La vie d'une Grimm, ce n'est pas de tout repos. Quand j'ai découvert que j'étais une Grimm, je n'ai tout simplement pas voulu le croire. J'ai même pensé que la personne était complètement dingue ou voulait que je m'intéresse à elle. Genre, que j'allais faire la causette pour en savoir plus. Il a insisté et j'ai cru devenir folle. Bon, je l'étais déjà à moitié, mais là. J'ai fait un séjour dans un centre de repos pendant 2 ans avant toute cette histoire de fous. Mais à présent, j'ai découvert qui était mes véritables parents, un père décédé et une mère dans la nature. Je la cherche, mais aucune piste valable. Aucun élément ne me menait vers elle, était-elle encore en vie ou se cachait-elle ? Je me dis qu'elle a fait tout cela pour me protéger, mais cela aurait été bien de me laisser une lettre, du genre : Eh au fait, t'es une Grimm, tu vas voir, tu vas aimer détester ton existence, bonne chance ma chérie ! Ou un truc comme ça.

Mais non, rien, juste une cabane dans un bois. Celle-là, je ne m'y étais pas attendu, une cabane bien cachée. J'y mettais parfois les pieds pour des recherches ou j'en rapportais à l'appartement. Qui pourrait voir ce que je trafique ? Je suis seule depuis que tout à commencé. J'ai laissé tomber Josh dès que j'ai su que j'étais une Grimm pour ne pas le mettre perpétuellement en danger. J'ai perdue pas mal de gens et un wesen reste un wesen, même s'il dit qu'il est bon et bisounours. Pour moi, je les chasse et les tue, ni plus ni moins. C'est mon boulot.

Une boutique d'épice venait d'ouvrir à Portland, il y en avait déjà une, un bludbad la tenait avec une fuschbau, que j'ai bien envie de tuer, mais ils étaient protégé. Je détestais ce genre de wesen qui se croit tout permis. Je soufflais, un petit tour par là-bas, était à prévoir. Je m'y rendis donc étant en congé. Je rentrais en même temps qu'un autre homme. Qui se mis à woge. Je n'en fis rien, j'avais l'habitude à force et cela ne faisait rien du tout quand ils woge devant moi. L'autre changea aussi, de la pourriture s'empara de son visage et je compris. Un Zauberbiest. Très rare de croiser ce genre de wesen et mon cœur s'emballa de peur pour la première fois. J'avais lu quelque chose sur eux, ils peuvent faire des potions pour manipuler des personnes où prendre leurs apparences ainsi que des élixirs d'amour. Travaillant dans une boutique d'épice, je me doutais que celui-là avait touché le gros lot. Et je sais leur faiblesse. Leur plus grande faiblesse est l'ingestion du sang d'un Grimm qui tue leur forme "Wesen" et les rend totalement humaines. J'avais l'intention de faire cela avec ce dernier. J'eus un sourire en coin. J'attendais que l'homme parte et m'avançât. Il woge et resta surpris de voir que j'étais une Grimm.

« - Oh oui, tu peux avoir peur ! Alors, là, chapeau la planque ! »

Je regardais un pot écrit en latin et grimaçais en comprenant le sens. Je le reposais et repris mon attention sur le Zauberbiest.

« - Tu fabrique quoi dans cette boutique ? Ne me sort pas que tu es neutre, un wesen reste un wesen, ils ne peuvent pas changer ! »

Je regardais encore les fioles devant moi sur le comptoir et sur les étalages. Cherchant, en vint quelque chose d'étrange ou qui pourrait faire fermer cette boutique. Il n'y avait rien à me mettre sous la dent pour m’inciter à le tuer ou du moins, le torturer. J'avais besoin d'action, je m'ennuyais. J'observais le moindre de ces traits, il semblait correct, mais ça ne voulait rien dire pour moi. Un wesen reste un wesen. Qu'ils disent le contraire, ils finissent toujours par craquer au bout d'un moment. À tuer sans merci. Je savais qu'il avait deviné qui j'étais pourtant, il me demanda si j'étais bien une Grimm.

« - Je suis le père fouettard, version femme on va dire, donc oui, je chasse le wesen de ton genre ! »

Je plissais les yeux et restais sur mes gardes, prête à me défendre. Je le détaillais sans retenu et je l'écoutais que d'une seule oreille. Je grimaçais à sa réponse. J'avais vraiment l'air d'un flic ? Il y avait un autre Grimm en ville ? Cela fait un an que je sais que je suis une Grimm, mais jamais entendu parlé d'un autre Grimm. Où peut-être que si, une fois, mais ça date de quelques mois. Il me posa quelques questions et j'osais les épaules en grimaçant de plus belle.

