De justesse avant qu'elle ne referme la porte elle me répondait avec ironie que cela tenait toujours ce soir. J'étais à la fois chanceux d'inviter une si jolie fille si vite, mais malchanceux dans le même temps que cette fille soit en même temps une Grimm, soit dans la tête d'un Wesen, assassin potentiel. J'espérais vraiment qu'elle soit différente. Quand elle ferma la porte je restais une seconde ici à regarder ce gris métallique uni. Je souris et me dis que j'aurais fort à faire avec cette petite blonde de caractère. Je gagnais de nouveau ma voiture et rentrais. J'eus un dernier regard vers le restaurent en pensant à ce soir. Au fait j'y pensais jusqu'au dit soir. Je téléphonais au patron pour lui dire que j'avais terminé tout ce que j'avais à faire. Il me souhaita un bon après-midi et me dit à demain matin 9h. Il y avait de bonnes nouvelles comme ça que l'on appréciait.
Avant de rentrer à la maison, je passais faire des courses pour cuisiner quelque chose de sympa à Casey. A force d'y penser et me heurter au paradoxe jolie fille- mais Grimm, j'allais devenir fou. Je soupirais dans le magasin. J'aidais, comme d'habitude quand je faisais les courses, plusieurs personnes à attraper des produits du haut des rayons. Cela ne me dérangeait pas, je m'y étais fait. Les gens me reconnaissaient et savaient que je pouvais les aider, sans qu'aucun ne sache qui j'étais vraiment. Au fait, les gens qui savaient que j'étais un Wesen étaient les Wesen eux-mêmes ou sinon très peu de gens... Je rentrais finalement avec de quoi faire ce que je pensais être un diner digne de ce nom, mais en même temps, elle était serveuse dans un restaurent. Je pensais alors que ce que je lui ferais, tout aussi élaboré que se soit pour moi ne devrait pas l'être tant que cela pour elle. Elle devait bien manger de bonnes choses de temps en temps... Je m'occupais à remettre la maison en ordre et faire tout le ménage avant de l'accueillir. Je fis même mon lit et la salle où était machine à laver et sèche-linge, comme si elle allait venir dans ses pièces, à part pour une visite rapide, et encore. "Juste un diner" avait-elle dit. Je ne voulais pas paraître plus lourd que je ne pouvais l'être déjà dans sa tête. Je me torturais à savoir comment lui annoncer. Je pensais alors lui exposer, puis attendre toutes ces questions. Enfin arrivé l'heure à laquelle je devais la récupérer. Je calculais tout les temps: trajet, arrivée, montée en voiture, trajet retour, arrivée à la maison, courtoisie légère pour présenter ma maison, essayer de la mettre à l'aise, mini visite de la maison (parce que j'en étais fier), puis installation, apéro avec ce qu'elle boit, puis apocalypse.
Le temps était aussi fou que moi. Il ne pleuvait plus ce soir. Le soleil commençait de descendre dans le ciel parsemé d'arc-en-ciel. J'arrivais devant le restaurant en avance. Je regardais l'intérieur. Je ne savais même pas par quelle porte elle allait sortir. J'avais opté pour l'entrée principale. J'aurais pu lui demander au lieu de poser une question idiote. Je vis sortir l'autre serveuse du restaurent. Sa collègue me vit attendre devant et je la vis entrer de nouveau. Elle sortit encore et me fit signe. Je levais timidement la main pour lui rendre son geste et lui signifier que je l'avais vu. Je restais dans la voiture, il n'était pas encore l'heure, et je n'avais pas envie de venir trop tôt ou lui faire supposer que je la pressais. Casey sortit à l'heure. Elle était un peu différente habillée ainsi, plus en rapport avec son caractère. Je descendis de la voiture. Le claquement de la portière la fit regarder dans ma direction. Je souris et m'approchais en faisant attention de ne pas me faire écraser en traversant la rue. Une fois à quelques pas d'elle je ne trouvas rien à dire. Je déglutis, pourquoi je n'y avais pas pensé ? Que dire ? Un truc bateau sur comment s'était passé sa journée ? aucune vanne en tête, peut-être tant mieux... Je mis les mains dans les poches de mon jean. Je lui souris en me tenant devant elle, con.
"Hum... Bon. Si tu es prête, allons-y alors !"
Elle hochais la tête. J'avais l'impression qu'elle se retenait d'éclater de rire ou se foutre de moi. Ce qui était tout à fait légitime. Nous rejoignions ma voiture. Je lui ouvris la portière pour qu'elle monte. Mon geste lui était peut-être déplacé. J'étais vieux jeu mais essayais d'être un minimum gentleman. Je montais de mon côté. Elle me demanda alors où je comptais l'emmener.
"Je pensais... Pour avoir une conversation comme celle que nous allons avoir, il n'est pas possible de l'avoir en public. Nous allons donc chez moi si tu le veux bien. Si tu as un soucis avec moi, tu as un couteau dans la portière..."
Sur ce elle vérifiait et je démarrais. Je vis une esquisse de sourire sur ses lèvres. Je ne frissonnais même pas à l'idée qu'elle puisse me prendre à la lettre. Seule la musique, qui ne devait pas la déranger, coupait le silence qui planait entre nous. Heureusement je n'avais que 10 min pour rentrer chez moi (bon, sans respecter les vitesses, mais sans être dangereux, avec ma conduite souple). Je m'arrêtais devant chez moi. Un beau rayon de soleil éclairait l'allée devant ma maison, un arc-en-ciel passait au-dessus de la maison du voisin pour se terminer dans mon jardin derrière. Tout cela rendait la scène quasi irréelle.
"C'est ici mon humble demeure"
Je sortis après une seconde d'admiration. Je n'eus pas le temps de faire le tour pour lui ouvrir la portière qu'elle était déjà bien dehors dans l'allée. Je fermais la voiture et mis en exécution mon petit programme. Je la fis entrer après avoir fermé ma voiture, lui fis poser sa veste à l'entrée sur mon porte manteau et lui fis faire un petit tour de la maison. Je l'invitais ensuite à s'asseoir dans la cuisine.
"Avant d'entrer dans le vif du sujet... que puis-je t'offrir à boire ?"
Je me passais une main dans les cheveux et les ramenais sur le côté en levant les yeux vers le ciel. Le temps n'était pas au beau fixe, des nuages gris et quelques rayons de soleil qui essayait de percer. Il y avait un arc-en-ciel à moitié effacé. J'avais un peu froid sur le coup et m’apprêtais à partir avant d'entendre une portière claquer. Mon cœur se mit à battre rapidement, de peur que quelqu'un ne m'attaque. Mais ce n'était que le livreur qui traversait la route et se dirigeais droit sur moi. Je croisais les bras pour me protéger du vent frais. J'avais oublié que j'avais un « dîner » ce soir. J'étais un peu fatigué, mais j'avais l'habitude de veiller tard. Il me regardait avec insistance et me demanda bêtement, si j'étais prête. Je haussais un sourcil, j'allais lui envoyer une pique, mais n'en fit rien avant de le suivre. J'allais suivre quelqu'un auquel je ne connaissais même pas le nom ou du moins le prénom. Je fut surprise qu'il m'ouvre la portière et je trouvais cela pathétique comme situation. Je grimaçais et m'installais à la place du mort avant qu'il ne referme la portière. Il s'installa ensuite derrière le volant et je finis par lui demander la question cruciale, de : où allons-nous ? Je m'attendais à ce qu'il dise pas très loin, en ville ou encore en dehors de la ville, un restaurant ou autre. Mais à ma grande surprise, il me dit : chez lui. Une conversation peu importante allait se faire mais il ne voulait pas en publique, c'était si secret de parler de livre de conte de fée dans un restaurant ? Je déglutis à ses réponses. Je n'ai jamais mit les pieds chez des gens, même pas mes collègues. J'étais souvent invités dans des bars ou autre endroits, mais aucuns d'eux ne m'a invités chez eux. Je n'étais pas du tout mal à l'aise, on s'adapte vite, mais si c'était une autre stratégie des tueurs en série, j'étais mal. Je secouais la tête, mais ne dit rien pour autant. En même temps, c'était quelqu'un de très bizarre, pourquoi j'avais accepté de venir moi déjà ? Ah oui, par curiosité car il avait dit : Wesen. Ce terme était dans le livre de mes parents biologiques et qu'il avait l'air terrifié et sérieux en en parlant. Il avait conclu sa phrase en me disant qu'il avait un couteau dans la portière. J'allais vérifier ça, mais me rappelais que j'avais un petit couteau papillon dans la poche intérieure de ma veste. « Tu le plante et tu tourne », m'avait-on dit en me le donnant. J'avais juste fait allusion une fois que je mettais fait attaquer plus d'une fois sans raison et me voilà en possession d'un couteau papillon. Je soupirais de soulagement en regardant la route sans rien dire. À peine avions nous quitté l'endroit du restaurant qu'on se retrouvait devant une maison, dans l'allée. Je n'attendis pas qu'il ne sorte, que déjà j'étais dans l'allée à regarder autour de moi. Ça va, il y avait des maisons alentour. Ça me faisait étrange de faire autant confiance à quelqu'un, pas d'attachement, je me le suis promis. Je soupirais et le suivais jusqu'à l'intérieur. Je visitais un peu les lieux en traînant les pieds, puis il m'invita dans la cuisine. Je n'étais pas là pour refaire une déco, même si la maison était vraiment jolie, mais savoir le pourquoi il avait l'air grave tout à l'heure. Il me proposa à boire avant de parler. Je devais rester moi-même et franche.
« - ça dépend ce que tu as... Mais une bière m'irait ! Je ne me doutais pas qu'on viendrait ici aussi vite, c'est plutôt pas mal comme maison et endroit mais... on ne s'est même pas présenté ! Casey Donovan.»
Je tendis machinalement ma main en l'observant. Je n'avais pas l'habitude de faire ça mais autant être civiliser. Je ne devais pas être la première à venir ici, mais j'avais bien spécifier, juste un dîner et rien de plus.
Robert Wunsch
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Jeu 16 Oct - 23:51
"Juste un dîner ?" Feat: Casey
Cette femme était vraiment particulière, et je ne saurais expliquer mon attirance contre nature envers elle. Elle ne dit rien pendant que je lui montrais les différentes salles de ma maison. j'essayais de la mettre à l'aise comme je le pouvais, ainsi que me détendre moi-même. Je ne fis par prolonger la visite en sentant qu'elle n'était pas là pour ça. Je passais donc dans la cuisine et l'invitais à s'asseoir. Je restais debout vers mon plan de cuisine pour lui servir ce qu'elle voudrait. Après ma question, ce qu'elle me dit me déconcerta quelque peu. Elle accepta d'abord que je lui offre une bière, et complimenta l'environnement intérieur de ma maison. Puis elle mit en lumière l'évidence: elle ne savait rien de moi, à part le seul fait que je sois livreur. Elle se présenta, j'appris alors son nom. Elle me tendit sa main en souriant. Je m'approchais et lui rendais son sourire. Je lui serrais la main en même temps que je m'excusais et me présentais:
"Milles excuses... Casey, je suis enchanté d'avoir fait ta connaissance. Je m'appelle Robert, Wunsch. Je ... Hum... une bière"
Je me tournais et allais à mon frigo pour prendre deux bières. Je lui proposais un verre, elle refusa, je m'assis en face d'elle. Je regardais ma bière en main et déglutis. Avant de prendre la parole je la levais et lui souris. Je trinquais à cette relation naissante. Nous buvions une gorgée chacun.
"J'espère que tu aimes les histoires, parce que je vais te raconter une partie de TON histoire. La seule chose que je puisse savoir... Si tu es là, c'est que tu es quelqu'un de bien particulier. Non, ce n'est pas une tactique de drague plus que douteuse. C'est beaucoup, mais je te demande de m'écouter et me faire confiance."
Son regard était rivé sur moi, je me sentais très sollicité. Je frissonnais. Je réfléchis une dernière fois, je n'allais pas reculer maintenant de toute façon. Je soupirais légèrement. Je plantais mon regard dans son œil gauche et commençais:
"Le mot "Wesen" .... est un mot allemand qui signifie "être". Un être humain, un animal... un entre-deux. Se sont des sortent d'"animaux-hommes". "Wesen", n'est pas "Sein", qui est le verbe "être" en allemand. Je ne vais pas te faire un cours, mais ce que j'essais de te dire, c'est que c'est une nature qui est accolée au corps... Les contes que tu as pu lire sont des récits légendaires, et peut-être un peu étoffés, enfin je l'espère, de tes ancêtres: ... des Grimm. Les Grimm sont les seules personnes au monde capables de voir les Wesen, les créatures. Les Wesen "woge", c'est-à-dire se transforment. Les Grimm voient les Wesen woge quand ces derniers sont surpris, anxieux, ont peur..."
