Anastasia se tenait dans la libraire entrain de conseiller une cliente sur l'achat d'un livre. Un livre n'était pas un objet anodin, il faut les choisir avec soin, car certains lectures vous rende différents. Enfin c'est ce que penser la jeune femme. De plus quand un livre plait, on revient auprès de la vendeuse pour qu'elle nous conseille autre chose, mais c'était un aspect tout à fait commercial. Car si le livre ne plait pas, on se rendra dans une autre librairie, et on perd ainsi un client. Zia devait donc cerner la personnalité d'une personne en posant des questions pour savoir quel genre de choses, elle préfère lire. Sa cliente repartait vers la caisse avec deux livres en main. La jeune vendeuse espérait ne pas s'être trompé, cela lui était déjà arrivé. Elle n'était jamais bien sûre de sa décision. La responsable du magasin l'appela depuis la réserve et l'informa qu'un livreur était arrivé avec les livres à mettre en rayon. Anastasia était chargée de les réceptionner, et de les entrer dans la gestion des stocke, de les étiqueter et de les mettre en rayon. Elle espérait qu'il n'y en avait pas trop, sinon elle aurait pour la matinée.

Elle regarda sa montre, elle indiquait neuf heures et demie, elle se rendit dans les réserves et vit un homme qui avait commencé à sortir des cartons du camion. Mais il y avait de trés nombreux cartons dans la remorque du véhicule.
"Bonjour! Ils ne sont pas tous pour nous, rassurez-moi!" fit-elle en ouvrant de grands yeux devant la montagne de cartons. Elle se tourna vers lui avec le sourire et un regard presque suppliant qu'il dise non, parce que ce n'est plus la matinée que cela lui prendrait mais toute une semaine. Elle prit le premier carton, et sortant son cutter de sa poche, elle ouvrit l'intérieur, et découvrit le nouveau roman que tout le monde attendait depuis des mois. Celui d'un auteur célèbre qui écrivait une histoire sur un monde rempli de créatures étranges qui vivent en marge du notre. Il ne devait sortir que le lendemain, mais la jeune femme curieuse l'ouvrit pour le feuilleter. Elle avait bien envie de le lire dés qu'elle le pourrait, car vu le tas de livres qui l'attendait sur sa table de nuit, elle aurait pour un petit moment. Elle releva la tête et soupira, il fallait d'abord se mettre au travail avant de penser à lire.  
"Où est le bon de livraison?" demanda-t-elle en se redressant. Tous les deux allaient passer quelques minutes à vérifier, si il y avait le bon nombre de cartons, et si ils contenaient bien ce qu'il avait commandé.

Zia soupira devant la montagne de cartons. Ce n'était pas trop de les sortir du camion le plus long, bien qu'avoir l'aide du jeune homme, bien bâti qui livrait le magasin, la rassurait un peu. Mais après une fois tous les ouvrages rangeaient dans la réserve, il faudrait encore les rentrer dans leur stock, elle avait sans doute pour de longues heures, mais bon au moins cela l'occuperait. Elle savait qu'elle ferait ça bien, cela prendre le temps que ça prendra, mais elle réussira à tout classé, et à mettre les livres en rayon, ou bien préparer les commandes des clients. Elle reposa le livre, et prit le bon de commande que le jeune homme lui tendait. Elle vérifia rapidement le nombre de cartons, et d'ouvrages présents sur le bon. Puis soupira en regardant les cartons.

"Au travail!" dit-elle en se remontant les manches. Puis elle regarda le jeune homme se demandant comment il voulait s'y prendre. Devait-il lui passait les cartons qu'elle entasserait dans un coin. Ou au contraire, chacun leur tour, devraient-ils prendre un carton chacun depuis le camion jusqu'au bout.
"Je pense qu'il serait plus simple de se passer les cartons, non?" supposa la jeune femme en tendant les bras pour prendre le carton qu'il tenait entre ses mains, avec le sourire. Cela lui éviterait de monter et descendre du camion à chaque fois, et de même que pour elle.

