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[TERMINE] C'est dans l'adversité qu'on reconnait les vrais amis - Casey et Robert (suite)
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Robert Wunsch
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MessageDim 19 Avr - 14:56

C'est dans l'adversité qu'on reconnait les vrais amis
Feat Casey


L'appartement de Casey était au premier étage comme elle venait de me le dire, et bien entendu sans ascenseur. Je montais les quelques marches de l'entrée, franchis le petit hall d'entrée et m'arrêtais en regardant la volée de marches à grimper avant d'atteindre le palier. En temps normal je n'en aurais rien eu à faire, c'était même plus courant qu'on ne pouvait l'imaginer les livraisons dans ce type de résidence, mais là ...

J'eus une seconde de découragement, mais Casey souriait devant ma tête. C'était paradoxal, mais en même temps cette attitude ne dédramatisait la situation. Je lui souris en retour. Elle commença de monter et se retourna. De toute façon je n'avais pas beaucoup de solution. Je n'avais pas envie de voir les secours. Comment pourrais-je expliquer ses entailles ? Je n'allais pas leur dire qe j'avais été attaqué par un loup au cœur de Portland ! Et puis là-haut je savais que je pourrais regarder ça de plus prêt et utiliser quelques affaires pur y nettoyer. Je pris donc mon courage à deux mains et serrais des dents. Je sautais sur la première marche en agrippant la rampe. Cela me faisait beaucoup trop mal. Je m'adressais alors à Casey en chuchotant:

"Je vais passer à une méthode moins académique. Vas ouvrir, j'arrive..."

Je n'avais pas envie qu'elle reste à me regarder ramer. Elle monta les marches à son allure et rentrait chez elle. Je décidais de m'asseoir et monter ses marches sur les fesses grâce à ce qui restait de valide: mes bras. Je soupirais et pensais à quand j'étais gamin et que je faisais ça. Je me disais que j'en aurais jamais tant ch*** pour monter un escalier de ma vie ! Je regardais ma jambe ensanglantée. Le haut de ma cuisse était à présent rouge, mes bras me forçais, mes côtes aussi étaient douloureuses... Je rageais intérieurement et me dis que j'arriverais pas à repartir avant un moment. Je ne voulais pas déranger Casey, mais je n'allais pas avoir le choix. J'allais doucement pour pas me faire plus mal et ne pas me faire remarquer. Je frissonnais à l'idée que quelqu'un rentre ou parte de chez lui alors que je montais comme ça.

Arrivé en haut je pris une pause. Il n'y eu personne. Je devais avoir mis une dizaine de minutes. Casey ressortait de chez elle. Elle me regardait parterre. Elle me sortit une vanne-sarcasme que j'aurais pu attendre. Comme elle n'était pas méchante, je répondais gentiment et doucement:  

"Hein hein, c'est malin ! J'tiens par mes nerfs et ça m'fait un mal de chien !"


Je me relevais tant bien que mal le long de la rampe et réussi à me remettre debout difficilement.  


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MessageDim 19 Avr - 21:25

C'est dans l'adversité qu'on reconnait les vrais amis

feat Casey, Robert & Tancred


J'aurais pensé qu'il désirait rentrer chez lui pour que je ne le vois pas dans cet état, mais il me suivait. Je gardais la porte ouverte en me mordant la lèvre et je grimaçais. Je remarquais alors que j'étais blessé aussi à la lèvre inférieure. J'aurais bien voulu lui venir en aide, mais vu sa taille et mes 1m72, cela serait bien entendu, un peu difficile. J'eus un sourire à l'idée de le porter et secouais la tête en l'attendant avant de monter la première marche en serrant les dents. J'avais mal au bas du dos et une décharge électrique me parcourue avant de me déchirer une grimace que j'essayais de masquer en souriant. Je me mordais l'intérieure de la joue en retenant mon souffle. Je le relâchais doucement en observant Robert boiter jusqu'au marche. J'aurais cru qu'il allait vouloir rentrer chez lui, il n'y avait pas de marche d'après mes souvenirs, mais il s'aventurait chez moi. Je n'ai rien à cacher, il sait qui je suis, cependant je n'ai pas l'habitude de faire venir des gens dans mon lieu de vie. Il m'avait invité chez lui pour un dîner, je devais lui rendre la pareil. Je ne me voyais pas aller à l'hôpital pour expliquer quoi ? Je me suis fait attaquer pour un chien de chasse ? En ville, il n'y a pas de chien-chien de ce genre. Je me suis fait attaquer tout simplement, mais vu l'état de Robert, ça ne passerait pas vraiment ou peut-être que si. Je ne suis pas médecin après tout. Je soupirais et l'entendis me dire de monter ouvrir la porte. Je fronçais les sourcils et j'eus une grimace, j'avais zappé que j'étais blessé au front et à la lèvre. Je montais tant bien que mal, les marches, sans montrer que j'avais mal au bas du dos. Une fois sur le palier, je me massais le dos en grimaçant et entendis ma voisine relever son judas pour certainement m'observer. Devrais-je lui faire coucou, pour lui montrer que je savais qu'elle était-là et pouvoir faire venir Robert ? J'hésitais un instant et me redressais avant de lui faire signe. Je l'entendis grommeler et refermais le judas. J'eus un sourire en coin qui m'arracha une énième grimace de douleur. Je m'empressais d'ouvrir ma porte et de rentrer avant de me diriger vers ma salle de bain près de l'entrée. J'ouvris mon armoire à pharmacie et y pris un sac qui contenait tout ce que j'aurais besoin pour ce soir. Je m'observais dans le miroir et passais mon index sur la blessure au front en grimaçant. Je retirais ma veste en cuir et la posais sur le porte serviette. Je regardais mon coude puis soulevais mon haut pour regarder mon bas de dos. Un bleu se formait doucement, ça allait être super demain pendant le service, à moins que je me porte malade. Pour ce coup là, j'avais une bonne excuse. J'allais poser le sac de bandage, pansement et autre sur le comptoir de ma cuisine et retournais sur le palier pour voir où en était Robert. Je croisais les bras et le détaillais longuement. Il était assis sur le sol l'air sérieux et mal au point.

