Eh bien… Il s’en est passé des choses en peu de temps. Après ma rencontre avec Kylie, je pensais enfin avoir ce qu’il fallait pour faire accepter ma thèse. Le livre qu’elle m’avait donné fut d’une aide inestimable dans mon projet… Mais bien entendu, cela n’avait pas abouti. Tous ces gens dans les Académies se prétendaient hommes de science, des êtres éclairés à l’esprit ouvert etc. etc. Tu parles, tous une bande d’abruti. Si on n’allait pas dans le sens commun, alors on avait tort. Ce que croit la plupart des gens, voilà ce qu’était la vérité selon eux. Et si on sortait du lot, qu’on mettait en doute leur prétendu savoir du monde, alors on était fou et riser. Je connaissais le même sort que tous ces découvreurs et génie de leur temps, avant d’être enfin reconnu… Bien après leur mort.
Et encore, si ce n’était que ça. À mon boulot, cela eut des répercutions. On me reprochait la honte que j’apportais, que déjà mon comportement de l’autre fois n’avait quelque peu aggraver mon cas etc. Et plus un quelque chose que je ne citerais pas, mais qui m’avait bien fichu en rogne et signer mon renvoi immédiat. Mais que m’importait tout cela, mon projet fut mis en pause et à présent, j’avais ma propre librairie. Oui, mon propre business Mec ! Là, je proposais ce que je voulais, et ne rendais de compte qu’à moi baby !
Le « Sanctuaire du Dragon », oui je ne me suis pas foulé pour lui trouver un nom mais il avait la casse, proposais un nombre incroyable de livre. Aussi bien du roman biographique à la fiction, de l’encyclopédie universel au guide touristique. Le livre d’Histoire aux poèmes, les bandes dessinés européenne aux comics. Tout cela classer et ranger d’une manière presque parfaite dans des sections spécifique, tout autour d’un petit espace prévu pour la détente, avec un canapé, deux fauteuils, une table basse où on pouvait préparer le thé. Sans oublier la musique d’ambiance, une playlist de musique calme et envoutante. Ah et derrière le rideau ? Non, rien à voir ce que vous pensez. Il s’agissait en réalité d’ouvrage pour Wesen. Eh oui, cela existait. On y trouvait un peu de tout aussi, selon les besoins, histoire, médecine, science etc.
Et ma jolie petite boutique avait une décoration bien à elle. La façade et son intérieur avec les étagères, avaient un côté ancien, un peu moyenâgeux, avec une tête de dragon qui ornait le haut de la porte, faisant une petite grimace. Et à l’intérieur, des reproductions de tapisseries, des statuettes de fées, des gravures ou des objets de décoration orientale embellissaient le tout avec quelques plantes. Oui, j’avais investi presque toutes mes économies et fait un gros emprunt, mais sérieusement, je ne regrettais rien.
Les clients allaient, et venaient, demandant conseil, prenant ce dont-ils avaient besoin et repartaient. J’étais… C’était quoi le mot déjà ? Heureux, c’est ça ! Détendu, vivant pleinement ma passion, sans craindre la moindre représailles. Même la salle coup de ceux de la Faculté et de la bibliothèque commençait à ne plus avoir d’effet sur moi. Un de ces jours, je vais leur crever leurs pneus ou mettre quelque chose dans leur verre, ils allaient voir.
Le soir arrivant, je me préparais à tout fermer pour rentrer chez moi. Je pouvais aimer mon nouveau chez-moi, mais ma propre demeure me manquait un peu. C’est alors que je vis entrer une jeune femme, juste à cet instant. Comme toujours, vous aurez tout le temps quelqu’un qui pensera venir pile à l’heure de fermeture, se disant sans doute « Je vais l’empêcher de rentrer chez lui de suite, juste pour troller. » Ou bien qu’ils pensent que même une minute avant, ils ont tout leur temps, ou bien se sont laisser dépasser par le temps. Quoi qu’il en soit, je la recevais un grand large sourire, gardant mon professionnalisme.
"Soyez la bienvenu au Sanctuaire du Dragon. Vous arrivez juste à temps, j'allais fermer. Je peux quelque chose pour vous ?"