Je guettais sa réaction, lui laissais un petit temps de pause. Elle comprenait surement ce que je disais, mais ne semblait pas vouloir y croire. Elle était surprise et devait avaler toutes ces informations. Ces sourcils bougeaient, se fronçaient. Je crus qu'elle allait me couper et m'arrêter là, avant de m'envoyer bouler et partir, ce qui aurait été compréhensible. Je repris alors la parole:
"Je suis un Wesen. C'est peut-être in croyable, mais tu m'as... Casey, tu es une Grimm, et tu peux voir des gens comme moi, des Wesen, sous leur véritable nature. Ne sois pas surprise, je vais ... woge..."
Je lui pris doucement la bière des mains et l'écartais sur le coin de la table. Je me reculais et déglutis. Je soupirais. J'allais peut-être commettre la pire erreur de ma vie. J'en assumais les conséquences sans prendre véritablement le temps d'y réfléchir. Je la regardais. J'hésitais à poser mes mains sur les siennes, mais je me contins pour ne pas l'effrayer davantage. Je lui souris, puis repris mon sérieux pour woge. Je me concentrais et woge. Je m'étais habitué à cette effet, cette déchirure, qui à présent ne me faisais plus souffrir. Je sentais les poils sur mon visage, mes muscles gonfler légèrement, ainsi que mes sens s'amplifier. Son cœur s'emballa, elle était surprise, avait même peut-être peur... Elle se leva d'un bond. N sachant ce qui lui traversait l'esprit à ce moment là je woge de nouveau et reprit ma forme humaine. Je me levais à mon tour en soufflant un peu fort. La transformation n'était pas de toute aisance. Je n'osais pas m'approcher. Je me rassis et me calmais. Je baissais le regard. Je massais mon front avec ma main gauche et baissais la tête. Je n'aurais pas dû me lever si vite et me poser autant de questions. Je n'imaginais même pas ce qu'elle pouvait bien se demander elle, ou vouloir faire...Je relevais la tête en grimaçant un peu. J'esquissais un sourire. Je lui repris enfin:
"Maintenant tu sais pourquoi je ne pouvais pas te parler en public. Tu ne m'aurais pas cru si j'en étais resté aux mots... J'espère ne pas me tromper à ton propos... Ce que j'ai omis de te dire, c'est que le Grimm sont des chasseurs, des tueurs de Wesen. L'inverse existe aussi..."
Je restais assis et me tue. Je m'avançais de nouveau. Un froid était jeté entre nous depuis que j'avais prononcé le mot Wesen. J'attendais mille questions, mais pas que ce silence continue. Je m'apprêtais aussi à la suivre si elle voulait partir. Je regardais d'abord la table, puis levais les yeux sur elle. Elle devait réfléchir à quoi faire à présent, chercher mille solution pour se débarrasser de ces faits, nier, fuir, me tuer ... ou bien était-ce la mienne d'imagination qui allait trop loin...
J'attendais la main tendue. J'avais certainement l'air bête mais je n'allais pas rester en compagnie de quelqu'un auquel je ne connaissais pas le nom. J'avais cette impression qu'il hésitait un moment avant de me serrer la main. Il se présenta à ma suite en souriant après être excusé et avant de se tourner vers le frigidaire. Il me tendit une bière et me proposa un verre, je fronçais les sourcils en refusant tout bonnement. Je ne comprenais toujours pas ce que je venais faire ici, chez lui. Enfin quoi, pour un premier rendez-vous rarement on invite une personne chez soi. Je roulais des yeux en souriant en coin et bus une gorgée de cette bière. Je regardais l'étiquette alors qu'il reprenait la parole. Je l'observais en fronçant les sourcils, il connaissait mon histoire ? Quoi il me surveille et il s'est dit de me le dire ? Dans quoi je me suis encore fourrée ? J'écoutais finalement la suite, je me suis peut-être trop vite précipitée. J'aurais pourtant jurée que c'était ça, une drague quelconque ou un digue qui m'attire chez lui pour me tuer. Je gardais les sourcils froncés sans rien comprendre d'où il voulait en venir. Il me semblait qu'il commençait encore à hésiter, autant d'hésitation n'apportait rien de bon. C'était si terrible ce qu'il avait à me dire ? Je retenais un soupir en l'observant toujours, inquiète sur ce qu'il pouvait bien vouloir m'annoncer. Il commença enfin à m'expliquer le terme de Wesen, me faisant pratiquement un cours allemand et de déblatérer une histoire à dormir debout. Le terme woge je l'avais vu dans le livre aussi. Je le regardais à présent en haussant les sourcils. Si ça ce n'est pas un délire, qu'est-ce que c'est ? En plus de cela, il insistait sur le fait que j'étais une Grimm, voulant même me montrer ce qu'il était. J'avais déjà entendu différent individu me dire que j'étais une Grimm puis fuir, me frapper ou autre, mais là... C'était étrange qu'on me le dise vraiment en face. Je ne comprenais toujours pas, les contes n'étaient pas réels, ils faisaient partie de livres pour enfant. Je ne voyais toujours pas où il voulait en venir. Il me retira la bière des mains et l'éloigna, je regardais son geste puis repris mon attention sur lui. Bon d'accord, il me parlait de mots que j'avais déjà vu et d'autres entendu, mais cela ne voulait rien dire. Ce n'est pas parce qu'on lit ou croit à quelque chose qu'ils existent vraiment... Il racontait tout simplement n'importe quoi. Il me lança un sourire avant de changer. Je me levais d'un bon et l'observais redevenir normal. Devrais-je nié l'évidence que j'avais vu ce que j'ai vu ou lui dire que j'avais vu ? J'hésitais, il semblait attendre beaucoup de moi. Il s'était levé et c'était assit de nouveau, se frottant le front, baissant les yeux inquiet. Je soupirais et me réinstallée à ma place en me mordant les lèvres. J'allais pas nier le fait que je l'avais vu changer comme j'avais vu changer les autres clients du restaurant ou de la rue. Je ne pouvais pas passer à côté et me dire qu'il était dingue ; s'il l'était, je l'étais forcément. Je restais silencieuse, qu'est-ce qu'on pouvait dire après tout cela ?
« - Ok, attend une seconde-là ! Si j'ai bien compris, tu me parles de wesen, ok ça j'ai compris, je l'ai lu dans le livre, woge aussi, mais je ne savais pas ce que cela voulait dire... C'était à la base pour ça que je suis venue... Et tu me dis que je suis Grimm... c'est pas un peu gros ? Enfin je veux dire... Grimm, ça n'existe pas ! Ce n'est pas parce que tu as lu les contes de Grimm qu'ils sont censés exister ! Je n'arrive pas à expliquer ce que je viens de voir, je t'ai vu changer, comme je vois les gens changer, mais j'ai dû mal à comprendre comment cela arrive ! Je pensais que c'était dû à mon imagination, je retranscris mes dessins sur eux... Enfin en même temps, dès que je vois du changement, je me fais tout de suite attaquer... »
D'accord, je me devais d'y croire, mais j'avais un peu de mal. Quelqu'un qui annonce comme ça qui vous êtes, c'était un peu étrange et en même temps j'allais pouvoir évoluer en comprenant qui je suis vraiment. Je ne pouvais pas dire que je n'avais rien vu et partir en courant. J'avais cru un instant en le voyant changer, qu'il allait m'attaquer et que c'était certainement pour cela qu'il m'avait attiré chez lui. Je calmais mon coeur, je n'avais rien à craindre après tout, enfin j'espère.
Robert Wunsch
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Mer 22 Oct - 23:20
"Juste un dîner ?" Feat: Casey
Je l'écoutais soupirer et relevais la tête pour la voir se pincer les lèvres. La pression se relâcha pour moi lorsque je vis qu'elle s'était rassise en face de moi. J'étais soulagé qu'elle ne parte pas en courant. Le fait qu'elle ne m'attaque pas était le signe qu'elle n'était pas contre les Wesen pour l'instant; cela montrait aussi son intérêt pour ce que je venais de lui dire, et montrer. Je déglutis et soupirais à mon tour. Elle resta silencieuse en me regardant avant de prendre la parole. Elle me dit avoir lu les mots de grimm, wesen et woge dans un livre qui était en sa possession. Je fis directement le rapprochement pour moi que ce livre qui devait en réalité être un grimoire de Grimm. Elle me dit d'abord que pour elle les Grimm ça n'existait pas, et que c'était gros. Elle me dit que ce n'était pas facile à réaliser. Je lui souris.
Alors qu'elle finissait de me raconter quelques difficultés rencontrées avec des Wesen qu'elle avait dû croiser, je reprenais la bière de côté pour lui remettre entre les mains. Avant de lui répondre, je pris une gorgée de la mienne. J'allais mieux, même plutôt bien. La situation était bien meilleure que ce que j'aurais pu me l'imaginer tout l'après-midi. Je pensais pouvoir à présent entamer une conversation, et relation amicale, avec elle. Je n'étais pas tranquille pour autant, mais pensais maintenant parler librement. De plus, le côté femme revenait beaucoup plus en avant et je la trouvais sympathique et franche (qualité que j'apprécie particulièrement). Je posais mes avant bras sur la table et croisés mes mains autour de ma bouteille.
"Je ne peux pas vraiment te dire que je sais ce que c'est. Disons que je sais ce que c'est de découvrir que l'on est particulier, qu'on a des capacités comme ça.... que l'on est quelque part, pour certains, bizarres. Etre Grimm c'est effectivement voir les Wesen, que tu as raison de dessiner. Tu as aussi des capacités pour aller plus vite, réagir rapidement, tu es normalement plus vive que quelqu'un... pas Grimm, pour éviter de dire "normal". Et je ne sais quoi encore, hpf. Tu parlais de ton livre de conte. Alors... Je pense que ... Que c'est un livre que tes ancêtres t'ont transmis, enfin, une sorte de manuel pour Grimm. Je les appelle "grimoire des Grimm". C'est des livres dans lesquels les Grimm écrivent leurs expériences contre des Wesen... Qu'ils ont tués pour la plupart pour les plus vifs. Ils consignent aussi des ... arrêtons les termes allemands, des sortes de potions, et remèdes, parfois des drogues, inutiles face aux humains, mais qui font planées Grimm et/ ou Wesen. Ces livres sont une compilation de note sur tout ça. Pour finir, et je te laisse la parole. Je pense que les Wesen que tu as croisés, se sont ces personnes qui t'ont crainte parce que tu as vu leurs vrais visages. Et, si on s'en réfère aux contes de Grimm, on peut pas dire que ça finisse bien pour les Wesen, les "bêtes", les "monstres", "créatures"... Hum, après tu as le droit de me considérer ainsi, mais pour être franc... Je ne sais pas ce qui m'a poussé à te révéler tout ça, mais... Ta façon d'être, de me parler, d'être surprise quand j'ai woge, ta gêne... Et bien tout ça me fait croire que tu es quelqu'un de différente, et que tu mérites de savoir que tu es Grimm... Hé... Tu vois que nous ne pouvions pas parler de ça dans un restaurent, et ... tu ne me prends plus pour un lourd dingue j'espère ? Tu restes dîner hein ?"
Je finis comme ça, pataud comme à mon habitude. Je n'avais pas l'impression de lui faire peur. Je crus même apercevoir une esquisse de sourire sur ses lèvres. Ses yeux brillaient et ses cheveux blonds tombèrent sur le côté de son front. Je regardais son visage avant qu'elle ne me réponde.