« - ça va, c'est pas comme si tu allais monter une tour de cent étages, tu n'étais pas obligé de t'asseoir ! »

J'allais tout de même l'aider, mais il était déjà debout. Une chance que seule ma voisine juste en face de ma porte, était commère. Les autres ne se mêlaient de rien ou n'étaient jamais là. Je soupirais et l'aidais tout de même à venir dans mon appartement. Une fois à l'intérieur, je fermais la porte avec le verrou et à clef puis me tournais vers lui pour le diriger vers mon canapé. Je n'étais pas maniaque de toute manière. J'avais rangé en pile les livres de mes parents non loin du divan la veille et j'allais chercher le sac que j'ouvris avant de sortir tout ce qu'il y avait à l'intérieur, ne sachant pas quoi faire et par quoi commencer. Je n'avais jamais eu l'obligation de me servir de cette trousse de secours, à la base ce n'était juste que des blessures superficielles.


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MessageLun 20 Avr - 15:31

C'est dans l'adversité qu'on reconnait les vrais amis
Feat Casey


Casey m'aida comme elle pouvait pour marcher jusqu'à son canapé. Son aide me soulagea vraiment. J'hésitais à m'asseoir alors que je saignais. Je lui demandais une serviette, qu'elle m'apporta avec une trousse de secours. J'étendis la serviette et m'assis.

"Merci ..." dis-je en souriant et grimaçant ensuite.

Je regardais autour de moi et pensais ainsi un peu à autre chose. Casey était sérieuse assise en face de moi avec la trousse de secours, et elle aussi était blessée. Il y avait un comptoir qui séparait sa cuisine de son salon, un petit coin salle de bain, un canapé et une table... Ma jambe me faisant mal, j'arrêtais de regarder autour de moi et reportais mon attention sur ça.  J'essayais de relever la jambe de mon pantalon sans y parvenir. Je soupirais longuement. Il était largement temps de passer au soin.

"Bon... Ben faut bien voir ce que ça donne. Inutile de tenter des soins à travers le jean et que ça s'infecte, si c'est pas d'jà le cas. Tu pourrais m'apporter une serviette ou un torchon propre ? S'il te plaît... avec un peu d'eau. Après faudra préparer des compresses. Excuses moi... J'm'occupe de moi, puis je te soigne ça"


Je désignais sa plaie sur le front. Elle se leva en me disant qu'elle n'avait pas grand chose. Elle fit sa mimique et je souris en coin. Mais je voyais le type de personne qu'elle était, à plus souffrir qu'elle ne veut bien le dire. Elle alla chercher de l'eau et un torchon propre. Pendant ce temps je me levais et posais doucement mon pantalon. Je le pliais de façon à ce que le sang soit à l'intérieur. Je me rassis en serrant des dents. Ma cuisse se remettait à trembler de douleur. Il y avait plusieurs plaies, dont la plus importante était sur le devant de ma cuisse sur 5 cm et saignait. Il y avait différentes griffures. Tout autour c'était plus ou moins rouge, avec des nuances de violet et de bleu. Bref, c'était pas super beau en l'état. J'y verrais mieux une fois nettoyé.

Casey m'apportait des torchons et une bassine avec de l'eau. Je la remerciais de nouveau et approchais le tissu humide de ma peau. J'épongeais doucement le sang. Il fallait continuer de nettoyer les plaies, mais surtout arrêter la plus importante de saigner. Je pris un autre chiffon, le pliais en long et allais le mettre entre mes dents.

"Je vais te demander d'appuyer sur celui-ci pour me stopper le sang, je vais continuer de nettoyer les autres plaies après ..."

Je posais un torchon sur la palie principale et mordais dans l'autre. Je demandais à Casey d'appuyer avec ses deux mains. Elle le fis très bien, mais m'arrachait un grognement. Je woge à cause de la douleur. Elle voulut retirer ses mains, mais je lui fis un ok avec le pouce. Je m'enfonçais dans le dossier du canapé et mordais tout ce que je pouvais. Cela me faisait du bien, j'allais un peu mieux. Je la laissais appuyer cinq bonnes minutes. Je me retransformais. Je soupirais de soulagement, enlevais le torchon d'entre mes dents.

"Ouah ... Merci. Gardes une main dessus, je vais laver le reste et ça ira, on pourra mettre compresses et bandes."

Je pris l'autre torchon pour nettoyer les petites plaies. Au bout de dix minutes de soin c'était déjà plus beau et je voyais les dégâts. J'allais m'en remettre, dans une à trois semaines... Elle me demandait si elle pouvait retirer ses mains, je lui répondis que oui. Nous constations que le sang avait cessé de couler. Je lavais cette plaie et épongeais le sang. L'eau de la bassine était rouge, ainsi que les torchons. Nous disposions alors les compresses avec de la pommade sur toutes les plaies. Pendant qu'elle les tenait comme elle pouvait je passais des bandes tout le tour de ma cuisse. Je collais le sparadrap et le tour était joué. Je reprenais mon intention sur elle:

"A ton tour !"

Je souris et pris une compresse propre. Je mis un peu d'alcool dessus et approchais ma main de son front. Elle eut un mouvement de recul. Je pris son menton avec douceur et nettoyais sa petite blessure. Au final cela ne lui faisait qu'une petite trace comme une griffure de chat.

"J'te met un pansement ? Et puis dis moi ou tu as mal..."

Ma question était amicale alors que le reste était plus un impératif qu'autre chose. Elle m'avait aidé et même assisté, il était plus que normal que je la soigne, surtout que c'était plus facile que devant une glace, argument que j'ajoutais (moi aussi je maîtrisais le sarcasme):

"... à moins que tu préfère te tortiller devant ta glace et te faire mal ..."

J'avais beaucoup de chance qu'elle soit équipée comme ça. Sa trousse de secours était complète. Qu'allait-elle bien pouvoir m'inventer ? Allait-elle enfin comprendre que je ne voulais que du bien ?