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Mer 2 Mai - 22:49
Nouveau départ, nouvelle destination ! Vite vite vite, il faut aller vite ! Zora pédale comme une dératée dans les rues du sud de Portland, priant pour ne pas se faire renverser par le bus roulant à sa droite. Le printemps s’impose peu à peu et les jours rallonge, mais pour arriver à la libraire avant la fermeture, il va falloir braver les premières lueurs de la nuit. Sans lumière sur le vélo et aucun gilet fluo, ce n’est pas certain qu’Aiden retrouve sa fée en entier ce soir. Plantée au feu rouge, elle jette un oeil à sa montre et fulmine. Elle a beau savoir qu’elle est réglée volontairement en avance, Zora se sent en retard. Le livre doit partir demain matin au plus tard pour arriver au Brésil d’ici le début de la semaine prochaine afin que sa mère soit prête pour le rituel. Le feu passe tout juste au vert que le vélo de la fée est déjà de l’autre coté du carrefour. Elle aurait bien sur prendre sa voiture mais vu l’heure et la densité de circulation, elle serait arrivée encore plus en retard. C’est avec une goutte de sueur perlant au front qu’elle attache son vélo devant la librairie “Le sanctuaire du Dragon”. Drôle de nom mais c’est la seule librairie indépendante qui pouvait lui avoir son bouquin.
Quand elle en pousse la porte un petit tintement retentit. Il n’y a aucun client mais la pièce est assez chaleureuse. Comme elle s’y attendait, rien qu’avec le nom, sanctuaire, la librairie est un peu fouillis mais fournie, avec un genre de salon de thé, on s’y sent instantanément bien. Tout du moins la fée qui sommeille en Zora n’a qu’une envie, explorer chaque rayon proposés. Isolée du monde, elle tournoie sur elle-même pour goûter à chaque parcelle de cette décoration, allant jusqu’à grimacer au dragon planté au dessus de la porte. "Soyez la bienvenu au Sanctuaire du Dragon. Vous arrivez juste à temps, j'allais fermer. Je peux quelque chose pour vous ?" La fée se retourne et adresse un franc sourire au jeune homme derrière le comptoir. Zora s’approche un peu mal à l’aise, consciente de l’heure qu’il est, son casque pendant au bout de son bras. “Bonsoir, je suis désolée d’arriver si tard, mais j’ai commandé un livre et il faut qu’il soit au Brésil d’ici lundi, donc il fallait que je l’ai ce soir, mais je travaillais …” La jeune femme se stoppe net et jette un regard encore plus ennuyé au vendeur. ”Pardonnez-moi, je parle trop.” Elle baisse les yeux et découvre un sol antique qui lui rend le sourire. “Je viens chercher “Espèces endémiques : comté de Rio de Janeiro.” par Brunno Cardeal.” Sa carte d’identité apparaît comme par magie sur le comptoir du libraire tandis que la jeune femme se tortille légèrement.
Un odeur la dérange, un peu comme si elle sentait le souffre. Les mythes de sa mère au sujet du Curupira attendront, Zora est intriguée. Et si le jeune homme partit en réserve était comme elle ? Un wessen. Elle n’en est pas sûre puisqu’elle n’en a jamais vraiment rencontré par hasard. Les seuls qu’elle a su distinguer c’est quand elle était dans un bar spécial Wessen. Impossible de les rater. Althéa par exemple, elle ne l’avait jamais sentie. Ce type doit être un Wessen assez imposant, ou important, pour dégager cela. Lorsqu’il revient avec le livre qui partira demain au Brésil, Zora s’empresse de demander : “Est-ce que vous vendez des ouvrages plus... précis ? Au sujet de créatures... précise ?” Zora grimace, ignorant si elle allait se faire comprendre, et si elle ne se trompait pas, au risque de passer pour une folle. Elle décide de jouer la carte de l’honnêteté dissimulée, si si ça existe, en évoquant un Wessen mythique. “Ma mère fait des recherches sur le Curupira, un être fantastique du Brésil, un peu comme le Chupacabra au Mexique…” Évidemment, les Wessens n’ont pas de preuve que le Curupira fut l’un des leurs ou si c’est un vrai mythe comme... les ogres ? Même pas. Ce foutu efle aux cheveux rouges a bien dû exister un jour.
Le regard de la jeune femme se fait inquisiteur, essayant de faire passer une information que le jeune homme n’est pas certain de comprendre.