Le duo se mit au travail, et après un moment de silence, la jeune femme décida de commencer une conversation pour mettre un peu d'ambiance et évitait des silences. Pas forcément pesant, ni embrassant, mais histoire de parler un peu quand même.
"Est-ce que vous lisez beaucoup?" demanda-t-elle après avoir posé ce qui devait être le dixième carton sur le tas. Elle regardait sur le dessus, l'étiquette pour connaître la maison d'édition, et les classer ainsi, ce serait sans doute plus simple pour les répertorier ensuite. Elle leva la tête vers le transporteur pour connaître sa réponse. Il semblait sympathique comme garçon, et parlait un peu avec lui ne leur ferait pas de mal. En même temps, la jeune femme n'était pas du genre à parler pour ne rien dire, elle n'avait rien de bavarde. Et la lecture était d'ailleurs le seul sujet de conversation qui lui était venue à l'esprit.

Zia était contente de pouvoir parler en travaillant. Bien sur, elle parlait avec ses collègues, mais la responsable ne voulait pas qu'elle parle trop quand elles se trouvaient dans le magasin. Le client doit pouvoir vous parler sans avoir l'impression de déranger votre conversation sur ce que vous avez fait de la soirée. Avait-elle dit d'un ton sec, pour mettre bien les choses au point. Zia trouvait qu'elle n'avait pas tort d'un certain point de vue, mais cela rendait le travail silencieux, et parfois un peu pesant. Mais en réserve avec le jeune homme, ce n'était pas du tout pareil. Là elle pouvait parler avec lui, bon c'était de livres ce qui ne changeait pas beaucoup. Mais qui, si un jour, il voulait un livre, ou bien faire un cadeau à quelqu'un, il se souviendrait d'elle, et viendrait à la boutique. Mais bon, dans la réserve, elle ne dérangeait aucun client.

Elle sourit à sa remarque sur le programme télé, elle ne doutait pas qu'il puisse y avoir des choses intéressantes, sur ces magazines. Pour sa part, elle n'en achetait pas beaucoup, parfois, mais c'était rare. Zia avait bien sur la télé chez elle, mais elle ne regardait que trés peu, et ne s'en remettait à elle, uniquement quand elle n'avait plus de livre en stock, ou qu'elle avait entendu parler d'un programme intéressant. En revanche, il lui arrivait plus souvent d'aller au cinéma, au moins un film par semaine, voir deux, si elle avait le temps (et l'argent, bien que ça ce n'était pas trop un problème).

Le jeune homme lui demanda ce qu'elle aimait lire, c'était une vaste question, et si elle commençait à énuméré la liste de ce qu'elle aimait lire, elle n'avait pas fini. Cela leur prendre plus de temps que de déballer tous ces cartons.
"Oh, je suis comme vous, plutôt fantasy, SF, et aussi policier, et romantique. L'aventure aussi, et puis les thriller." énuméra la jeune femme, en sachant qu'elle en oubliait surement. Elle aimait encore lire des livres pour les adolescents, et même plus jeune. Elle était restée un fan du club des cinq. Ce n’était pas trop pour son travail qu'elle loisait tout ça, bien que cela aide, mais c'était surtout parce qu'elle aimait lire, qu'elle avait choisi ce travail. Faire partager sa passion des livres, elle aurait préféré travailler dans un bibliothèque, l'approche des livres est trés différente, mais elle n'avait pas trouvé de poster dans la ville de Portland, dans quelques temps peut-être.
"Il reste encore beaucoup de cartons?" demanda la jeune femme qui 'ne voyait toujours pas le bout, et commençait un peu à désespérer.