« - Des herbes, hein ? Tu es sûr ? Comme j'aime à le dire, un wesen reste un wesen, je suis une chasseuse de créature, je ne laisse aucun wesen en vie ! Peu importe ce que tu me diras, il faudra me le prouver... Ou pas, enfin si j'ai de la patience ! Et pour le moment, je ne t'ai pas en estime ! Je ne suis pas là pour copiner, car, vois-tu, tu es un wesen et je suis une Grimm, et je prends mon côté de chasseuse très très au sérieux ! »

J'allais pouvoir m'amuser à faire peur à un wesen. Même si, d'un côté, je devrais craindre ce Zauberbiest, il pouvait me lancer un sort sans même me toucher. Mais, moi, je pouvais les lui ôter en lui donnant mon sang. J'avais complètement ignorer ses propos, les balayant d'un simple revers de main et parlant d'autre chose, c'est plus, comment dire ? Attrayant. J'aimais me mettre en danger face à des wesen, c'était des créatures, j'étais un chasseur, c'est ma vie et ils sont fait pour être chasser. Sinon, je servirais à quoi ? Il me semblait que j'étais le premier Grimm que je rencontrais et il avait certainement à mauvais aperçu maintenant alors qu'il avait eu l'air si... Enthousiasme il y a à peine quelques minutes. J'eus envie de rire mais me retint de le faire.

« - exactement, tu as visé juste mon petit cœur, je ne fais pas confiance au wesen ! Et je n'ai pas la connaissance d'un wesen ami avec un Grimm ou alors j'ai loupé un chapitre dans mes grimoires ! Justement c'est ce que je fais, je protège les kehrseite de tout wesen ! Et sauf erreur de ma part, tu es un zauberbiest, très rare et très dangereux et depuis quand les wesen sont innocents ? »

J'eus un sourire sadique et pianotais le comptoir en l'observant, attendant qu'il me dise qu'il cachait un corps dans sa cave. Attendant qu'il m'avoue quelque chose mais rien ne vient et je lui pris les clés en souriant en coin. J'allais me diriger vers l'arrière-boutique quand deux wesen rentrèrent, du coin de l’œil, je vis que l'un d'eux avait une batte dans une main et l'autre un couteau. Super, j'allais pouvoir m'amuser. Je glissais les clés dans ma poche de veste en cuir, ils avaient l'air en manque. Celui à la batte fit glisser cette dernière sur une étagère à bocaux qui explosèrent sur le sol. Ils étaient mal informé, car j'étais une Grimm. Je n'allais tout de même pas prendre la défense d'un wesen ? Cependant, j'avais besoin de me défouler aujourd'hui. Je retournais dans la boutique en serrant les points et je ne vis pas le deuxième...

C'était la première fois que je me retrouvais devant un Zauberbiest, je dois bien l'avouer. Et puis, je sais qu'il peut me tuer en un seul claquement de doigt. Mais, je m'en fichais, si c'était maintenant que je devais mourir, alors, c'était mon destin. Et c'est tout. Rien ne me retenais sur cette planète, j'en avais assez vu pour en faire un livre pour le prochain Grimm. Je retins un soupir en cherchant le second braqueur. Il me sauta dessus et me planta sa lame dans le bas ventre. Je grimaçais mais ne dit rien avant de lui faire une prise. L'homme prit peur en voyant le côté wesen du gérant. Oui, un Zauberbiest gérant d'une épicerie pour wesen, était très rare.

Ils se plièrent en deux de douleur et furent mit dehors en deux secondes. Je mis ma main sur ma plaie et vis du sang sur ma main. Cependant, je ne montrais rien du tout. Sans le vouloir, ce type venait de me sauver. Je l'écoutais mais mes oreilles se mirent soudain à sonner, j'avais la tête qui tournait.

Je me relevais avec difficulté et le regardais en souriant en coin. Super, je devais le remercier... cependant, je n'avais pas envie de le faire et gardais ma fierté pour moi. Il savait pour le sang d'un Grimm, il avait appris ses leçons, bravo. Je me penchais en avant et me redressais pour pas lui montrer ma faiblesse.