Vu l’heure, la cliente avait intérêt à avoir une bonne raison pour venir si tard. Bien que je continuasse à rester courtois et serviable, j’espérais pour elle, qu’elle ne venait pas me demander si je vendais des magazines ou le dernier manga sorti. Pire, si je n’avais pas d’ouvrage pour un certain âge, car sinon je me verrais obliger de la faire sortir d’ici, toujours avec courtoisie. Par chance, par bonté divine sans nul doute, sa venue était tout autre. Mademoiselle semblait être venu pour quelque chose d’un niveau supérieur, de quoi remplir mon cœur de joie et me prouver que ce n’était pas un mauvais moment. Bon, elle eut du mal au départ à m’expliquer ce qu’elle me voulait, mettant mille ans à cracher le bon morceau, me forçant à lever un sourcil, mais au final, je savais enfin ce qu’elle voulait.
"Veuillez je vous prie m’attendre ici, je vais voir ce que j’ai."
La laissant, je rejoignis l’arrière-salle pour chercher le bien demandé. Ce livre, il me semblait en avoir un en réserve. Voilà qui était un choix curieux. Son suet était disons… Singulier. Fort intéressant cela dit, mais si peu demander. J’étais curieux de savoir qu’elles étaient les intentions de ma nouvelle cliente, mais je n’étais pas du genre à me mêler de la vie des autres. Bougeant de places certains ouvrages, je mis enfin la main sur la couverture cuivré et gravé que je cherchais. Pas très demandé, mais magnifique. Il faudra peut-être que j’en demande un nouveau pour ma bibliothèque personnelle. Je revenais donc vers la jeune femme, déposant l’ouvrage entre nous deux et ceux, d’une manière délicate comme s’il allait tomber en poussière au moindre faux pas.
"Et voici. Vous fallait-il autre chose mademoiselle ?"
La cliente exprima son deuxième souhait. Un peu plus, et je me serais encore attendu à autre chose. Mais il s’agissait quand même, d’un sujet délicat. Des créatures précise ? Au début, à l’évocation de ces mots, je me contentais de tourner le regard vers la sculpture de dragon, une façon de dire « Non mais t’as vue la déco ? Tu penses trouver ça ici d’après toi ? » Je vendais aussi bien des livres sur la science que les légendes. Et puis quand des clients me parlaient ainsi, cela avait un autre sens, cela signifiait souvent « Wesen. » Quand un Wesen voulait des informations sur un autre Wesen, il demandait toujours de cette manière un livre sur le sujet « Un livre sur la zoologie étrange s’il vous plaît. » Avais-je donc une autre wesen devant moi ? Difficile à dire, mon odorat était comme perturber. Cependant, loin de montrer mon interrogation et mon inquiétude à son regard inquisitrice, je réfléchissais à sa demande, doigt recroquevillait sur le menton.
"Curupira vous dite ? Mmmh J’ai plusieurs livres traitant du sujet, de prêt ou de loin. Et sous différentes formes. Pouvez-vous me préciser ce que vous cherchez précisément ?"
Quand on parlait d’une créature mythologique, le sujet était traité sous divers angles. Selon les interprétations ainsi que des approches, disait-on scientifique. Mais je me doutais que l’angle qui intéressait le plus notre amie, était celui des wesen. Cette jeune fille venait visiblement de là-bas, ou avait un lien très fort avec ce pays, déjà que sa mère y vivait. Et elle semblait en être fière pour faire toutes ces recherches sur la zoologie réelle ou non du Brésil. Que ce serait amusant que je découvre qu’il s’agissait d’une grimm aussi. Je pense que je rigolerais bien.
Après, je pouvais me tromper dans mes déductions, ce ne serait pas la première fois. Toutefois, c’était un peu le pourquoi, je ne me lançais pas de suite à annoncer ce que je pensais, au risque de me voir ridiculiser en cas d’erreur. De toute façon, wesen, grimm ou Kehrseite-Schlich-Kennen, cela ne changeait rien. Si elle voulait un livre en lien avec les wesen, je vendrais sans problème.