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MessageJeu 23 Avr - 17:56

C'est dans l'adversité qu'on reconnait les vrais amis

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Je gonflais mes joues en faisant semblant de retenir ma respiration tout en respirant par le nez. Je ne suis pas infirmière à domicile, question raccommodage, ce n'était pas mon truc. J'avais des cicatrices dans le dos, et un peu sur les bras, suite à différente altercation après mon service, mais rien de bien méchant. Une douche, un pansement et on en parle plus. Celles de mon dos n'étaient plus tellement visibles à présent, celles de mon bras faisaient surtout penser à de la scarification et c'est pour cela que je les cachais. On allait penser que je cherche de l'aide ou que je cherche à montrer que je suis bien en vie, mais n'avais pas de sentiment. Je dégonflais mes joues en sortant un tube de pommade que je posais sur ma table basse. J'étais encore en train de chercher quand Robert, impatient, me lança qu'il serait peut-être temps de soigner la plaie. J'allais lui lancer une pique cinglante, mais déjà, il m'envoyait chercher un torchon et de l'eau en m'indiquant qu'après il me soignerait. Je relevais un sourcil sans comprendre, avant de me rappeler que j'avais une coupure à la lèvre inférieure et une entaille à l'arcade. Je pense que j'étais assez grande pour le faire moi-même... Je reposais la sacoche sur la table basse et me levais en hâte pour aller chercher tout cela dans mon coin cuisine. Je me baissais en grimaçant, mon dos me faisait archi souffrir, vers mon comptoir et trouvais un et deux, torchons puis une bassine que je remplis d'eau. Je posais un des torchons sur mon épaule gauche et rapportais le reste dans le coin salon. Je l'observais nettoyer ses plaies doucement. Je ne pense pas qu'il lui faudrait des fils, ce n'était pas si profond que cela. Les Hundjäger sont de véritable enragé, mais d'où pouvait-il sortir celui-là ? C'était étrange, enfin, je l'avais déjà vu dans le restaurant, il s'est peut-être aperçu que j'avais vu sa véritable personnalité et voulait me tuer pour se montrer victorieux face à je ne sais quel organisme. Certainement, le Verrat ? Ou livré à lui-même... Je sortis de mes pensées quand Robert me demanda de l'aider, en grimaçant de douleur, je me penchais pour appuyer sur sa blessure et le vis woged. J'allais me reculer, mais il m'assura d'un simple signe de la main. Je retenais mon souffle sans rien trouver à dire, il avait plus pris que moi sur ce coup-là. Au bout d'un certain moment, je retirais mes mains et il fit un pansement en prenant mes bandages. Je l'aidais tout de même à tout fixer. Je l''observais, si on m'avait dit que ma soirée serait de rentrer chez moi dans un état pitoyable et de soigner un wesen, je ne l'aurais pas cru, vu que normalement, je voulais rentrer pour me poser et boire une bière devant ma télé. Mais c'était raté, je pense... Je me redressais sur la table basse où j'étais assise, en m'étirant légèrement, ce qui provoqua une douleur dans toute la colonne. Super, je pense prendre des jours de repos, ce qui m'arranger, vu qu'un mariage était organisé au restaurant. La femme avait été exigeante tout le reste de la journée, j'avais dû me retenir pour ne pas la tuer. J'étais de mauvaise humeur et cette histoire qui venait de nous arriver, n'arrangeait rien... Je vis Robert s'approchait de moi avec une compresse que j'avais envie de lui arracher pour le faire moi-même, mais déjà, il nettoyait ma plaie au front. Je roulais des yeux et eus un sursaut par le contact de l'alcool sur la blessure. Je le foudroyais du regard et me mordis la lèvre sans rien dire. Je portais ma main à mon front en grimaçant alors qu'il me proposait un pansement. Il y eut un silence et j'hésitais à présent de lui dire où j'avais vraiment mal. Je le regardais en soulevant un sourcil et avec un demi-sourire à son sarcasme. Je croisais les bras et le regardais fixement.

« - Avant de répondre à ta chère question, puis-je savoir ce que tu faisais dans le restaurant à l'heure de fermeture ? Ne me dis pas que c'était juste pour cette facture... T'es livreur non ? Tu dois savoir quand ferme un restaurant ? Je peux comprendre que le boulot ça prend beaucoup de temps, mais y a le téléphone, c'est très pratique et la poste aussi ! Jim aurait été « ravi » d'envoyer tout ça ! »

Je restais assise encore un instant à l'observer sans continuer. C'est la question que je me posais, et je détestais rester dans l'ignorance, pourquoi était-il venu au juste, à la fermeture en plus ? Et je détestais tourner autour du pot. Comme avec ma mère adoptive quand elle me regardait et ne disait rien, ça m'horripilait.

« - Tu avais quelque chose à me dire d'important ou... Je ne sais pas moi, mais en temps normal, les gens rentrent chez eux, une fois la journée finie ! Sinon tu aurais attendu demain, et même si tu n'avais pas pu, comme je l'ai dit tout à l'heure, le téléphone de Jim fonctionne ! »

Je me levais masquant tant bien que mal ma douleur au dos, en ramassant tout ce qui traînait et les rapporter dans la cuisine. Je jetais les torchons, ils étaient foutus de toute manière. Je retournais dans le coin salon tout en l'écoutant.


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MessageVen 24 Avr - 15:58

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Bien évidemment, il était hors de question pour elle d'entrer dans une discussion normale avec question réponse simple. Au lieu de répondre simplement, il fallait qu'elle me mette dans l'embarras et me pose elle-même ses questions, mais elle ne s'en sortirait pas à si bon compte.

Elle souleva un sourcil et sourit légèrement. Elle croisa les bras et me regarda fixement. Le regard d'un grimm était profond, et quand ils nous voyaient woge, c'était bien pire que cela. Ces yeux noisettes étaient beaux, mais perturbants. Ces mots étaient précis et troublant dans le fond. Avait-elle un ton accusateur ? Pas vraiment... Pourquoi tenait-elle tant à le savoir ? Peut-être me suspectait-elle de l'espionner ou lui vouloir du mal... Elle renchérit en faisant une supposition interrompue, puis insistait avant de se lever.

Je restais assis et la regardais se lever. Je ne pouvais pas lui dire qu'elle m'avait tapé dans l'œil et que je ne voulais pas qu'elle soit en danger à cause de sa nature. Si j'étais retourné au restau ce soir ... Oh et puis mince, si je voulais que ça fonctionne avec elle, autant lui dire une part de vérité. Je soupirais et la vis grimacer alors que je relevais les yeux.

"Hum, comment te répondre ? ... Je ne suis pas revenu pour le papier en effet, mais pour toi. Attention, je ne veux pas dire que je t'observais, j'étais occupé toute la journée avant de revenir ! Je... j'ai pas pensé à téléphoner, ni à toi, ni à ton patron, c'est vrai. Ce matin j't'ai vu pas dans ton assiette, stressée et fatiguée... Alors si je suis revenu ce soir, c'est pour savoir comment tu allais et... Et je voulais te proposer d'aller discuter en prenant un verre. Pis quand j'ai vu qu't'avais qu'une envie:  c'était d'rentrer chez toi, j'ai abandonné l'idée! Je sais pas qui était ce gars, je l'ai pas vu en entrant. Et si c'était l'heure de fermeture, c'est qu'j'ai eu du boulot avant, sinon je serais repassé te voir cinq minutes pendant ton service... Je dois ajouter que j'ai ressenti quelque chose de bizarre en arrivant ce soir, un pressentiment wesen que je saurais pas t'expliquer. J'veux pas qu'tu penses que j'suis qu'un pot d'colle..."