Zia fut rassurée de voir les derniers cartons ouverts, et comptait, ainsi sur ranger dans les réservés, il lui faudrait sans doute plusieurs heures pour tout mettre en rayons. Mais grâce à cet homme, dont elle ne connaissait d'ailleurs toujours pas le nom, cela avait prit beaucoup moins de temps de tout ranger qu'elle ne l'avait pensé. Elle soupira de soulagement, quand il referma la porte arrière de son camion. Il se présenta alors sous le nom de Robert, et la jeune femme sourit et lui donna son nom à son tour :
"Moi c'est Anastasia, mais vous pouvez m'appeler Zia" dit-elle avec un sourire en suivant le jeune homme dans la réserve avec le dernier carton, qu'elle ouvrit à l'aide de son cutter, elle prit le bon de commande et vérifia le contenu, tout était bon. Elle soupira de soulagement et se releva pour sourire à Robert.

"Tout est bon" fit-elle. Merci beaucoup pour votre aide, si en échange je peux faire quelque chose n'hésite pas." ajouta la jeune femme en reposant son cutter sur le carton, et s'avançant pour serrer la main de son ... assistant temporaire. Zia ne voulait pas le chasser, mais il avait sans doute beaucoup de travail, et c'était son cas aussi. Mais peut-être pourraient-ils se revoir par la suite, boire un café dans un bar, ou bien sur un banc dans un parc. Zia aime beaucoup faire ce genre de choses, et partageait ce moment avec différentes personnes lui plait bien. Elle fit un sourire à son assistant temporaire, et porta son regard sur la montagne de livres à ranger dans le magasin.

La jeune femme porta son regard sur sa montre et vit qu'il était déjà presque midi, cela allait être la fin de la matinée, dans une heure, elle irait manger et se demandait si Robert voudrait l'accompagner ou non? Elle avait sentit un courant amical entre eux.
"Est-ce que cela vous direz de partager le repas avec moi?" demanda Zia avec un sourire. Elle espérait qu'il dirait oui, pour apprendre à le connaître un peu mieux, mais il pouvait aussi avoir de nombreuses choses à faire dans sa journée, ramener le camion, et il avait peut-être d'autres livraisons à effectuer. .

Le jeune homme accepta son invitation, elle en fut toute contente. Zia informa ses collègues qu'elle prenait sa pause, elle prit ses affaires et fit un premier voyage dans le camion du jeune homme. C'était bizarre d'être si haut et voir les voitures aussi basses. Ils posèrent le camion à l'entreprise de Robert et ils repartirent à bord de sa voiture. Robert lui demanda où elle voulait se rendre. Zia n'avait pas de préférence, mais elle se dit qu'il valait mieux se trouver un lieu public, et pas trop loin de la librairie pour qu'elle puisse y retourner dans une heure pour reprendre son travail, de la fin de la journée.
"Je connais un petit cafétéria trés sympa sur la 12ème rue, fit-elle, en lui indiquant le chemin jusqu'au lieu-dit. Elle n'était alors qu'à trois arrêt de métro, et lui faudrait donc qu'un petit quart d'heure pour rejoindre son lieu de travail.

La cafétéria était un lieu trés fréquenté par les gens qui travaillait dans les boutiques, commerces dans les environs. C'était un lieu convivial, où on pouvait trouver de simples sandwichs, qu'on pouvait aller manger dans le parc non loin, à quelques rues. Tout comme se servir au self et rester sur place pour manger un repas chaud. Tout dépendait de la saison, du budget du client, et aussi de son envie.
"Qu'est-ce que vous préférez? Un petit sandwich? ou un repas?" demanda Zia, alors que les deux jeunes gens se trouvaient dans le hall d'entrée de la cafétéria. Elle sourit à Robert en attendant sa réponse pour se mettre dans l'une ou l'autre file d’attente.  