Il me faudrait beaucoup de temps pour digérer cette nouvelle. À y réfléchir, j'avais songé pendant un temps, de partir et le laisser seul. Je sais, ça ne se faisait pas, il m'invitait, me disait qui j'étais et à présent que je le savais, je voulais partir. Je roulais des yeux en retenant un soupir d'exagération. Mais mon instinct me disait de rester, que je n'avais pas à fuir, qu'il ne me ferait rien. Et puis j'avais quelques questions à poser. Ce n'était pas le premier qui me disait qui j'étais, il y avait eu... Non, c'était réellement un vampire alors ? C'est possible ça ? Ce dernier m'avait dit que j'étais une Grimm et bien entendu, comme tout humain normal, je ne l'avais pas cru. Ça semblait du n'importe quoi, surtout le comment il me l'avait annoncé, de but en blanc comme si les jours étaient comptés. Il me rendit ma bière, que je repris en souriant en coin. Il m'observait, cherchant certainement ses mots pour continuer cette conversation. À vrai dire, je la trouvais un peu fascinante cette histoire de Grimm, mieux que celle de mon livre. J'allais devoir mis faire, s'il avait des preuves. Enfin, j'avais vu son côté « wesen », mais qui me dit qu'il n'a pas empoisonné ma bière... Bon c'était bien trop gros, mettre des hallucinogènes dans une bière, et il me l'avait donnée avec la capsule. Et puis, bien avant ce soir, je voyais déjà des choses étranges, donc ce n'est pas lui. Je l'observais à mon tour, j'allais lui dire quelque chose, mais il reprit la parole avant moi. Il m'expliquait encore quelques détails, m'indiquant que le livre en ma possession était en faite un journal de bord. Je fronçais les sourcils, tout s'expliquait à présent. L'allemand et l'italien qu'il y avait dans le livre, des mots que je ne comprenais pas du tout. Il avait les réponses et je les avais obtenues. Je bus une gorgée de bière en l'écoutant tout simplement me raconter un peu plus sur les wesen et les Grimm. J'en avais appris autant ce soir, qu'en un an de cauchemar, à voir l'invisible. Il enchaîna en me disant le pourquoi il m'avait dit qui j'étais. J'eus un sourire à sa dernière phrase. C'est vrai, que j'avais vraiment pensé que c'était un de ceux qui draguent et ramènent chez eux des filles comme une proie de plus ; ce qui n'était pas du tout le cas. Je me passais une main dans les cheveux et bus encore de la bière.
« - Ok, le côté dingue est passé, le côté obscur de ce que je vis et auquel je me posais des questions est à présent éclairci ! Je comprends pourquoi on m'attaque et d'autre fuit, tout s'explique et que le livre était étrange ! Je vais avoir du mal à m'y faire, mais je pense m'adapter assez rapidement ! Mais comment ça marche ? Comment ils savent qui je suis ? »
Je le détaillais, par rapport au premier qui m'avait annoncé qui j'étais, lui, je le croyais. Je regardais l'étiquette de la bouteille que je tenais et repris mon attention sur lui. J'avais oublié de répondre à sa question.
« - J'avais pensé partir, oui je ne voyais pas l'intérêt de rester, mais maintenant que je suis là, je vais rester dîner, je ne m'incruste pas, enfin, tu m'as invitée je te rappel... À moins que tu veuilles que je parte ? »
Il n'était pas un démon, il avait l'air normal, même s'il cachait son côté wesen. Hormis le fait qu'il était une créature, il était humain après tout.
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Lun 27 Oct - 18:07
"Juste un dîner ?" Feat: Casey
Casey devait être la femme parfaite. Cela pouvait se voir à la simple image qu'il m'était donné de voir: une belle jeune femme me disait ce qu'elle pensait sans détour, avec son cœur, une bière à la main. Pour beaucoup d'homme je ne pense pas qu'il en faille plus. Et j'étais bel et bien un homme à ce moment là. Elle m'annonçait ne pas avoir peur de moi à demi-mot malgré tout. Elle me dit être surprise par ce qu'elle venait d'apprendre, mais s'en trouvait éclaircie. J'étais de plus en plus conforté et définitivement soulagé quand elle m'annonça qu'elle voulait bien rester après m'avoir avoué qu'elle serait bien partie. Je souris, quand elle me rappelait d'un ton taquin que c'était bien moi qui l'avait invité. Ses questions posées juste avant restèrent un temps en suspens sans que je ne les oublies. J'avais fort à faire mais rien ne me semblait insurmontable. Je réfléchis en quelques secondes à quoi préparer. Je lui répondais peu de temps après sa dernière question:
"Oui, enfin non... Tu restes, avec plaisir.... Oui, je veux que tu restes. Je vais commencer à préparer..."
J'étais gêné et me sentais m'empourprer. Mon sourire ne se détachait plus de mes lèvres. Tout se passa à merveille. J'espérais seulement qu'elle ne change pas d'avis. Je me levais et ouvris mon frigo. Je prenais une seconde pour faire l'état de mes desserts. Je le refermais sans rien prendre. Je lui dis que j'allais me rendre au congel pour prendre un morceau de filet mignon. J'allais tout de même cuisiner un repas digne de ce nom. Elle travaillait tout de même dans un restaurent et voyais pas mal de plats passer entre ses mains toutes une journée... Je revenais quelques secondes plus tard. J'avais trouvé ce que j'étais parti chercher dans la buanderie en peu de temps. J'avais une sorte de trac. De retour dans la cuisine je prenais le temps d'enlever la viande du paquet pour la faire décongeler. Je me posais sur la table pour cela et répondais à ces questions:
"Alors... comment ça marche ? c'est pas facile de répondre. Je dirais que woge, c'est changer de forme en accélérer. Ca fait mal au début, mais on s'y habitue. Quand je suis woge je sens, écoute, touche, différemment... Je ne suis pas coupé, pour ma part, de qui je suis. Certain Wesen ont réellement deux natures et ne font pas exprès de woge et faire des actes répréhensibles quand ils wogent."
Je passais ma viande au micro-onde en décongélation, puis préparer du riz à cuire juste après. Je me retournais le temps que ça décongèle, mais décidais de me rassoir et continuais:
"Tiens pour info, woge en allemand ça veut dire vague en français. Bref, ça "marche" une fois que l'on passe un certain âge, sans crier gare, la première grosse frousse pour la majorité des Wesen. Pour d'autres, qui sont au courant les parents peuvent provoquer le premier woge, ou la première woge je sais pas ... Je pense qu'il y a autant de situation que de Wesen."
Je pris de ma bière, je pense que je venais de répondre à côté de la question... Mais elle restait attentive à ce que je racontas et prit à son compte mes explications sans me faire de remarque. Elle devait plutôt penser les deux questions liées et non dissocier. Je m'en rendais compte que maintenant. Je souris un peu plus en le comprenant. Elle devait l'avoir comprit et sourit aussi.
"Hum... Les Wesen reconnaissent les Grimm quand vous avez cet éclair dans le regard, au moment où vous savez qu'on a woge. Non, au fait votre regard devient tout noir et on se voit dans vos yeux, c'est flippant ! Attends"
Le micro-onde sonnait alors que je me rendais dans la salle de bain pour prendre une petite glace. Je revenais dans la cuisine et lui tendais la glace. Je sortais mon truc du micro-onde et y mettais à cuire le riz après y avoir mis du sel.
"Tu vas dire que je veux tout te prouver, mais (je souris), tu vas voir comme c'est impressionnant."
Je woge de nouveau. Elle fut surprise encore, surement des réflexes de Grimm. Je lui montrais alors la glace pour qu'elle se regarde, les yeux tout noirs avec mon reflet dedans. Je me transformais en humain. Elle fixait son reflet dans la glace.
"Flippant, mais génial. Enfin, c'est génial parce que c'est toi. Un de tes congénères m'aurait déjà mis en pièce !"
Je m'approchais d'elle et regardais par dessus son épaule son reflet dans la glace, qu'elle n'arrivait pas à quitter. Je me penchais légèrement. Elle relevait les yeux vers moi. Nous étions relativement proches:
"Tu vois, maintenant tu es cette belle femme invitée par un bison ! Nan... arrêtes."
Je lui pris la glace des mains et la posais à plat sur la table.
"Il faut te faire à l'idée qu'il n'y a pas la femme, et la Grimm. Tu n'es que toi malgré tout. Hé, peut-être que le Saint esprit c'était Jesus woge ! Lol, bon faut que j'arrête de dire des conneries. Sinon, ben ... je ne pense pas qu'un Wesen puisse te reconnaître. Il existe toujours les voies plus conventionnelles, le bouche à oreille, les odeurs spécifiques, encore faut-il le savoir. Mais ne t'en fais pas, cela reste entre nous. L'un comme l'autre il ne serait pas dans notre intérêt de le chanter sur les toits."
Je m'étais relevé et éloigné de derrière elle. Je pris la viande et m'assis en face d'elle pour la découper en petit morceaux d'environ 5 cm de large. J'allais lui cuisiner du filet mignon avec une sauce au miel, le tout accompagné de riz. Pour l'entrée je trouverais bien des carottes avec du vinaigre balsamique. Je relevais les yeux vers elle. J'allais exploser de l'intérieur. Je la trouvais mignonne, sans pouvoir lui dire ainsi. Pourtant ce côté Wesen-Grimm, qui restait au premier plan de la conversation, passait au second plan dans notre rapport l'un à l'autre. J'allais en perdre la tête.
"Vas-y... Je parle trop. Poses moi tes questions, fais moi tes remarques..."
Je l'avais un peu taquiné, après tout c'est lui qui m'a invité, et je me demandais bien pour quoi. D'accord pour répondre à certaines questions, ça j'ai compris. Je m'étais dit sur le coup qu'il savait beaucoup plus sur moi ou ce que j'étais en réalité. C'est vrai, que j'aurais pu refuser cette invitation vraiment étrange, mais quand on rencontre quelqu'un qui change et qui vous parles de wesen, ça donne envie de savoir un peu plus. Bon, je ne me doutais pas d'être à ce point invité directement à dîner chez lui. Cela ne me rassurais pas vraiment, j'aurais préféré un endroit plus ouvert ou en endroit où il y avait du monde. Mais chez lui, c'était bien aussi. Il n'était pas le genre à vouloir ma mort et je me devais d'être en confiance ; ce qui n'était pas toujours le cas. J'avais l'habitude, si je puisse dire, que les hommes invites pour aller plus loin, mais c'était juste pour discuter que j'étais là, si ça tourne dans l'autre sens, je savais où était la porte. Je bus une autre gorgée de bière, attendant qu'il me réponde. Je penchais la tête sur le côté en soulevant un sourcil en le détaillant. Je sentais une pointe de quelque chose qui passait pendant un temps. Je ne serais décrire ce que c'était, mais je le trouvais étrange sur la façon de me répondre. Il ne quittait pas son sourire et je secouais la tête en souriant puis en buvant encore de la bière. Je le vis faire son manège, ouvrir son frigidaire et le refermer sans rien prendre. Soit il était gêné d'être en compagnie d'une femme, soit ce qu'il cherchait n'était pas dans le frigidaire. Je posais doucement la bouteille de bière et regardais la cuisine sans bouger de ma place. Elle était spacieuse, je repris mon attention sur l'hôte qui me signalait qu'il se rendait au congélateur, je hochais tout simplement la tête en le regardant s'éloigner. Il ne devait pas être du genre à cuisiner pour la gent féminine et je dois dire que j'ai dû me tromper sur son compte. J'avais songé qu'il était un piètre dragueur, ce qui n'était pas le cas, puisqu'il m'expliquait mes origines. Il revient en quelques secondes et je regardais ce qu'il faisait pendant qu'il répondait à l'une de mes questions. Je le regardais sans comprendre le pourquoi il me parlait de la transformation de l'état humain à celui de wesen, il répondait un peu à côté. Je trouvais tout de même fascinant de savoir que je n'étais pas si dégénérée que cela. Savoir que je voyais les choses invisibles, et apprendre par la suite comment cela se passe. Ce n'était pas mes dessins qui se reflétaient sur eux, mais bien le fait qu'il y avait quelque chose d'autre. Il s'installa alors en face de moi pour me faire un cours d'allemand, je le laissais faire, cela avait certainement un rapport avec mon questionnement. Je lui lançais un sourire et regardais ma bière avant qu'il ne m'explique comment il savait que j'étais une Grimm. J'avais les yeux noirs quand eux se transformaient en wesen et c'est comme cela qui le savait. J'eus un frisson à l'idée d'avoir des yeux noirs comme un démon. Il se leva et quitta la pièce, revient assez rapidement et me temps un miroir. Je fronçais les sourcils sans comprendre où il voulait en venir avec ça. Je le suivais du regard faire à manger puis revenir vers moi et reprendre la parole. Je regardais le miroir et sursautais de surprise en me voyant avec des yeux sombres et lui en wesen. Il redevient normal et je fixais toujours mes yeux avant de relever la tête en grimaçant. Il continua son avancé dans la conversation, m'expliquant que si cela n'était pas moi, un des miens l'auraient déjà tué. Je relevais les yeux du miroir pour les planter dans les siens et entendre ce qu'il disait. J'eus un sourire en coin et il me reprit le miroir des mains, m'indiquant même ce qu'il était. Je l'écoutais évoquer le fait que j'étais comme la formule 2 en 1, que même si je changeais je restais moi. Je retenais un soupir et souriait en secouant la tête à sa blague, m'indiquant encore que certains voyaient qui j'étais et d'autre non.