« - Bien, tu as appris ta leçon, super pour toi, je dois... aah, ça fait un mal de chien ! »

Je grimaçais et soulevais mon t-shirt où du sang s'échappait de la plaie.

Je saignais abondamment. Il ne m'avait pas loupé l'ordure. Je serrais les dents et glissais sur le sol en écoutant le zauberbiest parler dans le lointain. Mes oreilles sifflaient et j'eus un autre vertige. Des mains me soulevèrent et je me débattis comme je pus. Cependant, impossible de e dégager de l'étreinte. Le sorcier allait n profiter pour me tuer, j'en étais sur, c'était le genre à faire cela. Il allait profiter de ma faiblesse pour arriver à ses faims. Il m'entraîna dans une pièce et me posa sur un lit. Je ne comptais pas rester ici plus longtemps et qu'il en vienne à me découper en petit morceau ou je ne sais quoi encore. Il était hors de question que je meurs dans ces conditions.

Il me laissa dans cette pièce et revint peu de temps plus tard en me donnant quelque chose de vraiment amer. Je recrachais un peu la moitié. Tout en grimaçant. Il était en train de me tuer à petit feu tout en me conseillant de rester tranquille. Mais oui, bien sûr, c'est ça, je vais resté sagement ici pendant qu'il m'empoissonne. Je me sentis glisser, je vis trouble un instant. Puis soudain je me sentis super bien, comme si j'étais droguée. Je me levais avec beaucoup de difficulté et commençais à marché à quatre pattes. En quelques secondes, je me retrouvais sans comprendre comment, de nouveau dans le lit et je ne pouvais plus bouger. J'étais dans de sale drap, prisonnière d'un dingue. Je savais qu'il cachait bien son jeu celui-là. Il m'expliqua que c'était pour mon bien, mais je n'y croyais pas du tout. Il fallait que je sorte d'ici et vite.

Le jeune zauberbiest m'indiqua qu'il allait me recoudre et me soigner, si je restais tranquille. Oui, bien sur. Je me débattis encore et lui mis une droite. Il me mit une lanière entre les dents et je le regardais d'un regard noir. J'étais très faible et pas bien du tout. Je finis par perdre conscience en entendant, ce n'est pas aujourd’hui que tu vas mourir.

Je m'éveillais et paniquais, je regardais tout autour de moi. Je n'étais pas dans mon appartement et je sentis un picotement en bas du ventre. Je soulevais doucement et vis tous les soin apporté. Je finis par me rappeler ce qui s'était passé. C'est pas vrai, j'allais devoir être redevable en vers un sorcier. Super....

Je frissonnais en roulant des yeux. Je me laissais tomber en arrière sur quelques coussins et fixais le plafond. Je finis par baisser mon t-shirt en fermant les yeux, essayant de me calmer. J'ai un don, ça y est, celui de me mettre dans de sacré pétrin, et celui-là était bien choisi. J'avais lu pas mal de choses sur les hexenbiest, c'était le même fonctionnement de toute manière pour les zauberbiest. Je me redressais sur un coude et eus un léger vertige. Depuis combien de temps je me trouvais ici ? J'avais songé qu'il m'avait empoissonné, qu'il allait faire de moi une prisonnière. Puis se venter du fait, qu'il avait tué une Grimm à lui seul. Peut-être que c'était le cas, j'étais morte... Cesse cela Casey, tu es dans la boutique d'un sorcier, il va falloir que tu en sorte et vite. Dehors il faisait jour, le matin ? L'après midi ? Je l'ignorais encore....

On toqua à la porte et je cherchais en vint, mon couteau. Où était-il ? Il m'avait détroussé de mes affaires. Je n'avais pas d'arme pour me défendre. J'allais faire avec mes poings. Le sorcier rentra dans la pièce, l'air complètement encore endormi et j'en conclu qu'on était le matin. Il s’approcha en me demandant de ne pas l'attaquer. J'eus un sourire au coins des lèvres et haussais les sourcils pour le mettre au défi. J'étais assez grande pour me soigner toute seule mais le laissait faire. Je serrais les dents et tressaillis légèrement en lui lançant un regard noir. Il me tendit le pot de pommade et je regardais l'étiquette en grimaçant. Ses indications ne me firent rien, je regardais la blessure qui s'était un peu plus refermé cette fois.

