Toi et moi, mon amour
Avec Lily LangeIl existe dans le monde ce genre d'individu qui, une fois dans ta vie, ne font que l'embellir. Lily est une de ses personnes. Depuis ce jour où elle à passé le seuil de ma boutique, je n'ai jamais eu cette sensation de bien être. De renouveau. Son sourire, son rire égaye mes oreilles et ma vision, là où sa douce peau fait frissonner la mienne. Elle apporte des véritables coups de joie, et ça ne fait que s'intensifier, surtout depuis qu'ensemble, on s'est installé. Je ne pense pas m'avancer en disant que je suis exactement pour elle, ce qu'elle est pour moi.
Depuis notre soirée de lourd secret dévoilé, elle semblait plus détendue et nos échanges amoureux étaient chaque fois une nouveauté. Découvrant de nouvelles sensations, c'est comme si chaque moment étaient notre première fois, à la seule différence, que, nous étions beaucoup plus sur de nous que cette fameuse première. Il m'arrive d'avoir des instant très cours de colère quand je pense à ce type mi homme mi bête, qui faisait du mal à ma chérie. Mais ces instant sont vite dissipés par ma douce amie, qui, d'un baiser, d'un rire, d'une caresse, ou seulement de son entrée dans la même pièce que moi, me fait oublier ce type pour me rappelle ce que moi j'ai réussi à faire. La rendre heureuse, et de nouveau confiante en l'amour.
Souvent, je pense à ce fameux Paddy d'ont Lily me parle très souvent. Je ne l'ai jamais connu, mais c'est comme si c'était un ami. Je vois en Lily ce qu'il était. Dès qu'elle prend un appareil à photo, elle dégage une passion et une maîtrise impressionnante. J'aime la voir rayonnante, avec ou sans son appareil. En plus de ça, nos loulous sont très photogéniques, et elle se fait un grand plaisir à les bombarder, et Pal adorait ses moments. Je riais à l'observer prendre des pause, toujours plus belles.
[...]
C'était un de ces après midi amusant que le téléphone sonna. Je riais, en décrochant, sans regarder le numéro. Dès le premier mot, je compris. Althéa avait préparé le voyage en France, et nous partions dans les jours à venir. Mon visage se décomposa. Le moment redouté arrive.
-Merci Althéa. Oui.. Dans trois jours. A bientôt alors, Bisous.
Je raccroche et fixe Lily un instant avant de me blottir dans ses bras. Je retrouve l'enfant qui n'avait jamais fait le deuil, mais qui le gardait dans un placard fermé. Et ce placard venait de s'ouvrir. Pas besoin de parler pour qu'elle sache ce que sa meilleure amie venait de me dire. Un baiser, une caresse, mais je n’avais pas la tête à jouer. Je suis resté ainsi, le visage dans le coup de Lily, une bonne dizaine de minutes.
Les trois jours suivant furent beaucoup trop rapide. Préparant nos affaires de notre coté, la tension est assez pesante, alors le soir, un long moment de détente est apprécier. Dans mes bras, Lily me regarde alors que je caresse son visage. Nous sourions, plus pour rassurer l’autre, mais nous savions parfaitement que tous les deux avions une boule de stress dans le ventre. Je n’ai jamais été séparé de Pal, et je ne sais pas comment elle va réagir, mais surtout, je vais retrouver le lieu de tous mes cauchemars. Qui, bizarrement, ce font de plus en plus intense maintenant que nous approchons du jour J.
La veille du départ, tous les quatre avons une visite chez Althéa. Y laisser Pal va être dur, surtout que la demoiselle semble comprendre ce qui se passe. Heureusement, elle connait Althéa et Sébastien. Ça sera plus simple pour elle. N’étant pas sereine, je la caresse jusqu'à ce qu’elle retrouve sa bonne humeur et ses jappements. Rassuré, je la fais rentrer dans la camionnette avec Chouby. Je conduis lentement. Beaucoup plus lentement que nécessaire mais au font de moi, je veux sais que je ne veux pas laisser Pal. Mais je sais surtout qu’on ne pas les prendre avec nous. Du coup, je roule doucement pour rester plus longtemps avec elle.
Puis, nous arrivons chez Jack et Althéa. Quand j’ouvre la porte, nos chéris semblent être contents de l’endroit ou nous sommes et courent faire la fête à Sébastien, dans le jardin. Je souris et le salue chaleureusement. Althéa est adorable. Alors que Lily se rapproche de son amie, je vais vers Séb. Laissant les demoiselles entre elles, je vais discuter avec l’ami d’Althéa. Je regrette de ne pas avoir pu saluer Jack, mais il doit être occupé. Je regarde Paloma et sursaute quand Sébastien me dit de ne pas me faire un sang d’encre, qu’il sera heureux de jouer avec elle et de s’en occupé toute la journée. Je le remercie, et il rigole. Je retourne voir Althéa quand l’heure de rentré approche et je lui fais un bisou en la remerciant encore une fois d’avoir tout organisé, et surtout de prendre soin des chiens. Entre son travail et son fils, ça fait déjà beaucoup, et même si nos copains à quatre pattes sont assez débrouillards, ils sont aussi très coquins.
C’est le cœur lourd qu’on rentre à nouveau dans ma camionnette. Lily se retourne pour regarder une dernière fois nos amis.
- Je pense qu’ils seront heureux....mais cela va être long pour moi.
Je la regarde, pose une main sur sa joue puis me concentre sur la route, en laissant ma main contre elle. Ça va être dur, mais au moins, elle est avec moi. Je ne dis rien, mais mon pouce la caresse tendrement.
Arrivé à la maison, Lily n’arrive pas à se calmer. Ni elle ni moi n’avons faim, la boule bien trop grosse dans le ventre nous coupe l’appétit. Je la prends dans mes bras, l’embrasse, la câline, cherchant à réveiller son envie. Elle me répond avec tendresse, et je prends ça comme le feu vert. C’est notre dernière nuit dans notre lit avant bien longtemps..
Le réveil est rude. C’est le grand jour et on n’a pas très bien dormis. Pourtant, je suis plus calme que la veille. L’absence de Pal et Chouby rend le matin plus solitaire. Lily dort encore, et je la laisse. Je me suis réveillé plus tôt que prévu mais me rendormir n’est pas une bonne chose. Lentement je me lève et file à la cuisine préparer un petit déjeuné léger pour évité le mal de l’air. Quand tout est prêt, je range dans un plateau et rentre dans la chambre. Elle dort toujours et je souris face à cet instant. Je m’assoie à coté d’elle et lui caresse le visage doucement en lui déposant un baiser doux sur les lèvres. Ses yeux s’ouvrent et je l’admire. Qu’elle est belle avec ses cheveux ébouriffés et ses yeux encore endormis… un nouveau baiser par un caprice de ma part et je la laisse se réveiller, puis déjeuner.
Enfin prêts, nous partons enfin, direction l’aéroport. Avec un peu d’avance je crois bien, mais je préfère attendre un peu que d’arriver trop tard …