« - Ok, tu as répondu à ma question, enfin je crois... J'ai compris qui j'étais, le fonctionnement des wesen et de l'univers Grimm, et puis Grimm et wesen c'est pareil pour moi ! Tu ne serais pas par hasard comment on devient Grimm et comment on fait pour ne plus l'être du tout ? Enfin, ne plus voir ces choses... Euh... Je ne veux pas dire que tu es une chose, loin de là... tu es humain, tu as un travail, des envies comme tout le monde..., c'est juste que je me demande comment on arrête tout cela... comment ne plus voir l'invisible... »
ça paraissait étrange certainement, qu'une Grimm ne veut pas le rester. Cela marchait certainement avec la famille, comme un héritage. Par contre, c'est une malédiction et non une maison. C'était encré en moi sûrement, depuis ma naissance et je ne pouvais pas passer à côté. Il savait certainement comment ne plus l'être ou pas. Je me mordillais la lèvres inférieure en le regardant fixement.
Robert Wunsch
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Mer 29 Oct - 16:07
Juste un diner ?
Feat Casey
Casey avait bien prit ma blague un peu lourde en souriant et secouant la tête. Pour moi, elle rayonnait. Je lui apprenais des choses si bizarre, et elle se sentait soulagée. J'étais heureux qu'elle le prenne ainsi, et me sentais gêné face à la femme qu'elle était. Je lui laissais la parole et écoutais ce qu'elle me disait. Je m'affairas à découper la viande en petit morceaux et les disposer dans un plat que je venais de récupérer en tendant le bras. Mes amis me taquinaient en me disant que c'était très pratique d'avoir tout pensé pour être fainéant, et bouger le moins possible. Elle me disait avoir la réponse à sa question et me confirmait avoir répondu à côté de sa question sans le dire vraiment. Je ne relevais pas sa remarque concernant la similitude entre Grimm et Wesen pour elle. Voilà que maintenant qu'elle me demandait des précisions sur comment on devenait Grimm, et comment ne plus l'être... Je ne pensais pas pouvoir répondre à sa deuxième question. Elle avait beaucoup de chance que je me sois intéressé à ces sujets et que je sache quelques petites choses. Elle se pinçait la lèvres, trop sexy. Je faillis me couper un doigts. Par chance le couteau s'arrêta sur un petit bout de nerf, pourtant la viande était tendre. Elle ne voulait plus voir toutes ces choses, en s'excusant sur le fait que je puisse être classé dans ces "choses". Je savais pertinemment qu'elle ne voulait pas dire ça comme cela, ni même contre moi. Je souriais et ne peux m'empêcher de penser à un ami beaucoup plus vif et anti-grimm. Je lui souris et lui répondais en me levant pour aller faire cuire la viande:
"C'est bon ne t'en fait pas. Je ne dirais pas que j'ai l'habitude, mais ... Je... Je ne pourrais pas répondre à tes deux questions. Tu sais, tu as de la chance que je me sois intéressé à tout ça."
Je pris une poêle dans mon placard, de l'huile d'olive et disposais les morceaux pour les faire revenir. Casey s'était tournée sur sa chaise pour me regarder en attente de ses réponses. Je prenais mes ustensiles de cuisine et répondais à sa première question:
"L'on devient Grimm par hérédité, c'est-à-dire qu'à la mort d'un Grimm de la génération précédente les pouvoirs sont hérités par le Grimm de la génération suivante. Tu as hérité de tes dons par ton père ou ta mère. Cela n'est pas forcément du même parent, et tes deux parents n'étaient peut-être pas tout les deux Grimm... C'est tout ce que je pourrais te dire sur comment tu l'es devenue. Ma connaissance se limite quelque peu... Je ne sais pas, je ne saurais comment te dire comment ne plus avoir tes dons... Je peux par contre te dire quels dons tu as ..."
Je retournais la viande qui commençait à peine à frémir et laissais ce côté-ci griller un peu. Elle semblait déçue de mon incapacité à lui en apprendre plus sur comment la "débarrasser" de ces dons. Je tournais mon regard vers elle et sentais ses yeux me transpercer. J'eus l'impression de la titiller en disant cela. Elle semblait m'encourager à continuer, ce que je fis:
"Les Grimm sont intelligents, rapides... Ah oui, c 'est bien sûr en plus du fait de voir les Wesen et de là aussi sentir le surnaturel. Ils sont endurant, persévérants, et possèdent un sens aiguë de l'observation. Ils développent des talents de combattants importants, des réflexes encore plus accentués, une vitesse accrue... Une force aussi importante que celle d'un Wesen. Après je pense que ça dépend quand même du Wesen, mais enfin... Ah oui, les Grimm cernent aussi les gens et leurs personnalités relativement facilement. Tu n'est pas sans savoir que je suis un sociopathe antipathique par exemple... (je lui souris et la regardais). Tiens ! J'ai oublié un petit truc sur l'hérédité tout à l'heure, il semblerait que les femmes Grimm prennent plus vite conscience que les hommes de tout ces phénomènes... Et ... Et c'est surement pas tout, mais je vais m'arrêter là."
Je m'avançais vers la table pour prendre ma bière et la mettre sur le plan de travail à côté de moi. J'en pris une gorgée et retournais cette fois chaque morceau. Je la regardais pensive, et l'invitais d'un regard, un petit mouvement de tête et une micro grimace, à me faire partager sa pensée si elle le voulait bien.
Voilà, j'étais fixée. Je savais à présent comment les clients savaient que je les voyais changer. Ça me paraissait moins stupide vu sous cet angle. Me dire qu'ils avaient peur de moi ou que James pense que je leur avais mal parlé, alors qu'en faite c'était juste mon côté Grimm qui s'était activé. J'étais rassurée mais en même temps j'aurais aimé savoir si tout avait une fin. En quelque sorte, savoir si je pouvais tout arrêter. C'est vrai quoi, qui aimerait se faire botter les fesses tous les jours par des gens qui deviennent des créatures ? Ou encore faire fuir la moitié de la clientèle et d'être menacé de se faire virer ? Je relevais la tête pour lui faire face alors qu'il s'apprêtait à répondre à ma question. Je ne voulais pas qu'il pense que je l'insultais, loin de moi l'idée de faire ça, mais je voulais qu'il comprenne de quoi je parlais. Il ne m'en voulait pas et m'expliqua qu'il n'avait pas les réponses à mes questions. Je fronçais les sourcils, je comprenais pourquoi il m'avait invité : Il avait la réponse à certainement de mes interrogations sur les Grimm. Maintenant j'étais rassurée, que ce n'était pas un plan foireux mais bien juste un dîner pour en savoir plus. Il ne me semblait pas qu'il n'avait pas proposé l'idée de ce dîner juste comme ça pour mes beaux yeux, il avait vraiment des réponses. J'espérais qu'il en ait, même s'il en avait pas, je ne pourrais pas lui en vouloir ; on a pas toujours réponse à tout. Je retenais un soupir et soufflais doucement alors que Robert reprenait la parole m'indiquant comment on devenait Grimm. Je restais sans bouger à cette nouvelle, regardant presque dans le vide. Mes parents étaient certainement mort, mais je ne savais pas plus ; qui était Grimm des deux. Je me doutais bien qu'on ne devient pas Grimm en lisant les livres ou dessinant, donc c'était une sorte d'héritage. Je grimaçais à l'idée que mes véritables parents soient mort et que je n'avais plus de raison de les chercher à présent. Je relevais mon regard vers Robert qui continua la conversation sur mes « dons ». Si un don pareil devait faire en sorte que mes parents meurent pour les avoirs, je ne vois pas ce que ça a d'extraordinaire. J'apprenais alors ce qu’incluait mes dons ; rapidité, force... et j'en passe. Je haussais un sourcil et bus une gorgée de ma bière sans le quitter des yeux. Je reposais la bouteille qui était à moitié pleine. Je ne disais toujours rien, laissant planer un silence un peu pesant. Je n'étais pas du genre à ne rien dire. Je plissais les yeux et observais la bouteille de bière pendant un petit moment.
« - Le fait que je ne sache pratiquement rien sur mes origines et le reste c'est que je suis devenue Grimm depuis peu, et si je le suis... c'est que mes parents sont sûrement décédés... ! J'ai grandi avec un livre avec différentes langues dedans, que je n'arrive pas à traduire... Je comprends mieux les mots à présent... Donc, je resterais une Grimm, ça fait partie de moi en clair ? Puisque tu viens de me dire que c'était héréditaire...Je... te remercie de m'éclairer sur tout cela... Enfin de prendre le temps de m'apprendre les choses à ta façon et puis on a pas toujours les réponses à tout ! »
Je me mordillais de nouveau la lèvre inférieure en le regardant faire à mangé et en réfléchissant à tout cela ; qui j'étais, les dons que j'avais acquis. Il finit par mettre la table et je me levais pour l'aider, c'était la moindre des choses. Je mis les assiettes, les verres et les couverts et me réinstallais à ma place en souriant. Je vidais ce qui restais de la bière dans le verre.
« - ça t'intéresse vraiment les histoires des Grimm ? Je veux dire, tu as dit tout à l'heure que tu voulais en apprendre d'avantage sur moi ! Maintenant je comprends que ce n'est pas moi que tu veux apprendre d'avantage mais sur les origines Grimm et ça me rassure complètement ! Non pas que ça me déplaise, mais ça me semblait étrange sur le coup et donc, ça me rassure que ce soit les Grimm qui t'intéresse et non moi ! Désolé, je n'ai pas vraiment de réponse à apporter, je suis pacifiste, wesen ne veut pas forcément dire que tout le monde est dans le même bateau ! »
J'attendais qu'on mange, ça sentait drôlement bon et ça donnait l'eau à la bouche.
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Ven 31 Oct - 19:03
Juste un diner ?
Feat Casey
La viande était à présent dorée et le riz n'en avait que pour quelques minutes. Casey observait un instant la bouteille de bière. Elle me dit ensuite qu'elle ne m'en voulait pas de ne pas en savoir plus, et que c'était déjà bien que j'en sache tant. Je coupais le feu sous ma préparation. Je réfléchis à ce qu'il y avait dans mon frigo et me rappelais qu'il me restait des carottes râpées pour deux. Elle me disait mieux comprendre ce que son livre disait. Elle me remerciait de prendre du tout pour lui faire ses éclairages. Je sortais les assiettes et la vit se lever pour m'aider. Je fus surpris par son initiative mais ne dis rien. Elle m'aidait donc à mettre la table. Je ne faisais que lui passer les différents éléments. Finalement, elle se réinstalla à sa place en souriant. Elle reprit la parole en me demandant si je m'intéressais au Grimm, et les histoires de grimm... Je ne comprenais pas où elle voulait en venir. Je la sentais chercher ces mots. Elle me demandait ou confirmait que je m'intéressais plus aux grimm qu'à elle ? Je trouvais cela confus. Elle se rassurait que je ne m'intéresse pas à elle ? Je lui donnais vraiment cette impression ? Ou était-ce de sa part une maladresse ? Peut-être est-ce qu'elle me testait ... Bref, pour répondre j'allais nager.
Le bip du micro-onde fut le gong qui m'empêcha de répondre de suite et rassembler un peu mes idées. Je lui dis que j'allais m'en occuper. J'essorais le riz et le mélangeais ensuite à la viande en faisant un peu plus de sauce. Je mis du miel dans un bol, quelques secondes au microonde pour fondre et je le mélangeais à la sortie avec du vinaigre balsamique. Je versais le mélange sur ma préparation. Je posais un couvercle sur la poêle pour garder tout ça au chaud le temps de manger les carottes. Je lui répondais en même temps:
"Alors... euh... J'ai... Je sais pas trop quoi répondre comme ça. Je suis rassuré que tu ne sois pas une tueuse de wesen. Mais je pense le savoir étant toujours en vie"
Je lui souris, c'était un peu vaseux quand même. Je cherchais à quoi répondre en premier et ne pas qu'elle ait à me craindre, ou le penser. Puis comment rebondir pour répondre au reste tout en lui disant ce que je pensais. Je soupirais puis pris une inspiration.
"Oui..Hum, oui j'aime bien les histoires de grimm. ça me fait très plaisir de rencontrer une grimm aussi gentille que toi, et pouvoir partager ce que je sais avec quelqu'un de si ... différent, au moins dans toutes les légendes."
Je fis une pause en me concentrant un peu sur ce que je faisais et ne pas en mettre partout. Je repris deux secondes après:
"Ensuite... et bien... Je ne sais pas trop comment te le dire... Mais il n'y a pas que le grimm que tu puisse être qui m'intéresse. Bien sûr que je m'intéresse aussi à la personne que tu es. Je ne veux pas d’ambiguïté et en même temps je ne saurais expliquer tout ce que je pense. Alors... Le premier truc c'est que oui je t'ai invité pour te mettre au courant. Parce que je suis curieux et que je me suis dit que se serait bien d'avoir une alliée "dans l'autre camp"... Mais maintenant que j'ai découvert un peu qui tu es, ta spontanéité, tes mots, tes ... Je sais p... Une part de toi quelque part... Alors..."