Je m'arrêtais là sans trop savoir quoi ajouter. Je soupirais et sentais une douleur dans le bas de mon ventre, du même côté que ma jambe. Je grimaçais et baissais le regard en relevant mon tee-shirt. C'était tout bleu là aussi. Je pris un peu de pommade et m'en passais. Je déglutis en sachant que Casey s'installait de nouveau prêt de moi. Elle s'assis sur le canapé à côté de moi en train de réfléchir. Je ne savais pas trop ce qu'elle pensait de moi. Je pensais que je lui plaisais aussi, mais je ne voulais pas lui demander avant qu'elle ne me fasse confiance. Plus d'une fois j'ai cru remarqué des petits gestes favorables à ce que je pensais. Elle était jolie et j'aimais son caractère, mais je ne pouvais m'empêcher de penser que je ne lui plaisais peut-être pas. Notre relation ne serait peut-être pas une bonne chose pour nous deux. Et si je détruisais sa vie ? ... Je coupais court à ses pensées là et redescendais mon tee-shirt. Je rebouchais la pommade et rangeais le tout dans son sac. Pour couper le silence, je repris la parole sur un autre sujet avec une voix calme:

"Tu sais, tu n'avais pas besoin de jeter les torchons... Et tu m'as pas dis où tu as mal. Laisses moi t'aider..."

La pluie tapait fort sur les carreaux. Il pleuvait à sceau et de grosses gouttes. L'heure du repas arrivait  et j'étais là cloué dans ce canapé. Je m'étais tourné vers elle et la regardais. Je fixais mon regard sur son visage et attendais quelque chose de sa part. *Aller, s'il te plait, parles ! Dis moi n'importe quoi...*. Je pensais alors devoir partir sous la pluie et rentrer chez moi doucement en voiture. Ou bien devrais-je téléphoner à Tancred, ou l'un de mes voisins pour venir me chercher... J'eus un frisson lorsqu'elle reprit la parole doucement. Elle allait surement fixer les choses. Pouvais-je espérer un avenir moins noir que ce que je venais de penser ? ...


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C'est dans l'adversité qu'on reconnait les vrais amis

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Je croisais les bras en l'observant. Comment allait-il s'en sortir avec tout ce que j'avais évoqué ? Je le trouvais bizarre, ce n'est pas ma faute. Autant pour sa façon de me regarder, autant pour sa façon de me parler, il bafouillait presque et me regardait comme si... Je ne sais pas comment, mais cette sensation étrange qu'il y avait quelque chose qu'il me cachait, m'insupportais. C'était certainement dû à mes origines de Grimm mais je pressentais autre chose. Je ne sais pas quoi, ou peut-être que si, mais je n'étais pas là pour le juger. Après tout, c'est un mec, mais je pouvais aussi bien me tromper. J'étais franche et le m'étais certainement dans l'embarras, cependant, là, et bien, je m'en fichais. Je voulais savoir et ne pas qu'on se fasse des idées l'un sur l'autre, en clair, je voulais mettre les points sur les I. Je ne voulais pas qu'il s'imagine que je ressentais quelque chose pour lui, sur le fait que j'avais accepté son invitation la dernière fois. Le dîner avait été bien, même très bon, et même si je m’obstinais à dire qu'il avait juste à commander une pizza, j'avais tout de même trouver cette intention charmante, mais des plus étrange quand même. Je ne digère pas le fait qu'il m'ait invité, si tous les instructeurs ou professeurs invitaient leurs élèves pour leur faire un cours, je me sentirais bizarre sur ce coup là. J'espérais juste que je ne sois pas la seule à qui il a fait ce genre de chose, sinon je me sentirais pas à ma place. Je n'ai pas l'habitude de ce genre de situation, à m'accrocher à quelqu'un de la sorte et j'espérais surtout qu'il ne s'attendait pas à sa de ma part. Je soupirais en repensant aussi au fait, que je venais de l'invité à mon tour, mais chez moi cette fois. Je roulais des yeux, non, il ne verrait pas cela comme autre chose, il n'est pas idiot... Enfin, j'espère. Je fronçais les sourcils et mon cœur manqua un battement. C'est ridicule ça réponse ou c'est moi qui a un bug ? Il était revenu pour moi ? Sérieux ? Qu'est-ce qu'un wesen ferait d'une Grimm ? Je le soupçonnais de m'espionner pour en tirer d'avantage sur les Grimm. Je ne voulais pas l'accabler de plus de question, vu dans l'état où il se trouvait. C'est bien ce qui me semblait, il avait été occupé toute la journée, pourquoi revenir m'importuner au moment de fermeture dans ces cas là ? Il bafouilla une réponse à propos d'un téléphone à base de « Je » et de « J'ai ». OK, en clair, il n'est pas tellement sûr ou alors je le mettais mal à l'aise ? Je plissais les yeux pour cerner s'il mentait ou pas, et pour le moment j'avais du mal à y voir clair. Comment ça je suis stressé et fatigué en plus ? Je fronçais les sourcils sans réagir à tout cela et continuais à l'écouter jusqu'au bout de sa réponse. Il répéta deux fois le mot « et » et je haussais un sourcil. Est-ce que c'était vrai ou alors il se jouait de moi ? Ma mère adoptive serait là, elle l'aurait cerné en deux minutes, mais moi, je n'avais pas ce pouvoir. Elle savait quand une personne mentait. Un véritable détecteur de mensonge sur patte, je devrais lui présenter Robert pour savoir... Je retenais un soupir alors qu'il semblait se persuader, après m'avoir parlé de notre attaquant, qu'il avait été occupé toute la journée. Eh, ça tu l'as déjà dit. J'eus un sourire franc et détournais un instant les yeux avant de les fermer et de soupirer. Je repris mon attention sur lui, il m'indiqua qu'il ne voulait se faire passer pour un pot de colle. J'eus un sourire en coin à cette évocation, cela me rappeler Josh, mon meilleur ami. Il était e pot de colle de service, toujours à me tourner autour, à me demander si j'allais bien. Je levais les yeux au plafond et un silence plana pendant un court instant dans la pièce. Je m'installais près de lui en regardant un peu ailleurs, j'étais surtout en train de me demander ce que je pouvais lui dire avant qu'il ne change de sujet. OK, il est pressé de voir mes autres blessures pour plus en parler... Il me parla de mes torchons et mes contusions. J'hésitais un instant, son excuse n'était pas très cohérente mais j'allais faire avec.