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Mer 13 Juin - 16:36
Nouveau départ, nouvelle destination ! Le jeune homme de la librairie fait une très bonne seconde impression à Zora. Arrivée à l’heure limite de la fermeture de la boutique, il aurait pu être désagréable comme l’odieuse vendeuse de la parfumerie. Au lieu de ça il est souriant et tout à fait commercial, allant jusqu’à prolonger leur échange. Ou alors il a sentit la même chose que la fée et souhaite en savoir plus ? Elle hausse un sourcil en effleurant du bout des doigts la couverture du livre pour sa mère. C’est le moment où jamais d’explorer ses sens. Néanmoins, sa demande n’est pas du tout claire et le vendeur reste dubitatif. Le Curupira est une mythe même chez les Wessens, ce n’était peut-être pas le meilleur sujet pour aborder la chose, mais c’est tout ce qui est venu à la jeune femme.
Il reste un moment suspendu dans le temps à réfléchir aux paroles peu explicites précédemment énoncées. Zora souhaite se ratraper mais elle ne trouve aucun moyen d’orienter la conversation sans parler directement de Wessen. S’il en est un, elle ignore de quel type et elle pourrait tomber sur un ennemi de son espèce, quoiqu’ils soient très peu nombreux aujourd’hui. Finalement le jeune homme se montre curieux et s'enquiert d’en savoir plus. Apparement le sujet ne lui est pas inconnu, la dubitativité devait venir des explications vaseuses de la fée. “Hum et bien, je connaîs déjà plutôt bien le mythe de cet être. Je voudrais des ouvrages plus concrets.” Comment tourner cent sept ans autour du pot ? Venez l’apprendre avec la méthode de Zora Austid, kinésithérapeute et fée de son état. Deux-cents dollars la séance ! Pas cher !
Désespérée par elle-même, Zora détourne le regard en riant à demi. Tant pis, au pire s’il était étranger à ce monde il ne comprendrait pas le mot et puis c’est mare. “Scientifiquement, si je puis dire, c’est un Wessen. Il n’est pas recensé dans le classement du règne animal. Donc je cherche un ouvrage de ce genre là.” Sans trop réfléchir la fée focalise son regard sur le visage du vendeur à la recherche du moindre signe d’appartenance à son règne.
HJ : Désolée du temps de réponse u_U J’te laisse carte blanche pour orienter la rencontre Wessen, j’ai un peu séché xD
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Ven 15 Juin - 8:56
Nouveau départ, nouvelle destination !
Si je comprenais bien, ma nouvelle cliente cherchait quelque chose de plus… Scientifique. Encore, sur ce point, cela restait un peu vague pour moi, et quand j’y réfléchissais, je ne devais pas avoir grand-chose sur le sujet, du moins sous cet angle. C’était tellement particulier. Mais tout changea quand elle employa le mot Wesen. Voilà qui devenait intéressant, et qui m’aidait beaucoup à rendre service. Secouant légèrement la tête, montrant que je comprenais ce qu’elle me demandait, je commençais à avoir une petite idée de ce, que je pourrais lui proposer.
"Veuillez je vous prie m’attendre ici encore un instant. Je pense peut-être avoir quelque chose qui puisse vous convenir."
La laissant, je partais rejoindre l’arrière-boutique qui était spéciale. Non, rien de coquin, juste qu’il s’agissait de la zone « spéciale Wesen ». Ces derniers écrivaient bien entendu des ouvrages destiner à leurs semblables, où leur vente était très régularisée, pour ne pas faire ébruiter notre secret. Après sinon, l’humain les prendrait soit pour des œuvres de fictions ou écrit par un fou. Un peu comme Lovecraft.
Fouillant un peu, on pouvait m’entendre râler juste un petit peu, ayant un peu de mal à trouver ce que je cherchais. Ces livres étaient difficilement classable, tellement ils étaient particuliers. Et ils s’approchaient tous plus ou moins du même thème, comme l’Histoire ou l’étude scientifique. Et souvent, ces deux thèmes se rejoignaient. Fort heureusement, je mis la main sur celui dont je recherchais, d’où je lâchais un grand soupire de soulagement. Il avait une couverture un peu vieillotte, aucune illustration, c’était lisse mise en part pour les lettres à encre noire qui définissaient le titre et le nom de l’auteur. Bien heureux de l’avoir retrouver, je retournais auprès de ma cliente avec la trouvaille.