Il s'était éloigné avant de revenir avec deux tasse de thé fumante, dont une qu'il me tendit. Je humais l'odeur infecte de ce qu'il me servait. J'avais réussi à m'asseoir et l’incitais à boire le premier. Ce qu'il fit. Il me faisait penser à Josh quand il m'avait aidé tout au début que j'ai appris qui j'étais : Une Grimm. Au départ, je ne voulais pas leur faire de mal à ces créatures, ces wesen. Mais, j'avais la rage au corps depuis qu'ils avaient essayé de tuer Josh un an plus tôt. Ensuite, à cause d'eux, j'avais failli le tuer à mon tour. Je détestais les wesen, peu importe ce qu'ils sont. Je bus en grimaçant une gorgée du nectar amer.

« - Ce n'est pas parce que tu m'as sauvé la vie qu'on va devenir de super pote et si tu crois que je vais te dire le mot magique, tu te mets le doigts dans l'oeil !  Je ne sais pas ce que tu essaie d'obtenir, de la grâce ou je ne sais quoi, sache que je ne suis pas de ce genre là ! Mon nom est Casey McCoy ! Je peux au moins faire part de ça u lieu de s'appeler la Grimm et le wesen ! »

Je reposais la tasse, et me levais. Mes jambes étaient en coton et je retombais sur le canapé. Je pense que ça répondait amplement à sa question.

« - il faut que je file.... »

Je tentais de nouveau à me lever et cherchais ma veste, mon couteau du regard.

Je ne devrais pas rester une minute de plus ici. Je ne voulais pas copiner encore avec un wesen. Ce n'était pas comme ça que ça devrait se passer. Je suis une chasseuse, je ne tiens pas a devenir ami avec eux ou les comprendre. J'apprends à les distinguer, je les chasses, je les trouve et je les tues. C'est mon domaine, je suis là pour cela. Ce Zauberbiest, me mettait mal à l'aise avec son thé infecte. Il me rendit mon couteau et ma veste que j'enfilais avec peine. Je commençais à être en manque. Je fouillais mes poches et ne trouvais pas ma boite de médocs. Bon, d'accord, ce n'est pas bien de prendre de la drogue, mais que voulez vous ? J'ai atterrie dans une maison de repos à cause de mon statut de Grimm, c'est eux qui m'ont donné ce genre de dépendance. Je ne peux même plus m'en passer.

Le wesen, je ne me souvenais déjà plus de son prénom, et puis à quoi bon ? J'allais en faire de la chaire à pâté. Me parla de ma faiblesse et mon cœur se serra dans ma poitrine, se comprimant presque. Je détestais qu'on parle de mes faiblesse aussi ouvertement. Je grognais et cherchais encore mes médocs, en vint. Je tremblais. À cause de ce qui mettais arrivé ? Ou par le manque ? Je ne serais le dire. Je n'avais pas peur de ces créatures. Il semblait même me rassurer, c'était écœurant quand j'en grimaçais presque.

Il se leva, me laissant toute seule et je repérais enfin ma boite de médoc. J'allais la chercher et en prenait trois d'un coup, pour quoi pas quatre ? Après tout, les effets nocifs étaient que des vomissements, la tête qui tourne et le nez qui saigne. Pour le moment, cela n'était pas encore arrivé. Je prenais ses médocs pas pour ma peur des wesen, loin de là, mais par un manque, c'était de la drogue. Le wesen revint peu de temps après et me posa différente questions. Et voilà, c'est ce que je redoutais, les questions. Un petit curieux celui-là. Devrais-je le tuer ou le laisser en vie, j'hésitais. Après, il m'avais sauver la vie, mais il avait peut-être quelque chose à me demander, que je le laisse faire ses coups en douces certainement. Je soupirais et sentis ma tête tourner et me lancer. Les médocs, par chance, agissais vite. Par contre, c'était plus étrange que d'habitude. Certainement le fait du thé ou je ne sais quoi. Je me laissais tomber sur le canapé en grimaçant de douleur, lâchant la boite de médicament au sol. Je me tordais dans tous les sens sur le divan. Qu'est-ce qui m'arrivais ? Un mélange de médoc plus la magie d'un zauberbiest, sûrement, j'en avais aucune idée...