« - Mouais... Je vais te dire : Tu es la personne la plus étrange que je n'ai jamais rencontré ! Enfin, sans parlé de ton côté wesen, et de mon meilleur ami... bien entendu ! Ton excuse est... Comment dire ? Un peu louche... Mais je ne vais pas te saouler avec ça ce soir ! Je vais même faire avec... Tu vois je suis quelqu'un de compréhensif ! Et question fatigue et stressé, je ne vois pas où tu as pêché cela, enfin bon, l'autre folle et ses exigences de mariage, m'ont énervées! Faut que tu comprenne, que depuis le début, je te trouve bizarre en m'a compagnie, alors qu'il n'y a pas besoin ! Je ne sais pas si c'est mon côté Grimm ou mon côté... Femme, qui te trouble, mais ça sert à rien ! »

Je soupirais et roulais des yeux en me levant. Je n'étais pas pudique de toute manière et enlevais carrément mon tee-shirt que je portais, me tournant pour montrer mon dos. Un bleu en bas du dos et certainement, encore quelques cicatrices fines dû à une bagarre d'il y a longtemps et... Mon horrible tatouage sur l'omoplate, une libellule. Je l'oubliais souvent celui-là et personne ne l'avait vu. Je devais avoir 16 ans quand je me le suis fait faire... Je me tournais tout bonnement vers lui en souriant.

« - Je devrais te tuer maintenant que tu as vu mon tatouage, mais j'ai peur de me salir les mains ! Désolé, je file à la douche ! »

Sur ces mots, je repris mon tee-shirt que j'avais posé sur un de mes fauteuils et filais directement à la douche. Je me déshabillais et me regardais dans le miroir, pleins de contusions sur mes coudes, dans le dos. Je pris ma douche et une fois fait, j'allais sortir en serviette avant de me rappeler que quelqu'un se tenait dans mon salon. J'enfilais mon tee-shirt trop large de hockey pour dormir et de nouveau mon jean avant de retourner dans le salon. Je remontais mon tee-shirt sur mes épaules nus et soupirais encore.

« - Vu le temps pourri et dans l'état dans lequel tu te trouve, je te propose de rester cette nuit, t'imagine pas des choses, tu dors dans le canapé et non avec moi !! »

J'eus un sourire franc et le regardais, il allait falloir que je trouve les couvertures de mes « invités ». Qu'il est rare que quelqu'un ne reste ici, mise à part, Josh quand il fuit ses parents...

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MessageMer 6 Mai - 18:36

C'est dans l'adversité qu'on reconnait les vrais amis
Feat Casey


Insaisissable pour le moment, je me posais beaucoup de questions à propos de ce que je ressentais pour elle. Son comportement paradoxal me faisait me sentir mal.

(Pendant ce temps pour Robert)

Après qu'elle ait réfléchis elle me dit que j'étais la personne la plus étrange qu'elle avait rencontré. Je la regardais en haussant légèrement les sourcils: l'hôpital qui se fout de la charité ! Elle ne me croyait toujours pas. Je lui avais dit la vérité, mais j'étais sûr qu'elle savait qu'elle me plaisait, et c'est ça qu'elle sentait comme un mensonge. Plus elle parlait, plus je sentais que j'allais me prendre un râteau monumental, surtout quand elle prit un petit temps de pause. Là, je m'attendais à beaucoup de chose, mais pas à ce qu'elle pose son tee-shirt ! Quand bien même cela fusse pour me montrer ses blessures.

Après un frisson mêlant appréhension et plaisir, je regardais ses bleus. Un massage avec de la pommade et elle irait mieux. Je n'avais même pas vraiment remarqué son tatouage. C'est quand elle parla que je le vis, je le trouvais simple, mais pas si moche. Mais avec les femmes il fallait toujours que les choses personnelles ne soient pas parfaites.  ce moment, elle changea de ton et il me semblait qu'elle me taquinait quand elle me dit que je devrais mourir maintenant que je l'avais vu. Je souris en gardant mes yeux baissés. Je faisais profil bas. Elle me disait filer à la douche à présent, j'allais pouvoir partir. Oui, car l'idée que j'avais était de ne pas la déranger de plus et partir, tant pis si je douillais un peu sur le trajet. Je voulais aussi appeler la police, au moins pour agression, ou Tancred, lui qui connaissait les hundjäger de la ville...

Casey m'obligea à relever les yeux à elle. Je me torturais en pensant : *Mais qu'est-ce qu'elle est belle !*. Je ne sais pas si elle blaguait et me taquinait encore, mais elle me disait de rester et même dormir ici. Je ne sus pas si le fait de dormir sur le canapé et pas avec elle était du lard ou du cochon... Elle ne m'avait pas laissé en placer une pendant 5 min... En même temps j'avais pas grand chose à dire. C'était un record dans les deux sens !

(Penser un avenir ensemble)

Je la regardais filer à la douche et soupirais: que devais-je faire à présent ?  Devais-je me lancer, ou au contraire m'écraser et aller broyer du noir chez moi ? Je ne savais pas où cela pouvait me mener. Je pensais aller dans le mur si je lui faisais une déclaration maintenant. Je m'allongeais sur le canapé et regardais le plafond. Je m'imaginais un avenir avec elle, une femme de caractère qui pouvait me comprendre et qui était franche, c'était tout ce que je voulais, de plus elle était belle... Rêvassant quelques minutes, je revenais à la dure réalité, rien n'était joué. Idéaliste, je m'étais décidé à succomber à son charme et lui prouver que j'en valais la peine.