N’avais-je pas relevé qu’elle était une Wesen ? Si bien entendu, cela coulait de source voyons. Mais j’étais un professionnel avant tout. Je n’allais pas juger ma cliente sur sa couleur de peau, de plumes ou d’écaille. Je vendais ce que l’on me demandait, point barre tout de même. Donc, ce qu’elle était, je m’en fichais un petit peu, même si je demeurais tout de même curieux de savoir de qu’elle nature elle était, toutefois, je m’abstenais, ce n’était pas mes affaires.
"Tenez, j’ai ceci qui pourrait vous convenir je pense. Cela s’intitule « Les peuples de nos légendes - volume cinq : Amérique du Sud ». C’est écrit par Adrian Weidmann. C’est un ancien explorateur et ethnologue Fuchsbau du XIXe siècle. Il a parcouru le monde pour étudier les créatures particulières liées aux Wesen. Dans ce livre, il a voyagé en Amérique du Sud, et donc, vous n’aurez pas que le Curupira, mais il le mentionne vers le milieu de l’ouvrage. Oui, Adrian a apporter beaucoup sur les connaissances des Wesen et des mythes les entourant et des créatures suspectaient d’en être. Malheureusement, alors qu’il était sur son sixième volume, il est fut tuer… Décapiter… Passer sous un train."
C’était tout moi, je pouvais vous faire un magnifique exposé sur les auteurs et leurs ouvrages. Surtout sur cela, n’étant pas très bien connu, beaucoup passaient donc à côté sans s’en rendre compte, ce qui était triste. Pourtant, comme venant d’être dit, ce bon vieux Fuchsbau à énormément contribuer sur les connaissances ethniques des Wesen. Contrairement à la plupart de ses homologues dit scientifique, il avait une approche plus objective que ces derniers, ne se laissant emporter par les médias. Ce qui n’a pas aider dans sa carrière.
Par contre, ses livres, en plus de subir le contrôle du Conseil Wesen, étaient très rare, n’ayant réussit à se faire publier autant qu’il l’avait désiré. Donc… Cela valait une petite fortune. Quoi ?! Il fallait bien que je gagne ma vie tout de même.
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Jeu 26 Juil - 22:20
Zora n’a jamais senti de wessen d’aussi près. D’habitude elle a une intuition, à la rigueur les poils de l’échine qui se dressent, mais face à ce jeune bibliothécaire, c’est différent. S’il est bien ce qu’elle imagine, ce doit être un sacré être magique. Peut être un zauberbiest puissant ? Un garou ? Elle l’ignore et ne sait pas si elle veut le savoir, seulement une part d’elle même est atrocement curieuse.
Malgré l’heure tardive, elle insiste pour obtenir un livre, allant jusqu’à prononcer le mot “wessen”. Le jeune homme n’a pas paru être surpris par ce mot. Soit il en ignore la signification et l’associe à un mythe, soit il en fait parti. Si c’est la seconde option, le libraire ne doit pas être inquiet d’être reconnu. “Je ne bouge pas,” sourit Zora alors qu’il s’éloigne à nouveau derrière son rideau. En son fort intérieur, la fée hurle de payer et partir, juste au cas où l’être soit mal intentionné. Peu de gens connaissent la forme wessen de Zora justement car les pouvoirs de la fée sont traqués et braconnés comme de vulgaire défenses d’éléphants. Quoique le Cercle des Fées assure qu’il y a de moins en moins d’agression depuis les vingt dernière années, les membres de ce groupe restreint se doivent de rester prudents.
Rencontrer un nouveau wessen fait prendre conscience à la jeune femme qu’elle ne connaît pas grand chose à ce monde. Même ses pairs traquaient les fées, des hexen aux atarktos, tous chassaient la poussière de fée dès l’antiquité. Avec la révolution industrielle et la mondialisation, leur légende s’est consolidé et leur existence relayée telle un mythe. Les wessen se souvenant de leur prix ont été exterminés en grande partie par le Cercle avec l’aide des Grimms.