Je sortais les carottes râpées et m'assis en face d'elle. Je plongeais dans ses beaux yeux et crus courir à ma perte. Je rapatriais le vinaigre sur la table. Je déglutis avant de finir, sans vouloir me faire d'embuscade:
"Ne fuis pas... Casey, tu es grimm ok. Mais tu es aussi charmante... Enfin... Tu es... toi. Nan... Bref. Oui et non je m'intéresse aux grimm, mais aussi à la femme que tu es... mais ... "
*Et vas-y enfonces toi, pédales, rames...* pensais-je avant de soupirer un grand coup. Pour m'en sortir il ne me restais plus qu'à lui dire à peu près ce que je pensais et espérais que ça passe:
"Bon, écoutes. Je rames à mort là. Alors oui la grimm et la femme m'intéressent et je ne dissocie pas les deux. Tu peux avoir confiance en moi. Que dirais-tu d'attaquer le repas en espérant que je finisse par m'étouffer ?"
Je trouvais ma chute un peu lourde, mais au moins je m'en sortais. J'enlevais le couvercle et la servais à l'aide d'une cuillère et ma fourchette. Je finis ma bière d'un trait et me levais pour poser les deux cadavres de bouteille sous mon évier dans la petite caisse à cet effet. Je me rassis en face d'elle, brûlant de l'intérieur.
Je savais où je voulais en venir avec ce que je venais de dire. C'était comme un dîner entre collègue, juste une conversation de notre boulot. Enfin, boulot... On discutait que de Grimm et cela me convenait amplement. J'avais bien fait d'accepter ce dîner ; même si au départ je m'étais dit de faire attention, j'avais certainement à faire à sociopathe, comme il l'avait si bien dit. J'avais surtout accepté car il me semblait qu'il savait quelque chose, ce qui était le cas. Je ne pouvais rien lui apporter de plus, comme je venais de lui annoncer, je ne savais pratiquement rien sur mes origines Grimm. Je grimaçais légèrement en replaçant les couverts de chaque côté de l'assiette, juste une habitude à cause du restaurant. Il y eut un silence, je m'étais certainement mal exprimée, je ne réfléchissais pas quand je parlais et ça devenait vexant ou j'étais trop franche. Je le regardais s'occuper du reste, je ne sais même pas ce qu'on allait manger. Je retenais un soupir alors qu'il m'avouait ne pas savoir quoi répondre en me parlant par fragments de phrase. Rassuré que je ne sois pas une chasseuse, il me lança un sourire nerveux. Je crus entrapercevoir son côté wesen mais n'en fit rien. Je le sentais, et c'était très rare chez un homme, qu'il était mal à l'aise avec moi, il n'avait pas besoin de l'être, on était juste des connaissances qui parlaient de Grimm. Connaissance, bien drôle de mot pour des personnes qui ne se parlent que depuis 20 minutes. J'eus un sourire en l'écoutant me dire qu'il était ravi de connaître un Grimm aussi sympa que moi. Il en existait d'autre ? Je n'étais pas la seule ? Super, cela me rassurais, je pourrais harceler un Grimm... Enfin si j'en croisais un, un jour. Il semblait se perdre dans ce qu'il cherchait à me dire, je ne pensais pas l'avoir mis mal à l'aise. Je n'avais pas été méchante ou chercher à lui dire quelque chose pour qu'il me dévoile ce que je faisais là. Je ne pensais le tester à quoi que ce soit. Je retenais mon souffle en continuant de l'écouter, j’espérais qu'il n'ait pas de sentiment pour moi. Vu comment il ramait pour trouver comment répondre au fait que j’espérais qu'il ne s'intéresse pas à moi et ce qu'il venait de dire, dans mon sens c'était certainement le cas. Il me trouvait charmante et s'intéressait bien à mon côté femme, ce que je ne voulais surtout pas. Comme j'avais dit, je sentais que ce dîner était juste un dîner entre collègue... J'eus un sourire à la fin de ce qu'il disait, s'étouffer avec la nourriture cela pourrait bien aussi le faire taire. Je soupirais tout doucement, devrais-je mettre les choses au clairs ou attendre d'être sûr pour certaines choses ? Je ne voulais pas aller dans son sens, ne pas vouloir m'attacher pour le moment. Il me servit puis il finit sa bière, se leva et jeta les cadavres à la poubelle. Et il se réinstalla en face de moi. Je gardais mon sourire pour lui répondre.
« - Merci de ces compliments... Enfin je crois que c'est des compliments ? Je veux dire, je n'ai rien contre toi... Je suis flattée que tu me considère comme une allié et j'espère pas plus... Non parce que, je ne cacherais pas que c'est bizarre, je... J'ai supposé que ce dîner était surtout comme « entre collègue », parler boulot enfin là c'est surtout de Grimm... Je préfère qu'on reste au Grimm ! J'ai au moins appris quelque chose malgré tout... Je ne sais pas comment ne pas plus patauger dans cette conversation... et puis ne soit pas si nerveux, j'ai vu ton côté Wesen... »
Je plongeais dans son regard avant de prendre mon attention sur mon assiette en continuant de sourire, un peu gêné de savoir ce qu'il pensait de moi.
« - ça a l'air bon tout ça, tu n'étais pas obligé d'en faire autant, une pizza aurait tout aussi bien suffi ! Merci pour ce repas ! »
Robert Wunsch
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Dim 9 Nov - 14:57
Juste un diner ?
Feat Casey
L'idée que je m'étouffe la fit sourire. C'était douteux, mais ça avait marché. Elle gardait son sourire en me remerciant pour ces compliments. Je fis signe de la tête que oui lorsqu'elle posait la question de savoir si s'en était. Elle fixait ensuite les règles, pour l'instant, entre nous. Elle m'appréciait en tant que "collègue", et pas plus. Je m'enregistrais bien ça dans la tête après y avoir encaissé comme un sac de béton qu'on m'enverrait dans les bras. Je me le répétais pour bien m'y tenir. Je devrais surveiller ce que je dirais ce soir. J'étais nerveux, et à la seconde où je le pensais elle me le faisait remarquer. Je souriais, alors que la situation n'y était pas du tout. Ce n'était pas vraiment trivial qu'elle voit mon côté wesen ainsi. Cela pourtant m'amusait à ce moment.
Je baissais la tête et acquiesçais quand elle finit sa première phrase. Cela n'allait pas être chose aisée. Je posais les couverts dans le plat, puis coupais le pain. Je relevais les yeux et croisais son regard hypnotique. Je restais mes yeux dans les siens. Elle me dit que ce que je venait de préparé avait l'air bon. Elle me fit sourire en me disant qu'une pizza aurait suffit. C'est elle qui travaillait dans un restaurant qui me disait ça. Nous mangions les carottes râpées après un "hum", qui confirmait ces mots. Nous mangions cette entrée sans rien que je ne trouve à dire. Le silence n'était pour autant pas si pesant que cela. Je souriais en finissant mon assiette. Elle sauçait la sienne. Je lui dis que je pouvais en changer si elle voulait. Elle me sourit en me répondant que non, comme si ma question était injustifiée. Je haussais les épaules. Je ne changeais jamais les assiettes, sauf pour les repas en famille, mais rien ne me coûtait de lui demander, quand bien même elle fut prête à accepter une pizza. Je me levais et débarrassais le plat de carottes.
J'emmenais alors le plat principal. Il fallait que je retrouve quelque chose à dire, même si cela pouvait sembler plus triviale qu'une simple relation collègue. Je soulevais le couvercle et laissais apparaître les morceaux de viande et le riz à la couleur brunâtre de ma préparation:
"Pour madame, filet mignon accompagné de son riz à l'agrément d'une sauce au miel soupçonneuse de vinaigre balsamique... s'il-vous-plaît."
Elle me sourit. Je devais paraître idiot, mais je n'en avais rien à faire. J'étais bien avec elle, ce qui était encore une fois pure folie. Je posais le couvercle dans mon évier et pris la cuillère pour servir. Je me rassis en face d'elle et lui posais une question "banale" d'un wesen à un grimm:
"As-tu déjà vu d'autres wesen ? Enfin, je suppose que oui... Mais... Alors disons combien et quand est-ce que fut ta première... apparition ?"
Comme elle me tendait son assiette, je la servais en écoutant sa réponse dans le même temps.
Est-ce que j'avais été trop franche ? Après tout, je lui avais dit, dans mon sens caché, de ne pas précipiter les choses. Et puis quoi encore, j'avais déjà donné et avait été déçu question rapidité ; s'il ressentait ne serait-ce quelque chose pour moi, j’espérais qu'on prenne le temps. Commencer par de l'amitié. Cependant, j'espérais me tromper la dessus, autant être fixer et lui demander directement. On invite pas une inconnue à dîner pour parler du beau temps et de l'état d'une maison, y a autre chose derrière. Il aurait pu juste m'en parler sans faire toute cette mascarade, je ne sais pas, en buvant une bière pendant une heure et je repars. Mais si je lui en parle, j'allais certainement passer pour une cloche. Sûrement, il n'avait rien contre moi et je me faisais des idées et là, oui, j'allais être mal à l'aise. Je ne recherchais pas, et je ne pense pas lui en parler, je verrais. Quand une personne fait des fragments de phrases, en se mélangeant les pinceaux, c'est qu'il est intimidé par mon côté Grimm et c'est tout. Je me mordais l'intérieur de la joue en gardant mon sourire. Oui, c'est ça, il est nerveux à cause de mon côté Grimm. Je retenais un soupir et soufflais doucement. Un ange passe et je commençais à manger l'entrée, regardant encore la cuisine, assez rustique et je repris mon attention sur mon hôte. Il me demanda de changer l'assiette, je n'en voyais pas l'intérêt ou alors il voulait casser le silence. D'habitude, j'ai toujours une pique ou quelque chose à redire, mais là, rien ne me venais à l'esprit. Je le vis hausser les épaules et se lever pour débarrasser un peu la table pour le plat principal. Je crois que je l'avais certainement vexer, il ne parlait plus du tout et je ne trouvais pas quoi dire ; un dîner sans parlotte c'est angoissant, surtout si je l'ai gêné. Je devrais peut-être prendre congé, après tout s'il avait pensé un instant à autre chose... Mais je me trompais, il prit la parole et j'eus un sourire à l'évocation théâtrale qu'il prit pour me présenter le plat. Il s'installa en face de moi après avoir récupérer une cuillère et commença finalement à me poser une question. C'était à moi de les poser, mais il avait répondu à toutes sauf celle d'arrêter le processus de Grimm. J’espérais que ce ne soit pas trop personnelle, mais non, c'était juste pour savoir si j'avais déjà vu d'autre wesen. J'hésitais un instant et tendis mon assiette.
« - Ça remonte à loin en faite, je pense que c'était l'année dernière. Je ne sais pas ce que c'était, mais j'ai vite compris que j'étais la seule à la voir ! J'avais fait une remarque à un ami, en l'informant que des gens se déguisaient vraiment trop réaliste et il a rien vu ! Quand j'ai reprit mon attention sur la personne qui a « woge » elle était normal et mon ami m'a prit pour une dingue ! J'en ai vu beaucoup suivant les mois, je me suis battu avec certain, j'en ai fait fuir pas mal, j'en ai envoyé un à l'hôpital... »
Je pense que je devais m'arrêter là, avant qu'il n'apprenne de ma bouche, que l'homme est encore à l'hosto et que j'ai fait un séjour en prison. Je reposais mon assiette une fois servie et commencé à manger. Je trouvais ça très bon, mais je me demandais pourquoi il s'était cassé autant la tête pour faire cela, même un plateau télé m'aurait satisfait. Après tout, c'était un dîner et le plus bizarre encore, c'est que j'étais plutôt bien ici.
Spoiler:
Désolé, j'ai écrit rapidement, je corrigerais les fautes !
Robert Wunsch
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Dim 30 Nov - 18:47
Juste un diner ?
Feat Casey
Sans me vanter, j'étais fier de ma préparation. Au moins ça je savais bien le faire. Je mangeais sans appétit, mais trouvait ce que j'avais fait vraiment bon. Je voyais que mon avis était partagé. Casey semblait très apprécier son assiette, bien qu'une soirée pizza-bières lui ait convenu. Je calmais mes pulsions pour ce soir et me dis que c'était juste une discussion triviale. Pourquoi espérer plus d'un premier rendez-vous ? Même si celui-ci n'avait rien de galant.