Une douleur atroce dans tout le corps puis plus rien. Je n'arrivais plus à bouger du tout. Une overdose ? Première fois que cela m'arrivait... Une lumière m'apparut d'un seul coup et quelqu'un m'appela dans le lointain. Je tendis ma main, c'était mon père. Je fronçais les sourcils et m'avançais d'un pas. Un flash et soudain j'étais sur le perron d'une maison, je devais avoir 3 ou 4 ans. Ma mère ? Me tenais la main et me parlais, mais je ne comprenais pas ce qu'elle me disait. Sa voix devenait de plus en plus proche. « Casey... Ma chérie, ne pleure pas, je reviens vite te chercher » Mon père tend une enveloppe à mon père adoptif, Eric McCoy. Je regarde à présent mon père et ma mère s'éloigner sans se retourner. Et je reste là, dehors, en larme, la main d'Annie McCoy dans la mienne et elle me caresse les cheveux. Dans le flash suivant, je suis devant mon miroir avec un piercing dans le nez, je dois avoir 15 ou 16 ans et je viens d'appendre que mes parents adoptifs ne sont pas mes parents. Une douleur aiguë me traversa le corps encore, traversant mon estomac, mon crâne me faisait mal. Un autre flash me montre avec Annie, qui me tend la lettre de mon père, il dit qu'il va venir me chercher. Je chiffonne la lettre et la jette à la poubelle dans une colère noire avant de prendre les Grimoire que Annie m'a donné. Des créatures, des monstres, des légendes, de l'allemand, latin et français. Auquel je ne comprenais rien du tout. Je me sens tout à coup très étrange et mon esprit m'embarque ailleurs. Je me vois en train d'observer mon premier wesen, de l'attaquer et de finir en maison de repos. Puis en saute des années, où je plane cause des médocs, de mes cauchemars qui ne se terminent plus et ma rencontre avec Josh... Son kidnapping et ma haine en vers les wesen à commencé à partir de là. Une nuit, j'ai failli tuer Josh un coup de dague, le blessant à la joue et à la gorge. Un cauchemar rien de plus, et les médocs ont pris de la place dans ma vie.

Je me sens glisser un peu plus vers la lumière blanche et mon père m'appelle dans le lointain. Sa voix est comme dans mes souvenirs. Grave, chaude, rassurante. Je veux la suivre, je veux le revoir. J'avance d'un pas encore vers lui. Un flash encore, un souvenir douloureux pour pas changer. Ma rupture avec Josh, une dispute... et il claque la porte. Je hais les wesen à un point que je ne peux même pas l'expliquer. Mais Josh était un wesen lui aussi, Jagerbar... Il m'a tout appris... Je me sens bouillir, tirais vers le haut, toujours plus fort et plus haut. Puis quelque chose chauffa ma joue et je mis un certain temps à comprendre que c'était une gifle. Je m'éveillais douloureusement et je sentis des larmes couler sur ma joue. Mais ce n'était pas à cause de cette gifle, mais tout ce que je venais de revivre en quelque temps. Le wesen était là, il avait woge et... il m'avait encore sauvé la vie ! Ça devenait une manie chez lui... Pour quoi me sauver autant la vie ? Il avait la chance d'avoir une Grimm sous son toit et de me tuer, mais ne le faisait pas....

« - Ouais, c'est pas de ma faute, qui me dit que ce n'est pas toi qui a essayé de me tuer ? Tout d'abord, ce ne sont que des médicaments pour le stress... Même si à forte dose je peux avoir ce genre de chose... enfin c'est étrange qu'est-ce que tu as mis dans le thé pour que ça me fasse cela ? »

Je ne lui communiquais pas le fait qu'on ne me le prescrivait plus depuis plus d'un an et que je me le procurais illégalement. Je me doutais que, s'il cherchait à me tuer, il ne m'aurait pas sauver la vie deux fois de suite. J'essayais de me lever mais en concluais que c'était peine perdu, je devrais me reposer. J'étais devenu trop faible.

Je me rallongeais sur le divan en soupirant et me passant une main sur le front. Je rejetais la faute sur les autres. J'avais vraiment besoin de ces médicaments, quel mal il y avait à ça ? Je soufflais et repris mon attention sur le plafond et de tourner ma tête vers se Zauberbiest, qui par ailleurs était très laid une fois en woge. Je grimaçais et secouais la tête pour regarder de nouveau le plafond. JE devrais m'y faire, après tout. Josh m'avait expliqué les wesen, mais je faisais toujours des cauchemars. Même en étant avec lui, je continuais à en faire et en secret je continuais à prendre ses médicaments. Je lui avais dit que j'allais mieux. Ce qui n'était pas le cas... J'ai failli mourir dans une boutique de wesen. Je m'étais imaginé mourir en tuant un dernier wesen, mais pas d'une overdose dans une boutique. Je roulais des yeux en l'écoutant me parler.