Zora tapote nonchalamment sur la couverture de son livre acquis quand le libraire repasse sous le rideau. Elle se redresse promptement en l’écoutant lui présenter un gros ouvrage légèrement poussiéreux, à la reliure de cuir. « Les peuples de nos légendes - volume cinq : Amérique du Sud » Le titre ne dit rien à la jeune femme mais lorsqu’il en nomme l’auteur, elle repense à toutes les informations transmise par sa mère et sent qu’elle a déjà entendu ce nom quelque part. Tout va bien jusqu’à ce que le jeune homme prononce le mot de trop. “Fuchsbau”. Ce mot résonne dans la tête de Zora tandis qu’elle plante son regard dans celui du libraire. Il continue de parler au sujet du livre mais elle ne l’écoute plus. Il connaît les wessens et il a sans doute compris qu’elle en été une. Surgissent alors à nouveau la multitude de question qui la hantait quelques minutes plus tôt : est-il un wessen ? Quel genre ? Doit-elle se présenter ? Non ça serait bête, pas de nécessité après tout. Zora revient sur terre quand il évoque la mort d’Adrian comme une anecdote amusante. “Charmant … pauvre homme.” Elle soupire et caresse la couverture du livre. D’un regard elle demande l’autorisation de le feuilleter. Techniquement, cet ouvrage a été écrit au moment où les fées étaient déjà dissimulées, c’est l’occasion de vérifier ce fait. De pages en pages, elle découvre avec plaisir des dessins griffonnés, des cartes approximatives, quelques information qu’elle connaît déjà sur les êtres vivants au Brésil, mais rien sur ceux de sa race. On pourrait croire cela normal, mais les fées ont colonisé l’amérique latine en même temps que les conquistadors espagnols et sont ainsi relativement bien implantés là bas.
“Je vous remercie, j’ignorais qu’un tel homme avait écrit sur ce sujet. Les ouvrages traitant de notres espèce en ces lieux, enfin l’amérique du sud, ils sont rares…” Zora ne sourit qu’intérieurement du fait que son espèce à elle n’est pas présente dans le-dit ouvrage. Arrivant à la fin du livre, elle laisse courir une nouvelle fois ses doigts sur la couverture de cuir, appréciant ce moment. Cela ferait sûrement très plaisir à sa mère de recevoir ce genre d’oeuvre littéraire wessen. “Combien coûtent les deux s’il vous plait ?” Au même titre que les bien issu du corps des wessens sont excessivement cher, les ouvrages en parlant valent une fortune. Mais c’est bientôt l’anniversaire de sa maman, alors pourquoi ne pas faire une petite folie ?
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Ven 27 Juil - 20:15
Nouveau départ, nouvelle destination !
Je m’étais peut-être un peu trop emballer. La cliente semblait un peu étrange. J’ignorais si c’était parce qu’elle fut un peu mal à l’aise avec la petite bio raconté, ou bien si elle n’en avait rien à faire. Que vouliez-vous, quand je devais parler d’un sujet si passionnant en lien avec un livre, je vous racontais le plus de chose possible. Ce que je désirais, c’était que mes clients partaient heureux, bien instruit et surtout très bien informer, afin qu’ils trouvent réellement leur bonheur. Mais parfois, j’oubliais que les autres n’étaient pas comme moi. Tous n’étaient pas des férues de connaissance, de littérature. Et même si cela pouvait me déprimer, il fallait que je l’accepte.
Fort heureusement, la jeune femme fit un commentaire plutôt encourageant, laissant à penser qu’elle m’avait bien écouté. Un livre écrit sur son espèce ou nos espèces ? J’eus du mal à la comprendre, et sa phrase me fit tiquer.
"A oui ? Vous voulez dire que vous êtes une Curupira ? Si oui, vous intéresserait un beau nombre de chercheurs."
J’avais sans doute mal compris. Elle ne devait être une créature aussi légendaire pour les humains que pour les wesen. Et puis, si c’était le cas, je ne la pousserais pas à rejoindre une table de dissection. Même si cela me serait tentant d’étudier un tel être. Mais, n’allons pas lui faire peur. De plus, elle était pressée, un voyage à préparer, ne la retardons pas. Elle voulait savoir combien elle me devait, très bien. Je récupérais les deux livres pour les enregistrés et annoncer le montant. Je n’étais pas libraire depuis longtemps, mais j’avais l’impression que le métier entrait déjà en moi. Enfin bon, je n’étais qu’à mes débuts, et je voulais frapper fort. Car un commerce montre ses chances de survie dans ses premiers mois. Donc, aucun faux pas ne sera toléré !
