J'avais suivi Althéa au poste de police. Malgré l'enquête étrange, j'étais persuadé que c'était le beau-père qui avait tout manigancé. Je ne sais pas pourquoi, mais pour moi c'était bien lui. Il faudrait faire une autopsie ou voir le médecin légiste pour plus de preuve. Sur les lieux, nous tombions sur la mère de la victime. Je fronçais les sourcils, elle avait l'air à bout et me regarda un instant avant de suivre un inspecteur en salle d'interrogatoire. Dans deux autres salles, l'époux et le gendre. Je suivais Althéa dans la première où la mère s'installa.
Je restais un peu en retrait les bras croisés. Je plissais les yeux tout en regardant la femme sans rien dire. L'interrogatoire ne dura pas longtemps. J'observais et écoutais sans vraiment intervenir dans le sujet. Après quelques questions, nous décidions d'interroger le beau-père. J'entrais dans la pièce avec un regard noir. L'interrogatoire commença, il semblait surpris des questions posées et je roulais des yeux avant d'apporter une photo de Jimmy-Pamela. Sur cette photo, on le voyait avec son petit ami du moment, jeune et heureux. Jusqu'à une lettre un peu froissé auquel il contait qu'il avait le cœur brisé. L'homme woge et se mit très en colère en racontant toute l'histoire. J'eus une grimace de dégoût face à cet homme s'en scrupule. Entre-temps, Althéa avait fait appel à un membre de son équipe. Nous nous regardions et en hochant la tête, je la suivis en dehors de la pièce. J'écoutais Althéa en regardant mes pieds puis la suivait dans la pièce voisine, où se tenait le deuxième suspect. Il était fatigué, et des cernes étaient apparus sous ses yeux.
Absence : Allez, je reprend le fil de mes rps et je vais essayer de me tenir à jour.
Jeu 4 Aoû - 11:40
ENCORE UNE AFFAIRE Feat : Casey
Une fois dans la salle d’interrogatoire avec le gendre, j’attaquais directement sans prendre de pincette.
- Étiez-vous au courant des manigances de votre beau-père concernant votre rencontre avec Pamela ? Saviez-vous qu’avant elle était un jeune homme et que votre beau-père avait tenté d’abuser de lui ?
Il se mit à balbutier me disant que John l’avait contacté lorsqu’il avait su que Pamela s’intéressait à lui. Il lui avait demandé de la séduire afin qu’elle se fit entièrement à lui et rien qu’à lui. Mais il nous expliqua qu’il était tombé vraiment amoureux de Pamela et qu’ils avaient décidé de se marier. Les fiançailles s’étaient très bien passées et elle était folle de joie. Cependant à l’annonce du mariage et des préparatifs entamés John l’avait contacté de nouveau mais cette fois pour le menacer. Face à la colère de John et à son désir de garder Pamela que pour lui, Marc expliqua qu’il avait fait croire qu’il cédait et que tout se passerait selon les désirs de John. Mais il ne pensait pas que John allait abuser de sa confiance.
Lorsque je lui demandais si elle savait qu’il était wesen, il me foudroya du regard mais le regard appuyé de Casey le dissuada de dire quoi que ce soit à mon encontre. Il me dit qu’elle savait qu’il était un blutbad et cela ne la gênait point. Je décidais de retournais vers John mais je demandais l’enregistrement de l’interrogatoire et l’assistance de deux collègues dont je savais qu’ils connaissaient les wesens.
- Cette fois, il va vous falloir dire précisément pourquoi vous avez fait croire à Pamela que c’est Marc qui l’a conviée dans ce restaurant et plus précisément dans la chambre où elle est morte.
John se contenait avec peine mais les deux collègues, style armoire à glace, qui nous accompagnaient, étaient plutôt dissuasifs. Il explosa littéralement de paroles.
- Je l’aimais et il ne me regardait qu’avec des yeux remplis de haine. Je pensais que lorsqu’il est devenu une femme c’était pour me plaire encore plus mais d’une autre façon. Alors quand elle est partie vivre seule, j’ai eu le cœur brisé. Je n’avais qu’une envie, c’était la prendre dans mes bras, l’aimait et lui dire à quel point elle me manquait. Mais lorsque je l’ai retrouvé dans cette chambre persuadée de retrouver son amant et que j’ai vu autant de haine dans ses yeux, j’ai décidé de la prendre de force. Il n’y avait personne dans le restaurant car c’était juste avant l’ouverture. Elle est arrivée juste après moi et elle est montée directement dans la chambre sans se méfier. Elle était si belle, maquillée, coiffée et elle avait mis une belle toilette. La lumière était éteinte et lorsque je l’ai embrassée, elle m’a repoussé, je ne sais même pas comment elle a su que ce n’était pas Marc. Alors la colère m’a pris et je l’ai forcée à m’embrasser, elle se débattait alors j’ai woge et je l’ai violée. Elle était comme une poupée démantibulée et elle me regardait avec son regard haineux. Je lui ai arraché sa robe et en découvrant ses dessous sexy, j’ai eu encore plus envie d’elle et je l’ai à nouveau violée. La voyant toujours aussi méprisante, j’ai sorti mon couteau et lui ai ouvert le ventre afin de la punir. Je ne pensais pas la tuer ! Alors je me suis ressaisi et je l’ai habillée avant de repartir. Jamais elle ne sera à un autre homme.
J’ai cru que je rêvais, je regardais Casey en faisant non de la tête. Ce fou n’avait même pas réalisé la violence de ses actes. Je me tournais vers mes collègues.
- Emmenez-le, il me fait peur. Il n’a même pas réagi qu’il est le meurtrier d’une pauvre innocente.
Je sortis de la salle et allait présenter mes condoléances à la mère, lui disant que nous allions rendre le corps de son enfant. Je lui avouais aussi que son mari était le meurtrier. La pauvre femme fondit en larmes et je demandais à notre psychologue de la prendre en charge. Je passais dire à Marc que John avait tout avouer et il s’effondra sur la table en pleurant.
Quelle triste affaire ! Une famille brisée et une jeune femme que j’avais mêlée à tout cela sans vraiment qu’elle le veuille. Je pris Casey par le bras et je l’invitais à boire un verre.