recoucher. J'avais eu ce geste que ma tante avait envers moi lorsque les cauchemars hantaient mes nuits. On sous-estime souvent le pouvoir d'un simple baiser sur le front. On sait alors qu'on est en sécurité, que quelqu'un est là et que quelqu'un nous aime. On passe une meilleure nuit les trois quarts du temps.
Je ne sais pas si elle fit de nouveau des cauchemars, mais je n'écoutais rien avant 9h. Je me décidais à me lever à 9h30...
Bonjour, votre RP est fini ? Afin d'éviter une jungle des RP , merci de nous renseigner s'il est terminé ou abandonné dans cette partie du forum: Cliquez ici, sinon il sera ARCHIVÉ
Cordialement !
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