"C’est votre première visite ici, alors je peux vous faire une réduction pour la peine. “Espèces endémiques : comté de Rio de Janeiro.” par Brunno Cardeal.” Pour trente cinq dollars soixante-dix, et « Les peuples de nos légendes - volume cinq : Amérique du Sud » pour soixante-deux dollars… Je vous le fais le tout pour cinquante-cinq dollar cinquante."
C’était une sacrée réduction. Certes, je revendais moins chère, mais je comptais beaucoup sur la publicité en retour pour faire entrer l’argent. L’idée serait qu’elle se dise que j’étais quelqu’un de réglo, ne faisant pas chère même pour des livres spéciales Wesen. Le mot pouvant vite tourner dans toutes la ville, je pouvais toucher une immense clientèle. Et puis bon, je supposais qu’elle était un peu en retard sur son planning, qu’à cause de cela elle devait avoir quelques soucis. Sans doute rien de bien méchant, mais je ne voulais profiter de la situation pour m’en mettre plein les poches. Mon but principal n’était pas d’être riche et gagner de l’argent, c’était aider et faire diffuser la connaissance. Et ce n’était pas avec des prix exorbitant que j’allais y arriver.
"Vus voulez une poche ou que je vous les emballes ? Je vous offre même le service si vous le désirez."
Voyez, au tout début, elle m’avait un peu irrité en arrivant à la dernière minute, me retardant pour rentrer. Et pourtant je sus me montrer professionnel, ne me montrant ni méchant ou irrespectueux, prenant soin de ma cliente, offrant un service de qualité à son maximum, qu’on se le dise !
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Jeu 16 Aoû - 20:52
Zora obtient enfin son livre évoquant les wessens et en particulier le Curupira et plus les secondes défilent plus elle est convaincue d’avoir affaire à un de ses pairs dans la boutique. Un regard à la ronde lui atteste qu’il n’y avait personne d’autre qu’eux puisqu’il est largement l’heure pour la boutique de fermer. Se sentant pousser des ailes métaphorique, la fée commente à son tour l’ouvrage proposé et apprécie ouvertement que quelqu’un ait écrit au sujet des wessens. Evidemment il y a des auteurs parmi eux mais souvent les livres sont gardés par les Grimms, le conseil ou par des collectionneurs aigris. On n’a pas beaucoup de ressources et c’est aussi pour ça que la mère de Zora commande des livres aux Etats Unis et pas directement au Brésil.
Ayant à peine prononcer ces mots, la fée angoisse et commence à se dire qu’elle en a trop dit. Le jeune homme aussi un sourcil mais ne fait pas disparaitre son sourire, charmant au passage. Elle vérifie qu’il a bien entendu ce qu’elle vient de dire, et évidemment il n’est pas malentendant. De toute façon elle s’attendait à quoi ? C’est ce qu’elle voulait non, induire un petit détail dans ses paroles pour amorcer concrètement le sujet des wessens. Alors faut arrêter de faire sa mijaurée et assumer un peu, lever le menton et ne plus avoir peur de sa condition. “Non,” sourit Zora en émettant un léger rire. “Je me suis mal exprimée.” La fée laisse planer un moment le silence, se flagellant d’être aussi peu téméraire. Y’en a là de l’honnêteté oui ! Revigorée par une légère honte qui n’impacte qu’elle, Zora reprend après s’être raclé la gorge avec un sourire timide. “Quand je parlais d’espèce je voyais les choses en général, je pensais aux wessens, à nous en fait.” Il n’y a pas à dire mais Portland est vraiment une ville à wessens comme Hawaï est une à surfers.
La conversation reprend rapidement un ton plus commercial, le libraire annonçant ses prix avec une petite note aimable. Zora ne se départit pas de son sourire : elle a totalement conscience que ce genre d’ouvrage, souvent imprimé à l’unité, est rare donc cher. Dès qu’il annonce les prix initiaux, Zora s’attend à payer près de cent dollars les livres, même avec la réduction, mais il n’en est rien. Le dirigeant de l’Antre du Dragon sait y faire avec sa clientèle et lui offre un rabais que quasiment cinquante pourcent ! “C’est très commerçant de votre part !” assène la fée en sortant son porte monnaie de son gros à main. Elle l’ouvre et sort de là un billet de cinquante dollars puis compte ses billets d’un dollars. Posés sur le comptoir, ils trônent au nombre de trois. Insuffisant alors elle s’empresse de les ranger pour déposer un nouveau billet de dix tout simplement. Elle hésite à dire au libraire de garder la monnaie, après tout pour cinq dollars, mais les affaires sont les affaires. S’il continue d’être aussi aimable avec elle, c’est ici qu’elle commandera tous ses livres : de medecine douces comme de mythologique. “Un sac suffira, je ne veux pas abuser.” Zora saisit son paquet et le pend au bout de son bras. “De toute façon je vais devoir les protéger solidement pour qu’ils ne subissent aucun tracas dans l’avion. Merci et bonne soirée.” Elle adresse un dernier sourire au jeune homme qu’elle est sûre être un wessen et s’éloigne vers la sortie, sa monnaie au creux de sa main.