(Appel à Tancred)

Son portable me fit sursauter: il était posé sur la table. Je me redressais et vis un numéro inconnu s'afficher. Je lui dirais une fois qu'elle sera sorti. Je pris mon téléphone et appelais Tancred. Celui-ci répondit. Je lui racontais la situation, il me dit qu'il connaissait bien les hundjäger. En lui décrivant l'attaque et le fait qu'il tape les jambes, Tancred me dit d'être prudent ce soir. Il connaissait cet homme et me dit qu'il était un très bon traqueur: "Rudolf Harhok", imprononçable. Je pris donc mon stylo et notais son nom sur ma main. Tancred me dit qu'il ne pouvait vraiment pas se mettre en route, mais qu'il le ferait s'il pouvait. D'après lui le timming allait se jouer bientôt, il était sûr qu'il allait attaquer une nouvelle fois et me conseilla de m'armer... Il me laissa en me souhaitant bonne chance et l'appeler en cas d'urgence, ou quand j'aurais résolu cette affaire.

J'entendais l'eau couler. Je rangeais la trousse de secours et refermais la fermeture éclair. Je soupirais fort et me levais. Je vérifiais que les volets et les rideaux étaient fermés comme me l'avait appris Tancred. Je regardais ensuite la porte d'entrée avec appréhension. Ce qui m'agaçait, c'était de devoir faire face à un hundjäger dans mon état, et surtout que Tancred avait raison à 95% en ce qui concernait les siens. Casey n'avait pas d'arme visible sur un meuble ... Je ne voulus pas fouiller, la situation n'étant pas critique, je ne voulais pas aggraver mon cas. J'allais donc me rassoir. Elle finit peu de temps après.

Je ne sais pas ce qu'elle fit, mais elle n'en eu pas pour longtemps une femme formidable ! Elle sortit en s'essuyant encore la tête. Elle souriait. Et fallait encore que je lui mine le moral ! ... De toute façon elle venait de le voir à ma tête.

"J'ai appelé Tancred, qui connait les hundjäger de Portland. Celui qui nous a attaqué est selon lui un très bon pisteur. Il a la particularité d'attaquer les côtes et les jambes. Une chance que je soit pas petit. Il hait les grimm et milite pour leur mort... Je suis désolé de te le dire, mais il va attaquer sous peu. Tu as reçu ..."

Le portable de Casey vibrait de nouveau. Elle s'approcha en me regardant d'un air étrange. Elle fronça les sourcils. Elle ne connaissait pas le numéro mais répondit. Tellement l'homme gueulait ses mots froids, je les écoutais:

"JE T'AURAIS !"

(L'attaque)

Le gars raccrochait. J'avais une boule à la gorge. Je regardais Casey quand je vis la porte voler dans le mur et le percuter violemment. Des débris volaient même plus loin. J'attirais Casey dans mes bras, puis la laissais sur le canapé tout en douceur. Le hundjäger était woge et entra dans l'appartement en bavant. Il rageait et tournais vivement la tête vers nous. Je woge et attirais son attention sur moi.  Il me fixa et s'approcha vivement. Je fis des pas de côté vers la cuisine dans l'urgence, par instinct de survie. Il chargea ! Je chopais donc le premier truc dans le meuble en haut: une casserole. Je tapais sur sa tête en craignant pour ma vie. L'homme s'affalait sur le sol et se retransformait. Je soupirais comme un Bison à deux reprises. J'avais une sacrée trouille !

(L'après ?)

Une fois sûr qu'il était séché je me retransformais et relevais les yeux sur Casey en face de moi.  

"Nous devrions appeler la police si ce n'est pas déjà fait par un de tes voisins ..."



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MessageJeu 7 Mai - 13:02

C'est dans l'adversité qu'on reconnait les vrais amis

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Pendant que j'étais dans la salle de bain, j'avais mal partout, et l'eau avait réveillé les douleurs cuisante dans mon dos et mon coude. Je retenais un soupir en gardant mon sourire après lui avoir proposé de rester ici. Après tout, je n'allais pas le foutre dehors après ce qui venait de nous arriver, même si son excuse était étrange. Je l'avais un peu testé en retirant mon tee-shirt, de toute manière j'étais du genre à mettre les points sur les I, maintenant que cela était fait, je me devais de rester moi même, tant pis pour lui s'il ressentait plus à mon égard. Je voulais être fixé et voilà que je sentais qu'il me mentait. Je revenais à mes moutons, pour savoir s'il voulait rester ici ou qu'il préférait fuir au plus vite cet endroit. Cela ne me dérangeait pas de le reconduire chez lui, j'avais le permis, c'est juste que, il me manque la voiture. Je l'observais avec insistance, attendant à ce qu'il me pose des questions ou me mette en boite, se ne fut pas le cas. Il m'avoua avoir appelé Tancred, son chien-chien de chasse... J'étais persuadé que c'était cet homme qui nous avait envoyé un Hundjäger, je ne sais pas pourquoi, la confiance ne régnait pas encore entre moi et le chien de chasse. J'eus un sourire pincé et de côté en roulant des yeux avant de remarquer que les rideaux étaient tiré mais je ne voyais pas la lumière de la rue. Je n'avais pas par habitude de fermer mes volets. Tirer les rideaux, d'accord, mais je soupçonnais Robert d'avoir fermé les volets. Avait-il peur que le Hundjäger ne revienne nous voir ? Il m'expliqua ce que son « ami » lui avait dit, que le Hundjäger pouvait revenir. Je tournais ma tête vers ma porte d'entrée croyant avoir entendu un bruit suspect. OK, là, je devenais parano cela n'allait pas du tout le faire et je n'étais pas du genre à fuir quoi que ce soit. S'il me proposait de fuir l'appartement, c'était réglé, ce sera un non catégorique. Je n'allais pas fuir à chaque fois que je serais en danger, je passerais par quoi auprès des wesen ? Une trouillarde ? Il m'informa que mon téléphone avait sonné avant que je ne sorte de ma douche, avant qu'il ne finisse sa phrase, il sonna de nouveau. Numéro inconnu, je ne décrochais jamais quand c'était le cas. Je décrochais pourtant et quelqu'un me hurla dessus avant de raccrocher. Voilà, ça c'est fait, je devenais pâle comme de l'aspirine et regardais Robert en fronçant les sourcils. Mon couteau papillon était dans ma veste en cuir, je repris mon attention sur mon portable avant d'entendre un vacarme assourdissant et je n'eus pas le temps de réagir que je me retrouvais dans le canapé derrière Robert. La bagarre tourna court, quand Robert l’assomma après avoir fait pleins de dégâts dans mon appartement. Quand le Hundjäger redevint normal, je le reconnus. Oui, c'était bien lui que j'avais vu au restaurant aujourd'hui et donc il m'avait attendu à la sortie et traqué jusqu'ici. Robert était tourné vers moi et je le dévisageais avant de reprendre mon attention sur l'homme au sol. Comment j'allais expliquer cela ? J'avais un casier... Mes oreilles bourdonnaient du sang qui bouillonner en moi et entendais vaguement ce que Robert me disait. Je soupirais en roulant des yeux.