Mon dieu, j'allais donner raison à un wesen, mais n'en fit rien. Je le laissais parler en roulant des yeux. Blablabla, comme si je ne le savais pas que les cachets n'étaient pas bon pour moi... il finit par dire qu'il avait faim et qu'il allait sortir. Par la même occasion, il m'attacha !

« - EH mais où tu veux que j'aille dans mon état ? T'es malade ? »

Mais il ne m'écoutais pas et il sortit de sa boutique me laissant là, comme une prisonnière. Je savais bien que j'étais une prisonnière. Je soupirais et essayais tant bien que mal à me libérer, cependant, les liens étaient que trop bien mis. Mon couteau était trop loin pour que je m'en serve. Super, j'allais passer ma journée ici. Au bout de quelques minutes, je me retrouvais au sol et il revint.

« - Laisse moi partir d'ici, ou je te préviens que je reviens dans ta boutique et ça ne sera pas une visite de courtoisie cette fois ! »

J'avais grogné alors qu'il me remontait, tant bien que mal, sur le divan en se retenant de rire. J'espère qu'il ne tient pas à sa boutique, parce que là, je vais en faire un bûcher. Je lui lançais des regard noir avant qu'il ne me demande de me calmer. À vrai dire, moi aussi j'avais vraiment très faim. Le wesen me détacha et je me massais les mains, les jambes et les cuisses. Après un autre regard assassin, je me calmais et injuriais dans ma barbe. Si j'avais des pouvoirs comme les siens, je lui aurais fait exploser la tête.... Je sentais le hamburger et regardais les frites, puis me regarder prendre son pied avec sa part. Je roulais des yeux et pris le hamburger avant de croquer dedans.

« tu sais pas ce que s'est de voir des wesen et d'en faire des cauchemars, ces médocs me servent à garder le contrôle, sauf erreur, tu les as détruis ! Même si j'en prends plus que prescris sur la boite, ils me servaient à me calmer et à dormir ! »

Je continuais de manger mon burger en mangeant une frite et buvant le coca qui aller avec. Une bon, un simple merci aurait fait l'affaire, mais je ne voulais pas lui donner cette satisfaction.

Je dois bien dire, que ce hamburger était vraiment bon. Enfin, pas meilleur que celui que fait Jim au restaurant, mais bon. En tant que serveuse dans un restaurant, je servais ce genre de plat rapide, mais Jim rajoute toujours un ingrédient secret qui le rend spécial. Je mangeais quelques frites et repris mon attention sur le hamburger puis sur Alec. Il ne sait pas ce que cela fait de voir des créatures... je m'abstiens de lui dire que j'en ai envoyé une à l'hôpital, c'était mon premier wesen. Je soupire en roulant des yeux tout en l'écoutant. Je déposais le hamburger et m'essuyais les mains avec un morceau de sopalin qui était avec le sandwich. Je vidais ma bouche et bus un peu de coca et me retins de roter. Je soulevais un sourcil. Est-ce qu'il faisait lui aussi des cauchemars ? Je ne pense pas, il devait avoir quoi ? 12 ans voir 20 ans ? Des parents ou quelqu'un pour lui dire ce qu'il traverse. Par rapport à moi, qui n'est personne, à part des bouquins. Si je n'avais pas eu Josh dans ma vie, je serais encore en mode, flippais. Il voulait me prescrire d'autre comprimés. Je finissais le hamburger et les frites.

« - Je ne pense pas qu'on soit pareil... J'ai besoin de médicament plus fort à prendre à longueur de temps, et ceux que je prends me convient, c'est juste que j'en prends trop et que j'en suis devenu dépendante voire accro ! Mon ex a essayé de m'en sortir, mais rien à faire ! Même quand j'en n'ai pas besoin il m'en faut ! D'accord, depuis que je ne suis plus suivi par un psy, je me les procure illégalement, mais j'en ai besoin ! Je ne sais pas pour quoi je me justifie, je devrais y aller, je vais beaucoup mieux ! »

Je me levais. Ma tête ne me tournait plus, je repris ma veste et l'enfilais avant de prendre mon couteau et regardais les médocs sur la table base. Je tendis la main et les pris tout de même.

« - Je n'ai tout de même pas confiance en toi, le Zauberbiest, et ils ont intérêt de fonctionner tes machins ! »

J'allais sortir de la boutique et remarquais que c'était fermé à clé.