A deux pas de la porte elle aperçoit un jolie étal de marque page en tissus, l’un d’eux l’attirant particulièrement. Une tête de cheval brodée d’or sur un tissue noble et cuivré. Elle le prend et fait demi-tour rapidement, dépose sa monnaie sur le comptoir et dit : “Cette fois c’est la bonne. Ils sont magnifiques, je reviendrai en prendre un autre pour ma mère. Au revoir !” Huit heure est passé de presque dix minutes quand elle pousse la porte de la librairie et glisse sous la devanture de l’Antre du Dragon.
HJ : Je te laisse cloturer notre rp ? Nous pourrons envisager une suite plus mouvementée à l'avenir !
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Sam 18 Aoû - 8:37
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"Je vous pries de bien vouloir pardonner ma maladresse."
Bon d’accord, elle n’était pas de cette espèce, et je n’avais poser la question que par pure curiosité. Cependant, voyant que je m’étais pleinement tromper à son sujet, me fis me sentir un instant mal à l’aise, comme si j’avais commis la plus belle erreur de ma vie. Toutefois, cette « honte » fut rapidement étouffer par le reste du service offert. Comme je m’y attendais, la cliente apprécia la réduction et le reste, ce qui était normal. Qui n’aimerait pas qu’on lui fasse une ristourne ? Il fallait être atteint par un grave problème mental pour refuser une telle offre. Moi-même, je sauterais dessus.
Sac offert pour protéger les livres, la suite des événements se déroula quasiment machinalement, et en deux temps trois mouvements, nous nous saluions à la fin de cette transaction. Tout sourire, je lui souhaitais un bon voyage au Brésil. Je m’attaquais même déjà à la fermeture de la boutique, lorsqu’elle revint sur ses pas pour exprimer son intention d’en reprendre d’autre pour sa chère maternelle.
"Oh ! Revenez quand vous le voudrez." Pendant les heures d’ouverture de préférence cette fois-ci. "Par contre, j’aurais aimé vous offrir une carte de fidélité, mais je n’en ai reçu aucune, mon fournisseur peine à me les livrer. Mais si je vous revoie, nous pourrons sans doute nous arranger. Passez un bon voyage en famille mademoiselle."
Déjà, ce fut un exploit d’être pleinement opérationnel en si peu de temps. Les étagères furent pleines à craqués, et la décoration installée. Les services comme l’eau et l’électricité fonctionnaient, sans oublier les parties de la structure ayant eu besoin de rénovation. Bref, tout était fonctionnelle, il ne manquait plus que les petites subtilités comme ces fameuses cartes de fidélités par exemple, et autres petites choses dans le même genre. Mais pour l’heure, je pouvais m’en passer, mais pas pour longtemps, car c’était ces petites subtilités que les gens appréciaient.
Etant « enfin » partie, je me pressais pour compter la caisse, éteindre les lumières, et fermer derrière moi, avant qu’un client ne vienne encore me retarder. J’aimais vois le savoir se répandre, des gens la chercher, quand c’était pour se remplir de choses utiles dans la tête, mais j’avais une vie, et l’heure c’était l’heure. Il me tardait de rentrer, me faire un bon petit repas, tout en lisant un bon ouvrage et sans oublier d’appeler mes parents. Ces derniers pouvaient vite s’affoler pour un rien s’ils n’avaient une nouvelle de moi. Croyant facilement que je me sois fais tuer par un de nos traqueur ou de ceux nous décapitant. Mince, c’était quoi leur non déjà, cela ressemble à ceux comptant des histoires à dormir debout… Des Perraud !