Zia était contente d'être venu ici avec lui, cela lui ferait un peu de compagnie et le jeune homme semblait des plus sympathiques. La jeune femme avait envie de se faire de nouveaux amis, et de pouvoir discuter avec des gens pour apprendre de nouvelles choses. Avec son métier, elle rencontrait de nombreuses personnes, mais bien souvent une fois en dehors du magasin, c'était difficile de les recroiser, et de pouvoir entretenir des relations autre que vendeur-client. Il y avait bien sûr ces collègues, mais elle aimerait connaître des gens en dehors de son travail, même si avec Robert c'était encore le cadre qui leur avait permit de se connaître, ce n'était pas tout à fait la même chose. Il reste maintenant à savoir si ils vont bien s'entendre ou non.

Zia et Robert s'installèrent à une table avec leur plateau, la jeune fille avait prit une assiette de poisson, c'était bien souvent ce qu'elle prenait quand elle allait au restaurant. Elle était pas la plus douée des cuisinières, et le poisson, mis à part le poisson-pané, elle ne savait pas trés bien préparer cela, alors au restaurant, c'est le poisson qu'elle prend pour en manger du bon. Et pas du carbonisé, ou du pas cuit. Ils étaient installées prés d'une fenêtre, qui donnait sur une rue animée, où passait de nombreux piétons et quelques voitures. Le Restaurant se trouvait le long du rue commerçante, et la librairie se trouvait plus haut. Robert alla chercher un pichet avec de l'eau, et Zia en profita pour mettre son entrée devant elle, et rêvassa un moment en attendant que son nouvel ami soit de retour à table.

"Bon appétit" fit-elle en réponse à Robert. Elle sourit et commença à plonger sa fourchette dans son plat, quand son ami lui demanda si ils pouvait se tutoyer, Zia n'y voyait aucun inconvénient, au contraire, c'était bien mieux comme ça.
"Oh, oui, bien sur!" répondit-elle en commençant à manger, elle avait pris une salade composé en entrée, laitue, tomate, mais, jambon et fromage était au menu. Robert lui demanda comment elle s'était retrouvé à travailler à la librairie. Elle lui sourit et termina sa bouchée avant de répondre.  
"Je veux devenir éditrice, alors cela m'a paru être une bonne idée de commencer par vendre des livres. J'ai trouvé ce travail, assez vite. C'est mon premier travail" expliqua la jeune femme. Je prends aussi des cours du soir dans l'édition" ajouta-t-elle en terminant son entrée.

"Et vous... pardon toi?" demanda Zia à son nouvel ami. Elle ne savait pas encore si il deviendrait plus qu'un ami. Elle ne l'espérait pas tellement mais qui ce que l'avenir leur réserve. Elle remplit son verre d'eau, ainsi que celui de Robert, même si il ne l'avait pas demandé. Zia sourit et but son verre d'eau, en écoutant la réponse de son ami. Elle avait envie de le connaitre un peu mieux. Il n'était sans doute pas que le livreur de cartons de livres à la librairie. Il devait bien avoir d'autres passe-temps, une petite-amie peut-être. De la famille.

Zia passait un trés bon moment avec Robert, autour de ce repas, bien que trés simple, dans un cadre tout à fait ordinaire, dans une journée habituelle. Pourtant la présence du jeune homme avait apporté une petite touche d'originalité, qui avait un peu égayer sa journée. C'était un peu la même sensation quand elle voyait l'un de ses deux amis, en peut-être un peu moins fort, parce qu'elle ne connait pas encore trés bien Robert. Robert lui dit qu'il aime bien la vie avec un peu de piment, pour que ça bouge et que les choses changent un peu de temps en temps. La jeune femme ne savait pas trop si elle aimait ce genre de choses, disons tant que c'était toujours de bonnes surprises, elle voulait bien que quelque chose inattendu lui tombe dessus. Ou alors que cela finissent bien.