Elle me racontait la première fois qu'elle avait vu un wesen. Cela était récent, et involontaire. Elle me raconta cette anecdote avec son ami, puis la récurrence de ces "apparitions". Je souris lorsqu'elle dit qu'elle en avait envoyé à l'hôpital. Cela devait en effet sacrément surprendre, mais de là à ne faire aucune recherche, ne jamais demander pourquoi. Je ne pus me le garder:
"Mais pourquoi n'as-tu pas fait de recherche ? Pourquoi ne pas poser la question ? Enfin, je veux dire, en parler tranquillement, quitte à passer pour folle, être sûr de toi ... Quoique, à y penser ça doit pas être simple. Pardon... Je ne t'apporte pas toutes les réponses, mais au moins tu sais !"
Je me tus avant de raconter plus de conneries. "Tu peux pas te mettre un peu dans sa tête Robert, pff". Je trouvais alors à raconter mon altercation avec un wesen la semaine dernière:
"Tiens, y'a pas que toi qui tape sur les wesen. Enfin... J'étais en train de faire une livraison l'autre jour dans la zone des docks de Portland. J'ai livré un colis de drogue pour wesen, sans que je le sache évidemment ! J'ai juste livré un colis. J'arrive à l'entrepôt, rien, personne. J'étais là avec mon colis dans le noir, puis arrivent deux policiers... armés ! J'ai posé le colis, je me suis trouvé menotté. Puis leur véhicule a eu les pneus crevés. Un des policiers a écouté des tirs et y est allé. Là a surgit un wesen, genre pas gentil pour ne pas te donner le nom bizarre en allemand. Je suis sorti de la voiture, woge et enragé. J'ai été obligé d'intervenir. Le jeune policier avait aucune chance. J'ai frappé le... wesen, avec mes coudes. Il était étalé au sol en moins de deux... C'est pas pour te faire peur, mais te dire que notre monde n'est pas sûr, d'autant quand une partie sait qui nous sommes..."
Je ne lui raconterais la suite que si elle y voyait un intérêt. Ma petite histoire était juste histoire de lui dire que le monde des wesen était loin d'être beau. Je mangeais et pensais avoir lancé la conversation. Je pensais aussi à devoir la raccompagner chez elle. J'allais chercher de l'eau. Je me rassis et la servais. Elle relevait les yeux sur moi. Je pensais alors que je lui plaisais, mais devait m'en tenir aux pensées et ne plus faire d'allusions. Cela était bien comme je venais de relancer la discussion. Cela me convenait... Je souris et repris mes couverts en coutant ces mots de réponse.
J'aurais pu continuer en posant une question pour changer de sujet, parler d'autre chose, mais j'avais tout bonnement arrêté de parler tout simplement. Je ne savais pas si je me devais de lui dire ou de passer à autre chose. Ça ne devait pas se faire de dire directement qu'on a envoyé un homme à l'hôpital, même pour une personne franche comme moi. Je ne suis pas du genre à parler sans réfléchir, sauf si je veux être méchante au risque de me faire rembarrer par la suite. Mais je ne voulais pas qu'il sache que j'avais fait un séjour dans une prison. À moins pour le faire changer d'avis sur moi, si jamais il a des sentiments minimes sur moi. J'eus un sourire en coin en fixant le vide sans rien dire. Je mangeais ce qu'il avait préparé et restais sur la position, j'aurais préféré une pizza. J'allais lui faire la remarque ou lui poser peut-être une question, mais déjà, il reprenait la parole après ce temps de silence. Je fronçais les sourcils tout en continuant de manger et en l'observant, monsieur me reprochait de ne pas en avoir parlé avec quelqu'un ou d'avoir fait des recherches ? Ok, comment j'aurais pu le faire sachant que j'allais certainement me faire interner, avait-il comprit que j'avais déjà essayé d'en parler à quelqu'un ? Il croit quoi, que c'est si facile, j'ai vite compris que j'étais la seule à les voir, à qui j'aurais pu en parler ? À un psy et puis quoi encore. Je roulais des yeux en secouant la tête et regardais mon assiette en soupirant doucement. Il avait finalement réfléchi à ce qu'il venait de me lancer et s'excusa pour le coup. Je relevais la tête et souris en coin en penchant la tête sur le côté avant de reprendre mon attention sur l'assiette. Il changea tout simplement de sujet en me parlant d'une altercation qu'il avait eu avec un wesen il n'y a pas si longtemps que cela. Je l'écoutais sans rien dire, jusqu'au bout de son récit. Pensant qu'il me faisait peur avec cette histoire, il s'arrêta net dans son récit, me laissant sur le fait qu'il l'avait assommé le wesen. Je relevais la tête pour l'observer aller chercher un broc d'eau et il me servit un verre. Je relevais la tête en lui disant merci et en lui rendant son sourire. Je bus une gorgée et reposais le verre en souriant.
« - Pour répondre à tes premières questions, si tu parles d'en parler à des wesen, cela aurait était bien difficile, sachant qu'ils partaient en courant ou alors m'attaquaient ! Si tu parles d'un être normal, je me vois mal lui dire que je vois des créatures, mis à part un ami qui m'a pris pour une dingue... Enfin bon, tu es le seul à m'avoir adressé la parole... À moins que tu avais cette idée en tête depuis le début... De m'inviter et tu en as profité que je sois une Grimm pour le faire ! »
Je me mordillais la lèvre et le regardais longuement. Je me faisais des idées, il m'a juste invité pour parler de Grimm et de Wesen, ou peut-être plus, faire plus ample connaissance. Je retenais un soupir et respirais doucement. Il voulait mettre les choses au clair sur son espèce et la mienne, mais je ne voyais pas quoi dire de plus. Je me répétais que c'était juste un dîner entre collègues, mais peut-être qu'il voulait plus. À cette idée, je n'étais pas vraiment rassurée, et après tout, on ne peut pas faire la connaissance de quelqu'un en un seul rendez-vous... Je voulais changer de conversation et revenais tout simplement sur son histoire de wesen.
« - Et sinon, comment c'est terminé ton altercation ? Je suppose que tu n'es pas mort, puisque tu es là... Pas que je veuille que tu meures, mais... Bref, il s'est passé quoi au juste après ? »
Robert Wunsch
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Lun 15 Déc - 0:34
Juste un diner ?
Feat Casey
Les traits de la conversation étaient loin d'être ce que j'avais pu imaginer au départ, et loin de l'être également de collègue à collègue. C'était un étrange entre-deux convenable. Si l'on devait vraiment décrire cela, et c'est bien paradoxal au vu du peu de temps que je la connaissais, c'était une conversation amicale. Je me surprenais à lui parler si facilement, alors que... Oui, j'étais plutôt de nature méfiante. Je ne sais pourquoi, mais d'un seul coup, j'eus ce moment de recul tout en gardant le cours de la conversation. C'est quand elle me répondait que je m'en rendis compte, sans que cela ne me déplaise pour autant. Je me dis : "Robert, tu ne la connais pas ..." Et je me surprenais à lui parler si facilement ...
Elle me fit sourire en me disant que j'avais pensé profiter qu'elle soit Grimm. En réalité, je n'y avais même pas pensé, pas réfléchis. J'avais d'abord vu une jolie fille, puis une femme perdue, et puis la Grimm comme l'on pouvait parler d'un ami commun, une veste achetée dans le même magasin... Je ne m'étais jamais mis dans la posture du Wesen avec le savoir et la Grimm fragile et faible. Ce qu'elle n'était évidemment pas.
Elle s'arrêta de parler, se mordilla la lèvre et me regardait. J'étais gêné. J'avais l'impression qu'elle réfléchissait, qu'elle n'était peut-être pas rassurée. Je ne savais pas si je devais parler. Je pensais qu'elle n'avait pas fini de me dire le fond de sa pensée, alors je restais muet. Je plongeais volontiers mon regard dans le sien et profitais de cet instant à ne rien faire. Elle reprit la parole pour changer de sujet, ou plutôt revenir à ce que j'avais entamé. Je souris à ces mots, mais aussi à sa capacité de me laisser en suspens de ses lèvres à ce moment. Je secouais la tête en riant légèrement. Je reprenais mes couverts pour manger. Je lui répondais :
"Tu es incroyable pour changer de conversation ! Ou y revenir ... Bref, avant la suite de mon histoire, j'aimerais te dire que je n'ai jamais eu dans l'idée de profiter de la situation que moi je savais que tu étais Grimm. Je ... Non, je n'ai jamais rien pensé de tel... Et ..."
Je fis une courte pause et dis les premiers mots suivants autant pour moi que pour elle. Mes sens wesen me faisaient sentir qu'elle étaient stressée, en alerte. Elle avait les muscles un peu tendus, son regard fuyait vers la porte, me défiait légèrement... Tout cela était subtil, mais je le savais au fond de moi. Et puis je ne sais quel sens me faisait sentir qu'elle était méfiante. C'est pour ça que j'en rajoutais:
"Ouais... C'est facile à dire, mais... Relax ! Je sais que tu es un peu tendue, je le sens... Tu n'as vraiment rien à craindre de moi, et ce ne sont pas des paroles en l'air. Bref... Je ne vais pas me tuer à te le dire. Je ne te l'imposerais pas non plus... Tu peux me voir comme un ... ami ? Hum... En tout cas pas comme quelqu'un de tordu..."
Je me versais un grand verre d'eau et le bu cul-sec. J'avais eu du mal à trouver mes mots, mais pensé m'être fait comprendre. Ce n'était pas très évident, je pouvais le comprendre, c'est pour cela qu'une fois mon verre enfilé je me levais pour enlever des petits trucs dont nous n'avions plus besoin. Je pris une serviette et lui donnais. Je me rassis. Ne compliquons pas plus la situation et continuons cette conversation qui avait si bien était lancé:
"Bon... Pour mon histoire, alors oui, je suis mort... "(je souris)," Tu m'as démasqué, je suis un wesen fantôme ! " (je riais un peu avec elle). " Non, tu as raison c'est bien assez compliqué comme ça... "
Je gardais mon sourire et cherchais par ce moyen de la détendre un peu. Je réfléchis une seconde à la situation de la semaine dernière et reprenais mon histoire:
"Je... J'ai menotté le Jägerbar, puis je suis allé au camion pour prendre ma trousse de secours et les pratiquer sur le jeune policier. Je restais woge pour ne pas me laisser surprendre. L'inspecteur était revenu, et me laissa faire en voyant ce que je tenais dans les mains. Pendant ce temps je sentais du mouvement autour, et c'était peu rassurant. Pour ajouter de la sureté à l'environnement l'inspecteur était un Grimm, et il appela son ami dans ces cas exceptionnel: un blutbad ! Imagines un peu la situation pour un Bison !"
Je m'arrêtais une seconde et voyais bien que ma situation dans cette histoire l'intéressait autant que trois éléments: les deux wesen cités et surtout le Grimm:
"Ok, je sais que ça t'intrigue. Je viens déceler un éclair de curiosité dans ton œil. Je fais donc une pause. Un Jägerbar est une sorte d'ours de mauvais poil. Un Blutbad est un loup, un loup-garou, normalement assez sanguinaire. Et le Grimm-policier est l'inspecteur Nick Burkhardt. Tu veux le noter ? Et tiens, je dois avoir son numéro..."
D'accord, j'avais changé trop vite de sujet ; d'une, je n'avais surtout pas envie de m'étaler sur le sujet, peut-être qu'il avait ses raisons, de deux, je savais qu'il n'allait pas répondre ou peut-être que si... Et de trois, je ne voulais pas qu'il y est un silence entre nous à cause de ma franchise. Je ne voulais pas qu'il soit gêné en ma compagnie, quoi que, j'aime mettre mal à l'aise les gens, que ce soit collègue ou famille. Je secouais la tête en souriant en coin, j'étais comme ça, même quand je connaissais à peine. En même temps, je pense qu'il veut surtout apprendre à me connaître, j'en étais arrivé à cette conclusion toute seule. Un dîner, deux personnes, une conversation qui tourne plus trop autour de moi la Grimm... Mais sur ma vie personnelle ou sur ce qu'il a fait la semaine dernière. J'avais jamais dîné avec un homme, ou du moins entre collègues avec des filles. Je ne devais pas me démonter et restais moi-même et je me surprenais à être franche comme si je le connaissais depuis des années. Il avait lancé une conversation qui me semblait intéressante avec des wesen, j'ai voulu la relancer. Je repris mon attention sur mon assiette et mangeais en retenant un soupir. Je relevais la tête et le regardais manger tout en me parlant. J'eus un sourire quand il avait fait sa remarque sur mon changement de sujet, ce qui n'était pas faux, j'avais ce don de ne pas m'éterniser sur un sujet si personne ne répond. Il me précisa qu'il n'avait pas eu l'idée de m'inviter parce que j'étais une Grimm. Je fronçais les sourcils et mon cœur s'accéléra sur le coup, je retenais ma respiration un temps avant de soupirer doucement. Cela m'aurait rassuré s'il m'avait invité en tant que Grimm, ce qui n'était apparemment pas le cas... Il y eut un moment de silence, je n'aimais pas cette gêne ou ce silence pesant que j'allais reprendre la parole avant qu'il ne le fasse. Il me fit la remarque que je devais me relaxer ? Me relaxer ? Oui je devais me le répéter deux fois pour être certaine d'avoir entendu. Je n'étais pas énervé, nerveuse, ennuyée ou stressée comme il avait dit, et encore, j'ai dû oublier du vocabulaire. J'eus un sourire, il me proposait son amitié. Je l'observais boire un grand verre d'eau tout en continuant de manger. Cette soirée allait être longue, je n'avais pas l'habitude d'être invitée de la sorte, seule avec quelqu'un, à la base, on est beaucoup. Je remarquais surtout que c'était lui qui était nerveux, il débarrassait la table et venait de s'enfiler un grand verre d'eau. Heureusement que ce n'était pas un verre de vin. Il y eut un autre silence et je m'apprêtais à lui faire une remarque lourde de sens ou autre, mais il reprenait déjà. Je ris à sa blague, cela me semblerait étrange que je me mette à voir les fantômes. Il continua après un instant de pause, m'informant ce qu'il avait fait, me donnant des noms de wesen que je n'ai jamais entendu. Je le dévisageais avec la fourchette non loin de ma bouche. Il avait fait équipe avec un autre Grimm qui était flic et un wesen ! Après un temps il me confia qui était qui comme wesen et le nom du Grimm que je pouvais alors contacter. Il se leva et revient avant de me tendre le numéro du Grimm. Je regardais le numéro et sortis mon portable pour le noter dedans avant de poser le téléphone sur la table. Je finissais mon assiette en buvant doucement.
