Je savais que ces wesen devaient certainement avoir le dessus. Il allait falloir que je fasse une recherche sur eux. Comment avait dit Zyra ? Des königschlange, rien que le nom me donnait des frissons dans le dos. Surtout leur apparence de cobra, horrible. Quand ils ont woge, ils avaient des écailles à la place de leur peau et ils sont de véritable serpent. L'un d'eux m'avait nargué avec sa langue fourchue. Je serrais ls poings, j'avais vraiment mal partout. J'étais peut-être une Grimm, mais pas suicidaire... Enfin, après ce que je viens de faire, je pense que si... J'essayais de faire quoi ? D'attirer l'attention de quelqu'un ? Si la police ne serait pas arrivée, je serais morte. Je ne comprenais pas pourquoi ils s'en sont pris à nous comme ça. Bon, d'accord, si je le sais, mais dans ces cas là, pour quoi n'ont-ils pas tout simplement décampé ? Peut-être qu'ils savaient qu'ils auraient le dessus. Est-ce qu'ils étaient comme les Blutbad, le genre qui traquent les proies. Je regardais autour de nous, inquiète. J'allais devoir potasser les bouquins ce soir. Zyra parla, mais mes oreilles bourdonnaient encore des coups de poings qu'on venait de me filer. J'avais aimé pourtant ce qui venait de se produire. Par contre, hors de question que je retourne en prison, cette fois j'allais devoir plaidé la folie et être suivi par un psy pour pas y remettre les pieds ; qui c'est, je serais certainement en maison de dingue à me bourrer de médoc. Je sais ce que je vaux, mais là... Je préférais partir. Zyra avait eu un avant-goût de mort, tant mieux pour elle, j'étais peut-être têtu, chieuse et quand on me disait de pas le faire j'y allais, mais je connais mes limites. Quand je vois que j'ai été trop loin, je préférais me tirer que de m'attirer d'avantage d'ennui. C'était comme cette fois avec le détective, j'aurais pu refuser, reposer la batte à clou t retourner dans la voiture, au lieu de cela, je me suis fait assommer. J'eus un sourire qui m'arracha une énième grimace de douleur. Il y eut un long silence auquel se mêlait les sirènes au loin et qui se rapprochait de plus en plus. Un bruit de débris se fit attendre par la suite et Zyra tira sur mon bras et m'arracha un petit cri de douleur. Ils s'enfuyaient, malgré ma lame qui était rentré dans le flanc de l'un d'eux, il arrivait encore à courir ? Pouvait-il se régénérer ? Guérir rapidement ? Cela devenait ennuyeux si c'était le cas. Je me mordais la lèvre en soupirant et suivais finalement Zyra qui partait dans l'autre sens. Il allait falloir que je rentre chez moi.
« - Je me le demande bien, si je suis vraiment une Grimm ! Et comme je l'ai déjà dit, on ne se dit pas Grimm juste en le disant, il y a l'expérience, je suis qu'une simple novice ! Une chance, ils ont peut-être pas eu le temps de voir comment j'étais... J'espère juste que ce ne sont pas des prédateurs... Enfin, quoi j'ai jamais vu des serpents faire comme les chiens de chasses, enfin... Le Hundjäger ! Une chance qu'on soit partie, je ne suis pas suicidaire ! »
Je me tus en me retournant. Personne ne nous suivait, les rues semblaient calmes mise à part les sirènes. En espérant qu'il n'y ait pas de caméras dans le bar. La dernière fois, le barman m'a dit que c'était pour la déco et qu'elles ne marchaient pas. J'avais eu cette envie soudaine d'en tuer un pour être tranquille le restant de me jours, mais cela était loupé.
« - C'était bien sympa cette conversation, et je me suis bien défoulée, mais tout à une fin, je n'ai pas envie de finir comme mes parents, je suis bien trop jeune et pas assez de vécu pour cela ! Donc, je te propose qu'on se sépare, à une prochaine fois !
Sur ces mots, je pris un autre chemin et m'éloignais en boitant presque et grimaçant. J’espérais ne pas tomber sur le détective ou sur Robert ou encore sur Smith, ça serait le comble de ma journée. J'essayais de marcher vite et j'arrivais enfin vers mon appartement. Une fois enfermée à double clé, j'allais chercher de la glace et ma trousse de secours. Je m’écroulais dans mon canapé et avec un des livres de mes parents.
Zyra s'immobilisa lorsqu'elle entendit Casey lui signaler que leur chemin allait se séparer. La jeune hybride hésita. Elle avait pourtant envie de rester avec cette Grimm et d'utiliser son savoir du rang qu'elle possédait. Elle voulait connaître plus d'informations sur les hybrides en eux-mêmes et sur les deux wesens qui vivaient en elle. Et pourquoi pas sur d'autres wesens jamais rencontrés ? Ce Hundjäger, ce "chien de chasse", ne se liait-il pas à des organisations d'après les dires de sa tante ? Et si oui, lesquelles et quels étaient leurs buts ? Tant de questions et si peu de réponses. Il y avait de quoi se casser la tête ! Les évènements précédents les séparaient, elle et Casey. Pour de meilleurs retrouvailles ? Zyra tiqua. "Meilleur", certainement pas. Casey avait une vie encore plus dangereuse que la sienne. Finalement, elle qui restait en alerte lors de ses sorties de peur de croiser un récidiviste de son paternel venu se venger sur sa propre peau, Casey devait presque "survivre" suite à sa situation.
Zyra se retourna et regarda Casey partir dans l'autre sens. Elle partait, ainsi, parce qu'elle l'avait choisis. Zyra la fixa longuement. Cette rencontre lui avait appris au moins une chose : il ne fallait pas se fier à l'apparence et que le passé pouvait changer. L'hybride ne dit rien, parce qu'elle n'avait rien à dire. Elle fit quelques pas en arrière et s'enfonça dans la ruelle. Enchainant les carrefours, Zyra revint plus loin sur les grandes routes et pris donc le chemin de chez elle tout en veillant à camoufler son visage emplit de coupures diverses. Elle allait avoir une sérieuse conversation avec sa tante et surtout son père. Ce dernier allait peut-être mener une chasse contre ce malabar pour terminer ce qu'elle avait commencé. Et puis, en y pensant, elle se stoppa. Non, elle n'allait rien dire. Parce que si c'était le cas, elle allait devoir expliquer la présence et l'existence de Casey. Maintenant, elle pouvait la confondre en un wesen mais le père de l'hybride mènerait alors une enquête et finirait par la retrouver, découvrant sa véritable identité. Pourtant, Zyra avait envie d'en parler. Mais à qui ?
L'hybride reprit sa route. Elle allait devoir se taire sur la réalité des évènements et inventer une histoire pour expliquer les cicatrices de son visage. Zyra imaginait une bonne histoire fictive capable de laisser sa tante sur sa fin. Peut-être que de futures rencontres avec Casey permettraient à Zyra d'en parler avec son père, plus apte à écouter et à comprendre que sa tante. Pour le moment, Zyra devait être prudente. Le cobra avait perdu sa langue. Et il était certain que le wesen allait lui faire payer un jour ou l'autre, d'une manière ou d'une autre...
HJ:
Tu veux clore le topic ? Pour savoir parce que la coupure est... brusque lol Enfin, c'est toi qui voit. Si c'est le cas, je mettrais un lien vers un autre RP pour relier l'histoire.