Il lui demanda si elle participait à des manifestations ou autres dans la librairie. Oui, il arrivait qu'il y ait certaines petites choses, comme des dédicaces ou des festivals dans la ville, et la boutique participent. Ce qui amène bien souvent beaucoup de clients. Si cela faisait des journées remplies, et qu'on avait le temps de s'ennuyer, en revanche à la fin de journée, elle était bien fatiguée. Et les jours d'avant, il faut pas compter ses heures pour tout préparer.
"Oui, nous avons des dédicaces de livres parfois, et puis il y a des festivals, des fois on fait des choses particulières pour la promotion d'un livre, ou pour encourager un jeune auteur qui débutent. Mais c'est toujours trés fatiguant à organiser, puis à mettre en œuvre pour que tout se passe bien, et puis à tout ranger aussi. Disons quand on nous annonce un projet de ce genre, on fait tous un peu la tête, mais finalement on le fait, et on s'y amuse. " expliqua la jeune femme ne terminant sa salade, c'était bien dommage que le repas arrive déjà à sa fin, mais dans quelques dizaines de minutes, allait devoir retourner au magasin.  

"Je crois que le plus important, et de ne pas s'ennuyer dans son travail, et de ne pas y aller à reculons le matin. Soit parce qu'on aime pas ce qu'on fait, ou que les collègues sont pas... sympas. En même temps, je n'ai pas connu d'autres lieux de travail, donc je peux pas trop dire. Le travail en usine par exemple, ne doit pas être trés enrichissant, mais si d'un autre côté, on peut arriver à parler avec ses collègues, ça compense un peu, je suppose." fit la jeune fille, en se demandant comment se passe le travail dans ce genre d'endroit, où il doit bien y avoir une raison pour que les gens aillent y travailler, bien sur les finances, mais sans doute pas que ça, si?

Zia passait un trés bon moment avec Robert, c'était un chouette garçon, enfin un homme. Mais c'était assez difficile de le voir en tant que tel pour la jeune femme. Elle lui sourit et termina son repas. Il lui faudrait bientôt retourner à la librairie pour finir sa journée. Il lui restait encore un grand nombre de cartons à déballer, inventorier, à étiqueter et à mettre en magasin. Pour que les clients puissent les acheter. Et certains livres devaient être mis en rayon avant demain matin, qui était leur sortie officielle, et donc être disponible pour les clients en rayon. Robert lui demanda son numéro de téléphone ou un mail pour qu'ils puissent se contacter plus facilement. Zia leva la tête vers lui et lui sourit. Puis fouilla dans son sac, elle trouva un morceau de papier froissé, c'était un ticket de caisse pour des courses qu'elle avait dû faire quelques jours auparavant. Elle le retourna et nota son numéro de téléphone fixe et portable, ainsi que son adresse mail. Elle était contente d'avoir passer ce moment avec lui et pouvoir le reproduire à nouveau lui plairait bien. Zia lui tendit le papier un peu chiffonné.
"Désolée, j'ai rien trouvé de mieux" fit-elle un peu penaude devant ce pauvre papier tout chiffonné. Il aurait sans doute pu le noter directement sur son portable, mais c'était bien mieux sur un bout de papier, enfin Zia trouvait cela plus antique.

"Oh, ça va être l'heure d'y retourner" fit Zia avec un sourire en se levant de sa chaise, elle remit son sac sur son épaule et mit tous les couverts dans son plateau, qu'elle prit en main pour le ramener dans les grands plateaux prévus à cet effet. Elle se tourna vers la table pour voir si Robert la suivait, et si elle n'avait rien oublié sur place. Elle l'attendit devant la porte pour lui dire au revoir, et ensuite, elle prendrait le chemin de la librairie, où elle irait finir de vider les cartons, pendant que Robert retournerait à son travail.
"Et bien, merci de m'avoir aidé, et puis d'avoir déjeuner avec moi, j'ai passé un trés bon moment" dit-elle. Elle lui sourit, elle ne savait pas trés bien si elle devait lui faire la bise ou lui serrer la main, ou même rien du tout. Zia regarda autour d'elle, pour repérer mentalement la route du retour. "A bientôt" ajouta-t-elle en prenant la direction de la boutique, qui se trouvait à deux pas.