« - Je ne suis pas du tout « stressé » ou bien tendu, bizarrement je suis plutôt à l'aise... En même temps, on ne m'invite pas souvent chez soi pour dîner ! Je vais pas caché que c'est plutôt toi qui est quelqu'un d'étrange, tu agis bizarrement ! Si j'étais vraiment mal, je serais déjà à la porte ou je l'aurais clairement dit ! »
Je reposais ma fourchette et mon couteau dans l'assiette et soupirais en souriant.
« - Je paris que tu ne t'imaginais pas dîner avec un Grimm ce soir ! Moi par contre, je ne m'imaginais pas dîner avec un wesen, enfin tu es humain pas une bestiole... Je veux dire que tu es plus humain que bestiole ! En tout cas, c'est fascinant de dîner avec une créature qui, d'habitude me fuit ! T'es quelqu'un de courageux, j'aurais pu... Je ne sais pas, te piéger et te tuer ! Mais bon tu as pu sentir que j'étais perdu, je pense... »
Je restais un instant silencieuse, ma tête posée sur mes mains croisées, à fixer la table puis mon assiette vide, hésitante encore de me lever pour la mettre dans l'évier. Je gardais mon sourire.
« - En faite, ça m'aurait inquiéter que je puisse aussi parler au mort, être médium ça ne doit pas être top ! Mais bon, plus rien ne me surprendrait si c'était le cas ! Et... merci pour le numéro du Grimm-policier et pour ce dîné, c'était vraiment bon, mais... Ce n'est pas parce que je travaille dans un restaurant assez chic, qu'il fallait en faire autant, je ne suis pas très gastronomique ! »
Au moins, je le tenais au courant et je me devais de remercier. Je ne voulais pas être méchante, j'étais gentille si on l'était avec moi, j'étais cynique s'il le fallait mais je restais toujours franche sur n'importe quels points de vues. Je le regardais en me mordillant encore la lèvre.
Robert Wunsch
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Dim 28 Déc - 18:56
Juste un diner ?
Feat Casey
J'étais un sacré colis moi-même quand j'y pensais. J'essayais de draguer une fille que je ne connaissais même pas, puis lui racontais ce qu'elle était, en venais à l'amicalité, et encore cette attirance... Il fallait que je me décide, mais que j'arrête de m'en faire une montagne. J'optais pour l'amicalité, la connaître un peu mieux. Le monde ne s'est pas fait en un jour comme on dit. Je verrais bien si je me ferais accepter.
Elle avait fini de manger, puis but son verre doucement. C'est elle qui me fit atterrir de nouveau. Elle vait raison, je reportais sur elle mon malaise. Je haussais les épaule en souriant et baissant la tête lorsqu'elle me dit qu'il n'était pas courant que quelqu'un l'invite chez soi pour parler. Elle mit ses couverts dans l'assiette. Elle me lançait que je ne m'attendais pas à manger avec un grimm ce soir. Je souris et hochais légèrement de la tête, c'était peu dire ! Tout ce qu'elle disait aurait en effet pu se produire, j'y avais pensé. Je ne savais quel sens ou instinct m'avait fait sentir qu'elle était différente, mais maintenant il était tant de le suivre ce sentiment et me relâcher un peu. En fin de compte si elle restait bel et bien en face de moi, c'est bien comme elle le disait: c'est qu'elle voulait bien rester ! Elle poursuivait ma blague en se moquant gentiment de moi. Elle me remerciait enfin pour le numéro du Grimm et continuait à me dire qu'il ne me fallait pas en faire tant.
Je me levais en débarrassant la table et lui répondais:
"Hum... Bon, tu as raison... sur beaucoup de choses. Tu ... Tu peux parler de mon côté wesen librement avec moi. Je t'autorise, ça me dérangera pas tant que ça reste comme ça..."
Je souris. Je disais cela pour ne plus qu'elle mesure ses paroles. Je savais à son ton si cela était méchant ou désintéressé, voire gentil. Elle n'avait pas à réfléchir comment aborder ce côté de moi à présent. Je posais les assiettes dans l'évier.
"Oui, j'ai pris un risque en te disant tout ça... Et bien, si tu veux savoir, je ne le regrette pas !"
J'ouvris le frigo et lui fis signe de se retourner. Je lui demandais si elle voulait du fromage, non. Je m'en prenais un morceaux et lui dis de choisir un dessert.
"Tu vois que je suis pas si gastronomique que ça. Bon, j'espère avoir une assez belle carte ... Je n'aime pas le gastronomique, y'a rien à manger ! ... Bref, ce que je veux dire c'est que ouais, je te pensais pas comme ça, je pensais que tu étais d'un certain ... "standing", pour manger. Je (je ris doucement) Je me suis trompé. Mais j'aime recevoir mes invités comme il se doit ! Ce soir, tu es mon invitée."
Elle me sourit. Je commençais à me détendre un peu, être de nouveau moi-même. Je pris mon pain, le coupais et me coupais un morceau de fromage.
"Veux-t boire quelque chose d'autre que de l'eau ? ... Sinon, je voulais finir en te disant que j'aimerais en apprendre plus sur les Grimm, mais pas en mal. Je suis... Ben disons curieux... Alors ?"
Je lui proposais un verre de vin, ou bien de la liqueur après manger, ou autre chose si elle le voulait. Je lui dis qu'elle m'intéressait aussi, évidemment, pour son côté Grimm, et j'étais curieux, comme un scientifique, d'en apprendre plus sur ce que je connaissais à peine. J'en revenais au verre avec mon "alors?" A son sourire, je m'attendais à ce qu'elle se moque un peu de moi. J'étais rapide et vif c'est vrai. Je n'avais plus envie de prendre des pincettes moi non plus et lui montrais mon naturel.
J'avais fini de manger, et maintenant quoi, je me lève et j'appelle un taxi ? Ou je reste ici et continue de discuter en apprendre d'avantage sur lui. Je ne savais plus trop quoi dire pour continuer notre conversation. Pourtant, on a toujours quelques choses à dire en présence de quelqu'un qu'on connaît à peine. Bon, il y a des personnes qui ne s'intéressent à rien et au final, on a droit à des sarcasmes idiots. On commence par parler et après la personne pousse un soupir ou elle s'en fout. Par contre, lui il me semble que non, il s'intéressait vraiment me posant des questions. Je repense au fait que oui, j'aurais pu refuser, mais j'étais là, je n'allais pas finir cette soirée à ne rien dire. J'avais répondu à certaines remarques et j'en avais fait quelques unes. Il m'avait parlé d'amitié, mais pour l'être il faut de la confiance, je n'avais pas ce tact ou ce truc social avec les gens, la confiance se gagne après quelques semaines avec moi. J'avais un meilleur ami, mais ce dernier ne sait pas qui je suis réellement ou juste ce que j'ai envie de lui dire, mais cela faisait longtemps que je ne l'avais pas vu. Ça faisait du bien de parler à quelqu'un qui vous comprend et sait ce que vous êtes. Il y eut un silence, pesant ? Gênant ? Je ne sais pas, il me semblait qu'il réfléchissait à quelque chose, il se leva et tout en débarrassant reprit la parole. J'eus un sourire quand je l'entendis me dire que j'avais raison et que je pouvais parler de son côté wesen comme je le sentais. Je repoussais mon assiette en regardant ce qu'il faisait. Je plissais des yeux quand il me confia qu'il avait pris un risque à me dire qui j'étais, mais qu'il ne le regrettait pas. Je refusais tout bonnement le dessert, je n'avais plus faim. Ma remarque sur la gastronomie l'avait fait sourire sur le moment et j'eus moi-même un sourire quand il me mit une étiquette de « luxe » sur le dos. D'accord, je travaille dans un restaurant assez chic, avec différent plat venu du monde et j'ai dû même faire un stage de dégustation de vin. Mais au point de me faire un plat principal comme celui-là, je ne m'y attendais pas du tout. En même temps, il m'avait dit qu'il fallait qu'on parle, comme pour mettre les points sur les I, sur ma situation de Grimm et sa situation. Et dans le même programme, on faisait connaissance. Après tout, vaut mieux apprendre à connaître la personne pour en savoir un peu plus que de devenir son pire ennemi sans raison. Je ne sais même pas si, après ce dîner, on se reverra, mais autant faire un peu connaissance quand même. Je souris et roulais des yeux.
« - Et bien non, je ne suis pas « standing », c'est le restaurant qu'il l'est, et oui, tu t'es trompé, en même temps, on ne se connaît pas encore... Mais ce n'est pas grave, je vais pas en faire tout un plat, tu reçois bien tes invités après tout et puis j'ai fini par te le dire que tu n'étais pas obligé de faire tout cela... »
J'avais du mal à trouver quoi dire, c'était la première fois que cela m'arrivait, comme si quelque chose clochait en moi. Mon cœur s'emballa sans raison et je me passais une main dans les cheveux en retenant un soupir. Je trouve toujours quelque chose à dire, mais pour ce contexte, je ne trouvais rien. Il me proposa de boire autre chose que de l'eau et me parla qu'il voulait en savoir plus sur les Grimm. Je regardais la table puis le sol et enfin lui en souriant. Il avait l'air moins stressé ou moins timide. Je le trouvais moins bizarre que tout à l'heure, j'avais l'impression qu'il avait comprit qu'avec moi il pouvait rester zen, je n'étais pas là pour lui mettre la pression ou le juger.
« - J'avoue que j'avais oublié qu'on m'avait invité à dîner, et si je n'avais pas oublié que je dînais ce soir, j'aurais apporté une bouteille de vin ! J'ai eu une sorte de stage en dégustation de vin pour avoir le poste de serveuse dans ce restaurant ! De l'eau me suffit pour le moment, surtout en fin de journée, vu que j'ai du goûter des vins avant de servir, oui, l'eau c'est mieux que le vin ! »
Je secouais la tête en souriant, ce n'était pas faux, j'avais goûter toutes sortes de vins quand les clients demandaient, certains étaient très exigeant. Je devais goûter le vin avec eux pour les rassurer. C'est vrai que j'aurais dû travailler ailleurs, mais c'était le seul restaurant qui me faisait confiance et qui m'avait prit après ma sortie de prison. J'aimais y travailler sans plus, même si certains des collègues se la coulaient douce comme Marc. Au fil des mois, le patron me faisait confiance et m'avait laisser la livraison. Je repris mon attention sur lui en continuant de sourire.
« - Et pour te répondre à propos des Grimm, moi-même, j'aimerais en apprendre d'avantage sur eux, donc je ne peux pas vraiment t'aider sur ça, quand j'en serais plus peut-être mais là... ! »
Pourtant, je lui avais dit que je ne savais rien sur mes origines ou alors je ne lui ai rien dit. Ça se voyait que j'étais une bleu dans le domaine du surnaturel. Je croisais les bras et l'observais. Pourquoi n'a-t-il rien demandé sur ça à l'autre Grimm ? Je lui avais lancé sans le vouloir, que j'étais fasciner d'être en sa compagnie ou plutôt fasciner d'être avec un wesen, je ne voulais surtout pas qu'il se fasse des idées. Je roulais des yeux en me mordillant la lèvre, c'était un tique comme un autre et c'était nerveux la plupart du temps.