« - Appeler la police ? T'es sérieux ? Je suis une criminel, ça va me retomber dessus cette histoire ! Ils vont penser que je l'ai cherché ! Il faudra passé par la case hôpital... Et pas la peine de les appeler, la voisine d'en face l'a sûrement déjà fait ! Je me doutais un peu qu'il allait revenir comme une tornade, mais je ne me doutais pas que ce serait maintenant ! »

Je fermais les yeux pour me calmer et me relevais du canapé, je les rouvris, avant de voir arriver le propriétaire qui observait les dégâts. Il hurla pratiquement de voir l'état de la porte, que cela allait lui coûter cher, il se passa une main dans sa barbe et je le vis woge. Super, un ours... Il se tourna vers moi et redevint normal sans remarquer quoi que ce soit. Il m'engueula presque en me demandant de ne pas rester ici vu l'état de la porte d'entrée et d'aller chez quelqu'un. Je croisais les bras avant de voir apparaître plusieurs policiers nous informant qu'un voisin les avait appelé. Je maudissais ma voisine commère, comment j'allais expliquer tout cela moi ? Je fis une déposition, sans savoir quoi dire vraiment, je vis ma voisine faire la même chose une fois dans le couloir et la vis woge elle aussi en Mauzhertz. Par contre, elle me vit et recula d'un pas de peur. Les policiers s'éloignaient et elle s'approcha de moi en me demandant de quitter les lieux que j'allais finir par tous les mettre en danger. Je lui répondis que personne ne me délogerait de mon appartement et que j'étais pacifiste... Elle balaya cette idée de la main et rentra assez rapidement dans son appartement. D'autres policiers arrivèrent et l'homme fut embarqué, l'un des policiers me demanda de passer demain dans les locaux pour signer ma déposition. Je n'avais pas de porte à fermer ou à claquer de toute mes forces et me tournais vers Robert en soupirant.

« - Sympa ma soirée de repos ! Une journée de merde ne peut qu’engendré une soirée du même genre ! Je suppose que tu veux que je te raccompagne chez toi ? »

Je regardais son expression et posais mes mains sur mes hanches en le détaillant. Le propriétaire était de retour et m'informa qu'il réglerait la porte dès demain mais que je ne pouvais pas rester là. Il s'éloigna enfin.

« - Pour la voiture, t'inquiète pas j'ai le permis, je ne suis pas une dangereuse psychopathe ! J'enfile ma veste et je trouverais bien un endroit où rester le temps que ma porte ne soit réparé ! »

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MessageVen 8 Mai - 19:23

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Feat Casey


Tout alla très vite pour la suite.

Casey commençait par soupirer et rouler des yeux avant de limite m'engueuler, mais je comprenais le fait qu'elle extériorise. Je ne relevais pas cela. Elle me dit ce qu'elle pensait, mais cela était inéluctable. C'était normal que les gens appellent la police en cas de danger. Je soupirais à mon tour et me baissais auprès de l'homme pour prendre son poult: il était toujours en vie. Je regardais alors la paume de sa main, il n'était pas du Verrat, aucun tatouage. Je me relevais en entendant des voix et une ou des personnes monter l'escalier à toute vitesse. Un homme entra d'abord dans la pièce. Il semblerait que c'était le proprio de l'appartement... Il hurlait à propos des dégâts et lui ordonnait d'aller chez quelqu'un d'autre, de quitter les nuits. Il woge en Jägerbar, puis continuait de plus belle ! Je m'approchais et il fit place à la police. Casey croisait les bras, impuissante et énervée par cette situation qui se retournait contre elle.

Je fus très étonné de la vitesse à laquelle sont arrivés ces policiers. Ils nous demandèrent si nous allions bien et ce qui s'était passé. Je fis donc ma déposition. Je leur dis que cet homme nous avait agressé dans la rue, puis nous avait attaqué ici. Je leur décris alors la scène depuis la porte défoncée à l'assommage du type. Il me dire qu'il fallait aller à l'hôpital, ce que je refusais catégoriquement. Le policier qui me parlait arrêta donc de me le dire et me demanda de repasser demain signer ma déposition pour savoir si dans la soirée ou la nuit je ne me rappellerais pas d'un élément... Pendant que Casey sortait un moment dans le couloir, je demandais au policier si je pouvais faire autre chose. Il me dit que non. Les policiers embarquèrent l'individu après l'avoir menotté. d'autres policiers arrivèrent et nous demandèrent si nous pouvions les laisser travailler. Je sortais alors dans le couloir. Je regardais Casey, dépitée, et cela se comprenais. Je n'avais jamais vécu pareille chose, alors je ne savais pas trop quoi dire.

Elle se retourna et me regardait en soupirant. Elle me disait que c'était une soirée de merde, et sur ce je ne pouvais pas la contredire. Elle me demandait, avec ses mots, si je voulais rentrer chez moi. Je n'avais guère d'autres endroits où dormir et où je voulais aller à présent. Ma maison était bien assez grande pour qu'elle y reste, même si l'idée n'allait pas être facile à lui dire à présent qu'elle me suspecter de quelque chose... Elle me regardait en posant les mains sur ses hanches. J'allais lui proposer de toute façon. J'ouvrais la bouche mais soupirais en voyant l'autre revenir à la charge. Il s'éloigna ensuite. J'allais lui faire une réflexion, mais reposais mes yeux sur Casey qui reprenait la parole. Je déglutis quand elle eut terminé.

"Stop ! Je ne sais pas quoi te dire, là... Mais laisses moi exprimer ce que je pense..."

Ainsi elle ne savait pas ce que j'allais faire. Je la contournais et boitillais jusqu'à la porte de cet enfoiré. Je frappais et il m'ouvrait comme s'il pensait que ça allait être Casey. Il fut surprit de me voir à la porte. Je pris alors un ton respectable, mais autoritaire:

"Cher monsieur, je vous prierais d'être plus respectable à l'avenir avec les personnes dans une telle situation ! Si vous n'êtes qu'un ours mal léché, cela ne regarde que vous! "

Je faisais bien sûr référence à sa nature wesen autant que son attitude. Il gromela, pusi relevant les yeux m'adressait ses excuses. Je m'écartais alors et me retournais en voyant la tête de Casey, comme si j'étais un fou. Il s'avança en se raclant la gorge.