Dernière édition par Casey Donovan le Sam 24 Jan - 14:15, édité 1 fois
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Dim 18 Jan - 15:25
Juste un diner ?
Feat Casey
Elle me confirmait me tromper à son propos avec un sourire. Je souris également et écoutais ce qu'elle me disait ensuite. Je venais de finir de manger et m'apprêtais à débarrasser la table, mais j'étais scotché à l'écouter. Elle me complimentait sur le fait que je savais recevoir mes invités. Je glissais un petit merci en étant quelques peu gêné par ses compliments. Pour moi cela n'était pas si exceptionnel que ça, en plus je n'avais même pas fait de courses pour l'occasion et n'avait même pas de dessert sortant de l'ordinaire à lui proposer.
A ma proposition de boire quelque chose, elle me répondit que l'eau lui convenait et était très bien. Je souris et hochais positivement de la tête. Elle me racontait le fait qu'elle était chargée de goûter les vins au restaurent et qu'elle préférait vraiment boire de l'eau. Elle finit par me dire qu'elle aimerait en savoir plus sur les Grimm. Je dégageais mon regard de son œil gauche en le glissant sur son décolleté et finis sur mon assiette. Mon cœur battait fort. Je me levais et débarrassais avec un peu de son aide. je lui répondais:
"Goûter le vin doit être tout un art. Je sais lesquels sont bons ou pas, mais de là à faire ce que tu fais... Tiens passes-moi l'assiette s'il-te-plaît."
Nous débarrassions la table. Je mis les couverts et les assiettes dans l'évier. Puis je pris l'éponge et enlevais les miettes de la table pour les mettre dans ma main gauche. Je me dirigeais vers la fenêtre pour les jeter aux oiseaux dehors. Certains de mes amis souriaient en me voyant faire, eux qui les mettaient à la poubelle... Je rinçais mon éponge avant de laver la table. Je lui proposais alors:
"Je vais laver ma table, que dirais-tu d'aller dans le salon après ?"
Elle hocha positivement la tête et me demandait si elle pouvait faire quelque chose. Je lui répondis que non en commençant de frotter. Elle se cala dans le pas de porte en me regardant faire. C'était une drôle de situation: Une grimm regardant un wesen laver sa table, rien que dit comme ça cela était étrange, et pourtant si banal. Je rinçais mon éponge et la reposais au bord de l'évier. Je m'essuyais les mains et en tendais une pour l'inviter à changer de pièce.
Je m'assis sur le canapé, elle choisis l'un de mes fauteuils. J'avais posé les verres d'eau sur la petite table. Elle semblait satisfaite du confort de mon fauteuil, sujet par lequel je commençais:
"Ils sont confortables n'est-ce pas ? Je ... D'après ce que j'ai pus écouter, dans les contes, légendes, ou "on dit"... Les grimm voient mieux la nuit, ils sont plus endurants que certains wesen, ils sont rapides, intelligents, rusés. Il parait même que vous tenez mieux l'alcool ?! ..."
Elle se mit à rire. Je l'amusais avec ma vivacité d'esprit. Elle s'était installée au fond de mon fauteuil et notre discussion, et relation ressemblait à celle de deux amis...
Je me mordillais à présent l'intérieur de la joue en continuant de l'observer sans rien dire de plus. Le silence planait un instant dans la pièce et je repensais pendant un moment à ce que je lui avais dit. Quand j'en serais plus sur moi, ça envisageait de se revoir, à moins qu'il demande à quelqu'un d'autre. En même temps, j'allais finir par en apprendre d'avantage si je faisais des recherches, mais par où commencer ? Je venais simplement d'apprendre qui j'étais, et si mes parents avaient laissé plus que ce livre ? Et bien, tout cela m'avancerait peut-être. Je fronçais les sourcils et le vis qu'il était gêné en voyant son côté wesen. À quoi pouvait-il penser en se transformant en wesen ? J'eus un sourire et ne fis pas de remarque désobligeante, pour cette fois. Je ne sais même pas s'il s'en était aperçu. Je me levais pour l'aider à débarrasser alors qu'il reprenait la conversation sur le vin. Je lui passais les assiettes qu'il empilait dans l'évier, j'allais lui demander de faire la vaisselle, mais déjà, il nettoyait la table. Je le regardais jeter les miettes par la fenêtre en le dévisageant et je finis par lui demander si je pouvais faire autre chose. Après m'avoir répondu, j'attendis tout simplement qu'on change de pièce tout en l'observant. J'étais une chasseuse et j'étais chez une créature, étais-je bien placée ou est-ce que je le mets en danger ? Je ne savais pas trop si je me mettais moi-même en danger, et puis, j'en savais rien, je débarquais... J'avais remis mon portable dans ma poche sans y jeter un coup d'œil, je ne savais pas du tout quelle heure il était exactement. Je levais la tête au plafond puis regardais par la fenêtre, il faisait sombre, il devait être tout de même tard. Demain, je commençais de bonne heure pour tout mettre en place. Je souris en le voyant revenir vers moi et je lui pris la main en le suivant dans le salon. Je me laissais tomber dans le fauteuil en croisant les jambes et je jetais un rapide coup d'œil au salon et vis une horloge. J'allais lire l'heure, mais déjà, il lançait une conversation sur son fauteuil et reprit sur les Grimm. Je plissais les yeux sans faire attention à sa remarque de son fauteuil, j'eus un sourire en coin et fixais la table base avant de rire à ses remarques étrange en secouant la tête. Je ne me souvenais pas d'avoir vu dans le noir une fois, ça m'aurait bien servi.
« - Là, franchement, je ne serais dire, je ne sais pas vraiment me défendre et je ne vois pas dans le noir... Je pense qu'il va falloir que je m'entraîne pour cela... Enfin, je me suis déjà battu contre un wesen qui a terminé à l'hôpital et j'ai fini par la suite en prison... »
Je m'arrêtais nette. Moi qui ne voulais pas qu'il le sache ou me juge ou encore se fasse des idées. Bravo Casey, voilà un bon point pour toi. Je le détaillais, personne était au courant, sauf James, mon patron. Je fis une grimace et roulais des yeux avant de le regarder à nouveau. Je n'avais pas à me justifier, mais bon, c'est le passé.
« - Eh oui, je ne suis pas parfaite, j'ai fait un petit séjour là-bas, rien de bien grave, enfin pour moi ! C'est la journée des révélations là...»
J'eus un petit sourire et me passais une main dans les cheveux. Voilà, ça s'est fait, il est au courant et c'est à un inconnu que je le disais. Même mon meilleur ami n'était pas au courant. Je jetais un coup d’œil à l'horloge enfin, il était presque 20h. Je baissais la tête pour le regarder.
Robert Wunsch
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Ven 30 Jan - 15:48
Juste un diner ?
Feat Casey
Elle sourit et riait légèrement de mes remarques étrange, ses yeux fixés sur ma table basse. Elle secoua la tête, et c'est avec le sourire d'abord qu'elle m'annonçait n'avoir aucun souvenir de ses dons là. Je souris en réponse et la voyait chercher l'heure. Il n'était pas tard, mais il est vrai que pour une première fois, c'était pas mal. Elle me disait devoir s'entrainer peut-être pour acquérir cela. Elle perdit un peu son sourire et m'annonçait ensuite qu'elle s'était battu violemment avec un wesen et avait fait de la prison.
Je fus surpris qu'elle m'annonça cela de but en blanc, mais je sentais quelque part que cela lui faisait du bien de parler. Je devais être la première personne à qui elle pouvait parler ainsi librement sans qu'elle soit prit pour une folle. J'aimais la confiance qu'elle me donnait et restais à l'écoute. Ma surprise ne pouvait se cacher, mon regard interrogatif lui demandait quelques précisions. Elle me détaillait du regard pour voir ce que je pouvais penser et quelle réaction je pouvais avoir. Bizarrement, je n'eus aucun mouvement de recul, ni même de peur ou de méfiance soudaine envers elle. J'étais juste surpris et en attente de plus en savoir. Elle grimaça et roula des yeux, je souris.
Elle me disait à présent ne pas être parfaite, comme si je concevais une seule personne au monde ainsi... Je n'étais moi-même pas forcément un ange. Elle continuait sans me donner de précisions et finit par une pointe de d'humour. Je souris encore et posais mes pieds sur la table. Je croisais mes bras sur ma poitrine:
"Je... Oui, c'est sûr. Je ... Je suis surpris, hein ? Quoi de plus normal ? Mais... Je n'ai pas peur, je n'ai pas plus de méfiance... Peut-être à tord... mais j'apprend à te connaître et tu sais qu'avec moi tu peux dire les trucs bizarres qui te sont arrivés. Je ne pense pas que tu sois capable de violence gratuite, et tu ne peux pas non plus me lâcher ça sans finir de vider ton sac..."
J'accompagnais mes mots de quelques gestes de la main. Je bougeais un peu tout en regardant son beau visage. Je continuais sur un autre fait:
"Autre chose: je ne veux pas te virer, et tu peux rester ici la nuit même si tu veux. Cependant si tu veux rentrer chez toi, tu me diras vers quelle heure, je ... J'ai pas envie de te déranger non plus... Comme tu veux ... Mais avant racontes moi cette histoire"
Je lui souris et l'invitais à se confier pour de vrai et ne pas me balancer un bout d'histoire pour me méfier d'elle. Je n'étais pas dans le rôle du psy, mais de l'ami à l'écoute, ensuite nous verrons. Je pensais qu'elle voulait rentrer chez elle tôt, mais notre conversation était riche en "révélations" comme elle disait.
Dernière édition par Casey Donovan le Dim 8 Fév - 0:03, édité 3 fois
Robert Wunsch
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Jeu 5 Fév - 19:59
Juste un diner ?
Feat Casey
Assis dans mon salon, nous échangions sur nous, et n'étions plus que des personnes normales faisant connaissance, sur fond d'histoire peu naturelle. Je ne saurais vraiment décrire notre conversation, à la fois atypique par son contenu, et banal dans son ton. Cela me convenait tout à fait, et me plaisait.
Elle répondit d'abord à ma question de retour en me montrant son portable qu'elle déposait sur la table. Je souris à cette idée qu'elle fasse appel à un taxi. Je l'avais amené, il était normal que je la ramène, et sans qu'elle ne dépense le moindre centime. Elle me disait vouloir partir dans quelques minutes et que ça irait. Elle prenait tôt demain, j'avais aussi du boulot. Elle garda ensuite son sourire. Il y eut un silence entre nous, mais je n'osais pas reprendre la parole. Je ne voulais pas la presser et reposer la question sur son histoire. Elle reprit justement la parole sur ces faits. Elle m'expliquait alors, avec ces mots, la confusion qu'elle avait eu avec ce wesen et sa mise en détention. Je sentais dans sa voix qu'elle regrettait son geste et avait de la reconnaissance envers son patron. Je souriais, elle n'était pas si terrible finalement, et bien plus humaine qu'un wesen ne pourrait le penser.
J'avais écouté attentivement ce qu'elle venait de me dire et avais réagi à chacun de ses mots. Je me levais et me dirigeais vers ma cheminée pour faire du feu. La fraîcheur du soir tombait et je ne voulais pas que ma maison se refroidisse. Je m'assis sur ma table et ouvrais la porte de l'insert avant de parler à mon tour:
"Je vais... faire du feu... Ton histoire est... très intéressante. Je suis content d'avoir fait la livraison et ta connaissance... Je ne me moque pas des lois wesen en ce qui est de montrer nos... natures ? Nos... Bref, tu as compris... Mais s'il y en a une qui m'interdit de bouger, sentir, parler, ou vivre comme bon me le semble, alors j'espère pouvoir la faire brûler comme ses journaux ! Je suis chez moi ici, je fais ce que je veux !"
J'allumais le journaux et petits morceaux de cagettes, de bois et d'écorces. Les premières flammes ne tardèrent pas. Le feu se lançait doucement. Je restais à côté pour le surveiller, mais me tournais un peu plus vers Casey.
"Je t'ai emmené chez moi, et j'admire ton courage... Je comprend que tu ne veuille pas rester. Par contre, c'est moi qui te ramènerais chez toi, pas un taxi !"
Je déglutis, baissais la tête. Je cherchais mes mots en laissant planer un silence. Je relevais ensuite les yeux sur son visage que les flammes faisaient miroiter.
"J'aimerais te revoir... La semaine prochaine ? J'essaierais de trouver quelques réponses à nos questions en suspens ..."
L'invitation était lancée. Le feu crépitait dans la cheminée, le silence reprit un court règne...