"Je m'excuse de vous avoir parlé ainsi, mais vous êtes...

- Présomption d'innocence"- ajoutais-je bien fort.

Il lui souhaita une meilleure soirée possible, me lança un regard noir avant de rentrer chez lui. Je soupirais et grimaçais de douleur. Je jurais dans ma barbe. Je m'adressais ensuite à Casey et lui répondais:

"C'était pas forcément pour toi, j'ai pas amé le ton qu'il a prit ..."

J'appelais deux policiers à m'aider pour descendre. Une fois en bas, ils remontèrent pour l'inspection de la pièce et nous laissèrent en bas. Je regardais alors Casey en cherchant mes clefs de voiture. Dehors la pluie continuait de tomber mais plus doucement et régulièrement.

"Ecoutes. Je ne sais pas trop quoi dire de la situation, mais ce que je peux affirmer, c'est que je vais t'aider. Et c'est pas... Enfin si, mais... merde ! C'est pas le sujet ce soir. On va allé chez moi, je vais faire un petit truc à manger, histoire de manger, même si j'ai pas du tout faim, et tu vas passer la nuit chez moi !"


Je m'étais emporté et 'en rendais compte juste après. Je ne pouvais pas lui dire que je l'aimais, le verbaliser, même si elle l'avait compris. Il y avait plus romantique que cette soirée et un peu plus classe comme environnement que ce bas d'escalier en bois, qui plus est par un temps si pourrit dehors. Je soupirais et reprenais un ton beaucoup plus calme et gentil:

"Pardon. Je repensais à ce que tu m'a dit avant d'aller te laver, et je peux pas oublier, mais c'est pas le moment d'en parler. Alors, s'il te plaît, prends ses clefs. j'ai toute confiance en tout, même si tu es une femme au volant. Amènes nous chez moi et passons un peu à autre chose..."


Je reprenais le ton de l'humour et lui demandais gentiment de nous ramener chez moi. Nous pourrions nous réchauffer et manger un morceau. J'avais une chambre d'ami qu'elle pourrait prendre pour la nuit avec tout le nécessaire. J'avais largement de quoi faire pour deux et ne la laisserais surement pas ainsi ce soir.

Spoiler:

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MessageSam 9 Mai - 16:16

C'est dans l'adversité qu'on reconnait les vrais amis

feat Casey, Robert & Tancred


J'allais chercher ma veste en cuir et l'enfilais. Je savais où j'allais rester pendant quelque temps, chez mes parents adoptifs. Eux qui se plaignaient de ne pas me voir souvent, ils seront content de me voir. Et puis, j'expliquerais à ma mère adoptive se que j'ai découvert dans les cartons sans pour autant lui dire qui je suis. Elle s’inquiéterait comme une folle si je viens à lui dire que je suis Grimm, au pire, elle me fera interner directement. Ni mon père et ni ma mère d'adoption ne savaient pour mon histoire de prison et je ne voulais pas leur dire non plus, alors l'histoire de wesen et Grimm... Ils n'arriveront pas à la digérer. Je retournais auprès de Robert après quelques minutes de réflexion, j'allais le laisser chez lui et appeler un taxi pour me rendre dans la maison des Donovan. Robert m'arrêta d'un geste et m'informa qu'il allait faire quelque chose, je le regardais déambuler dans le couloir pour aller frapper à la porte de mon propriétaire pour l'inciter à me faire des excuses. Monsieur Adams ne m'avait même pas parlé mal et je haussais un sourcil. Il avait juste été en colère pour les dégâts et avaient par la suite expliqué plus calmement que je devais aller ailleurs. J'acceptais par ailleurs les excuses de Monsieur Adams en dévisagent Robert... Je croisais les bras en secouant la tête, pauvre monsieur Adams. Je songeais alors qu'il allait mettre un certain temps pour changer la porte et j'eus un soupir avant de m'apercevoir que deux policiers aidaient Robert à descendre. Il m'avait mit dans l'embarras avec mon propriétaire. Je finis pourtant par descendre le rejoindre et remerciais les policiers. Ces derniers remontaient pour certainement mettre un ruban de protection et bloquer l'accès à mon appartement en cas de vol. Robert semblait chercher ses clefs et moi j'allais sortir en haut de t-shirt trop large sous une pluie froide. Je n'avais même pas prévu ce qui allait arriver. Je l'écoutais me dire que j'allais chez lui dormir, déjà javais des doutes contre lui et son « ami » hundjäger et me voilà embarqué pour aller là-bas. Devrais-je faire ma tête de mule et lui annoncer que j'allais chez mes parents ? Cela me fera des économies de taxi. Je me mordillais la lèvre nerveusement, jusqu'ici, il ne m'avait pas tué. Il s'excusa avant de me passer enfin ses clefs et je relevais sa pique sans rien dire, bien dommage qu'il soit blessé, je lui aurais assoné un coup de pied. Je pris les clefs et me demandais si je devais aller chercher quelques affaires avant de partir et m'abstiens, ce n'est pas comme si je partais une semaine et mon appartement sera toujours là demain. J'irais voir Jim en personne demain, pour lui parler de ma situation, tant pis si je suis en pyjama de hockey des ducks. Je n'allais pas participer à ce dîner de mariage et j'étais soulagé. J'aidais Robert pour aller jusqu'à la voiture et j'ouvris la portière côté passager. J'avais juste récupérer mes papiers dans mon sac et ma veste cela me suffisais. Je pris place au volant, c'était comme le vélo, ça ne s'oubliait pas. Je mis le contact et éteignis le poste radio, certainement un album fort plaisant mais je ne voulais pas de musique pour le moment, avant de m'éloigner d'ici. Je jetais s'en cesse des regard dans les rétroviseurs, le mode parano était actif. Je me tournais vers Robert qui me dirigeait.

« - Je ne pensais pas venir chez toi, mais juste te déposer, j'aurais pris par la suite un taxi pour me rendre chez mes parents adoptifs ! Mais l'invitation est faite trop tard, je vais squatter chez toi ! Par contre, j'ai pas faim non plus, j'ai juste envie de me poser pour oublier cette journée et qu'elle soit enfin derrière moi ! »

J'avais surtout mal au dos et j'avais qu'une envie: m'allonger et ne plus bouger. Ma soir au calme avec une bière était foutu. J’accélérais un peu pour atteindre assez rapidement la maison.

FIN

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